Rencontre avec les alumni de l’ESGI – Vincent HACQUARD


Actualité publiée le 29 mai 2020

vincent hacquard

Présentez-vous-en quelques mots…

Je suis Vincent Hacquard, 30 ans, responsable e-commerce & digital chez Burton of London

 

Quand avez-vous intégré l’ESGI et pour quelle formation ?

J’ai intégré l’ESGI en 2012 afin de faire un Mastère en Management et Conseil en Systèmes d’Information.

 

Quels ont été, d’après vous, les avantages de la formation que vous avez suivie ?

Le premier avantage, c’est l’aspect généraliste. Nous avons abordé l’ensemble des situations que rencontre un Chef de Projet dans le monde du travail : la planification, les budgets, la gestion du changement, l’aspect organisationnel etc… J’ai eu la chance d’avoir une alternance vraiment cohérente avec ma formation, ce qui m’a permis d’appliquer directement en entreprise ce que j’apprenais et inversement.

Ensuite, c’est la notion de Projet. Il n’y avait quasiment pas d’examen sur table, chaque cours nécessitait un travail en équipe et se terminait par une restitution devant les professeurs. Vis-à-vis du métier qu’on allait faire, c’était un format très constructif. Sur le marché du travail, on nous demande de construire et mettre en œuvre un plan d’action qui découle d’une stratégie en prenant en compte les contraintes, pas de restituer un texte appris par cœur.

Aujourd’hui, c’est mon quotidien, je dois rendre des comptes à ma direction en permanence. Ma formation m’aide énormément dans la conception, la mise en œuvre, l’analyse et la « vente » de mes projets.

 

Quel souvenir gardez-vous de vos années d’étude au sein de l’ESGI ?

J’en garde un très bon souvenir. Que ce soit les professeurs, l’école, les cours ou le BDE, j’ai beaucoup aimé ce que j’étudiais et les conditions qui allaient avec.

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?

La formation est déjà très complète, le seul conseil : si vous n’êtes pas bilingue, travaillez au minimum une ou deux langues et ciblez des entreprises à dimension internationale. Dans nos métiers aujourd’hui, si vous voulez être à l’aise dans vos recherches, l’anglais devient obligatoire et une langue supplémentaire est un vrai plus.

 

Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?

Oui quelques-uns.

 

Avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche ? Si oui lesquelles ?

Depuis l’obtention de mon master, j’ai trouvé sans difficulté 2 CDIs. Mon réseau et le fait d’avoir monté une start-up entre mes 20 et mes 25 ans m’ont beaucoup aidé.
Dernièrement, j’ai trouvé un autre CDI que je vais démarrer prochainement, mais celui-là a été plus compliqué à obtenir. Deux obstacles :
– L’entreprise dans laquelle je travaille ne se développe qu’en France, or maintenant, les entreprises recherchent des candidats bilingues qui ont déjà déployé des projets ou géré des sites dans d’autres pays (Allemagne, USA, Asie…)
– J’ai obtenu mon poste de manager très jeune (à 27 ans). Pour trouver le même poste dans d’autres entreprises, il me manque encore quelques années d’expérience. A titre d’exemple : avec 3 ans en tant que manager, je suis désormais crédible sur ce poste, mais pour être meilleur dans les phases de recrutement, il me faudrait encore 2-3 ans supplémentaires.

 

Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?

Complétement.

 

Parlez-nous de votre poste (CDI?, mission…)

Je suis responsable e-commerce et digital chez Burton of London, en CDI, depuis 4 ans maintenant. Mon objectif est de développer le chiffre d’affaire online ainsi que l’image de la marque sur le web. Pour ce faire, j’ai une équipe de 6 personnes : une e-store manager, un trafic manager, une responsable de service client, un chef de projet, un chargé de CRM et un assistant e-commerce. Je travaille aussi bien sur la commercialité du site (mise à jour des bannières, pilotage des stocks…), que la communication (Google Ads, Affiliation, Social Media), le CRM (campagne emailings, segmentation clients, fidélisation) et les chantiers de transformation digitale.
En 2018, nous avons initié un chantier de transformation digitale réparti en plusieurs étapes :
– 2019 : objectif : consolider le taux de transformation online / Projets : refonte du site (créa + CMS) et mise en place d’un PIM
– 2020 : objectif : développer la visibilité de la marque et consolider l’écoulement des stocks / Projets : lancement sur les marketplaces (La Redoute, Zalando, Amazon, Asos) et mise en place d’un outil de stock unifié
A terme, l’objectif est de développer l’omnicanalité avec la digitalisation des points de vente (tablette vendeur…) et le web-to-store.

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