Echange universitaire au Québec : témoignage d’un ancien élève

Au sein de l’ESGI, il existe plusieurs programmes d’échanges internationaux, notamment pour les étudiant.e.s en 3ème et 5ème année. Ces échanges peuvent se faire en Europe grâce aux partenariats que l’ESGI a noué avec d’autres universités notamment en Irlande, en Italie ou encore au Royaume-Uni. Toutefois, fort de ses relations internationales, l’ESGI propose également des échanges universitaires aux 4 coins du globe, allant de la Nouvelle-Zélande au Vietnam en passant par les Émirats-Arabes-Unis ou encore le Canada.

Dans le cadre de son cursus à l’École Supérieure de Génie Informatique (ESGI), Thomas, étudiant en 5ème année Intelligence Artificielle et Big Data, a saisi l’opportunité de partir en échange universitaire. Attiré par ses hivers rudes et le hockey, son choix s’est alors porté sur le Canada.

Une décision mûrement réfléchie

Thomas a fait le choix de tenter cette expérience pour diverses raisons, la première étant que l’ESGI offre la possibilité d’obtenir un double diplôme, une opportunité rare, à ne pas laisser passer. Il aspirait également à découvrir la vie étudiante et professionnelle en dehors de Paris, une expérience enrichissante qu’il a vécu à l’université de l’UQAC, située à Chicoutimi.

Objectifs atteints et intégration réussie

Avant son départ, Thomas avait des objectifs clairs en tête : réussir ses études et s’intégrer pleinement à la culture québécoise. Après plus d’un an passé au Canada, il est entièrement satisfait de son séjour, il a tissé des liens solides, a vécu au rythme des québécois et envisage même d’y retourner dans le futur. Cet échange l’a pleinement enrichi tant sur le plan professionnel que social.

Déroulement des cours et charge de travail

L’un des aspects les plus marquants de son échange a été la différence dans la charge de travail universitaire. La grande majorité des jeunes québécois quittent le logement familial et prennent leur indépendance au début de leurs études supérieures, ils doivent donc, en plus des cours, travailler à temps partiel pour payer leur loyer.

Le contenu des cours était varié, couvrant des sujets tels que l’IA, l’architecture de logiciel et la sécurité informatique.

Le quotidien de Thomas était rythmé par les cours, le travail et les moments de détente. Il a également eu l’occasion de participer à des activités sociales, notamment en pratiquant le hockey avec des Québécois, une expérience qu’il décrit mémorable sous les flocons de neige.

Intégration et conseils pour les futurs étudiant.e.s

L’ESGI encourage vivement ses étudiants à saisir l’opportunité de partir en échange. Thomas, de son expérience, souligne l’importance de s’adapter au nouveau rythme de vie et de saisir toutes les occasions d’interaction avec la communauté locale. Son échange universitaire a été une aventure riche en découvertes, en défis et en rencontres.

Son retour offre un aperçu précieux de ce que cela signifie de vivre et d’étudier à l’étranger, une expérience qui transforme non seulement le parcours académique, mais aussi la perspective sur le monde.

Si vous êtes intéressé.e.s à l’idée de vous orienter vers un semestre en immersion dans un pays étranger, n’hésitez pas à poser vos questions auprès d’Élodie Dugauthier à l’adresse suivante : edugauthier@reseau-ges.fr.

La filière Architecture des Logiciels

Les nouveaux partenariats de l’ESGI

Partenariat avec Neosoft :

Fondée à Rennes en 2005, Néosoft est une entreprise indépendante spécialisée dans le conseil en transformation digitale, regroupant près de 1800 collaborateurs répartis en communautés d’experts : Conseil & Agilité, Cybersécurité, Data, DevOps, Infrastructures & Cloud et Software Engineering.

Cette diversité d’expertises permet d’accompagner leurs clients de manière exhaustive sur leurs projets de transformation digitale, dans six secteurs clés : Banque & Finance, Télécom & Média, Assurance & Protection sociale, Retail, Énergie et Secteur Public.

Guidés par un fort engagement sociétal et une sensibilisation aux enjeux environnementaux, Neosoft s’investit quotidiennement dans le bien-être de ses consultants. Depuis 5 ans, cette démarche est récompensée par le label Engagé RSE et le label Happy At Work.

Ce partenariat permettra à nos étudiant.e.s de pouvoir développer des solutions concrètes dans divers secteurs. Les étudiant.e.s des campus de Nantes, Rennes, Bordeaux et Paris pourront profiter de cette collaboration.

Partenariat avec Winside Technology

Winside Technology est une entreprise qui développe des solutions autour de trois grands pôles : Développement & Data, Agilité et Infrastructure.

Ces différents axes leur permettent de couvrir des sujets de développement, d’organisation et d’accompagnement et d’infrastructure informatique.

Créée en 2020, Winside Technology est une jeune entreprise qui saura intégrer nos étudiants dans un environnement dynamique où règne une atmosphère favorisant le bien-être et le progrès.

Ce partenariat sera ouvert à nos étudiants de Paris, Bordeaux et Lille ainsi que d’autres écoles telles que l’ECITV, EDBS, EFFICOM, ESUPCOM, PPA et PPA Digital.

Partenariat avec Malakoff Humanis

Malakoff Humanis est une société proposant des solutions de mutuelle santé, de prévoyance, d’épargne et de retraite adaptées à la taille et au type d’entreprise dont vous faites partie.

Cette entreprise accorde un intérêt tout particulier à son engagement sociétal et environnemental. En effet, elle possède à ce jour plusieurs certifications attestant de son engagement comme le label « Engagé RSE » qui valorise leur contribution effective aux objectifs de développement durable ou encore la certification ISO 9001.

L’entrepreneuriat dans le monde de l’informatique

Dans l’ère actuelle où l’informatique domine de nombreux aspects de nos vies, une multitude de technologies se démocratisent à travers divers secteurs, et avec elles, émergent de nouvelles opportunités d’emploi. L’adoption croissante de ces innovations entraîne la création de nouveaux métiers et offre de nouvelles perspectives aux travailleurs.

Alors que certains individus optent pour le salariat, d’autres choisissent la voie de l’indépendance. Une tendance marquée vers l’entrepreneuriat se dessine, en particulier parmi les jeunes diplômés qui souhaitent explorer de multiples possibilités professionnelles et avoir un plus grand contrôle sur leur carrière.

Devenir freelance, un choix pertinent

Nombreux sont les jeunes diplômés qui, forts de leurs compétences acquises tout au long de leur parcours universitaire, décident de se lancer en tant que freelance dans leurs domaines respectifs. Ce choix présente plusieurs avantages significatifs. Tout d’abord, il permet aux jeunes professionnels de s’émanciper financièrement tout en participant à des projets concrets et enrichissants. De plus, cette expérience leur offre l’opportunité de développer un portfolio solide, qu’ils pourront valoriser lors de leurs futures expériences professionnelles

Être freelance c’est également être capable de comprendre et de répondre aux attentes et exigences de ses clients. En somme, c’est une véritable opportunité pour élargir son réseau professionnel et, pour les jeunes actifs, de mieux appréhender le monde du travail.

Mais le freelancing n’est pas réservé qu’aux personnes déjà diplômées, les étudiants ont eux aussi ont la possibilité de développer leurs compétences et de faire un premier pas vers l’entrepreneuriat grâce aux junior-entreprises.

Qu’est-ce qu’une junior-entreprise ?

Sur le plan juridique, une junior-entreprise est une association à but non lucratif qui fonctionne comme une véritable entreprise, avec des clients, des contrats et des projets. Ces structures sont généralement implantées au sein d’établissements universitaires et offrent aux étudiants l’opportunité de s’investir dans des projets concrets en dehors du cadre académique traditionnel.

En France, on compte plus de 200 junior-entreprises, présentes dans divers établissements et secteurs d’activité.

Par exemple, à l‘ESGI , il existe Nexus, une junior-entreprise fondée par Sébastien PINNA, étudiant à l’ESGI en 4ème année Sécurité Informatique.

Nexus vise à accompagner ses clients dans leurs problématiques informatiques en mettant à profit les expertises de nos étudiants acquises directement à l’école. Cette initiative permet aux élèves de faire leurs premiers pas dans l’entrepreneuriat en valorisant leurs compétences auprès de professionnels du secteur. Les étudiants qui le souhaitent peuvent adhérer à Nexus et participer à l’administration de la structure afin de contribuer à son développement. Ils ont également la possibilité de répondre à des appels d’offres de Nexus, ce qui leur permet de construire un véritable projet professionnel avec un cadre contractuel clair.

Ces initiatives offertes par Nexus et d’autres junior-entreprises similaires sont une véritable chance de découvrir l’entrepreneuriat dans le domaine de l’informatique et de développer une expérience pratique, qui sera plus tard valorisable sur un CV.

Lancez-vous !

Entreprendre représente ainsi une opportunité pour de nombreux jeunes de s’immerger dans des projets concrets et stimulants tout en acquérant une expérience précieuse. Que ce soit en tant que freelance ou au sein d’une junior-entreprise, l’entrepreneuriat offre aux jeunes diplômés ou encore en études, une voie vers l’autonomie professionnelle et le développement de compétences essentielles pour leur avenir.

L’informatique spatiale, un tournant dans la réalité virtuelle

La réalité virtuelle se développe depuis une vingtaine d’années maintenant et de nombreux casques ont vu le jour, notamment dans le secteur du jeu vidéo. Popularisés grâce aux modèles de Meta, ces casques ont trouvé de plus en plus d’utilisateurs au fil des années. Jusqu’alors connus pour leurs usages dans le monde du jeu vidéo, le Meta Quest 3 ou encore récemment le Vision Pro, tout premier casque de réalité virtuelle de la marque à la pomme, font évoluer cette image en proposant des usages destinés à la bureautique et la productivité.

La réalité virtuelle en pleine transition : d’une technologie de divertissement à un outil de productivité.

Ces casques sont présentés comme des casques de réalité mixte, un terme visant à décrire un appareil qui permet de voir à la fois notre monde réel ainsi qu’un monde virtuel. Bien qu’ils soient en vérité des casques de réalité virtuelle comme beaucoup d’autres, ils se distinguent en retranscrivant l’environnement dans lequel l’utilisateur se trouve grâce à des caméras qui projettent l’image dans des écrans à l’intérieur du casque.

Malgré des défauts tels que l’image en noir et blanc et le temps de latence trop important sur des modèles précédents (Meta Quest 2) ou encore la batterie trop faible et le manque de confort sur le Meta Quest 3 ou le tout dernier Vision Pro, ces casques ont su convaincre avec leurs points forts et donnent de l’espoir quant à l’avenir des technologies immersives.

Alors qu’Apple a dévoilé l’été dernier le Vision Pro au grand public, sa commercialisation aux États-Unis début février 2024 a suscité l’intérêt des fans de tech mais également du reste du monde. La marque a révélé sa vision de l’informatique spatiale pour les prochaines années en proposant sa version d’un casque de réalité virtuelle.

Apple a notamment réussi son pari en créant l’effet « waouh » et son casque a immédiatement séduit tous les fans de la pomme malgré son prix élevé (3 499$). On a notamment pu voir circuler ces dernières semaines plusieurs vidéos de personnes l’utilisant dans la rue, dans les transports en commun voire en voiture, en conduisant. Ces vidéos virales ont finalement été démenties mais elles nous permettent de s’interroger sur l’utilisation que l’on doit avoir de ce genre de produit.

L’expérience est impressionnante, et tous s’accordent à dire que c’est le meilleur de sa catégorie.

Ce casque, comme celui de Meta, nous incite à imaginer le futur de l’informatique spatiale. Il reste à savoir si le monde est prêt à s’ouvrir à un univers qui n’est ni véritablement virtuel, ni véritablement réel.

Réalité augmentée, le meilleur choix ?

Microsoft, lui, a fait le choix de la réalité augmentée avec son HoloLens, un casque avec un écran transparent permettant de voir à travers, tout en ayant des informations supplémentaires affichées en temps réel. Si ce produit, initialement destiné aux professionnels de l’ingénierie, est encore méconnu du grand public, il pourrait bien servir de modèle pour les prochains casques destinés à la productivité de secteurs tels que l’industrie, la construction, la santé ou même l’éducation.

La réalité virtuelle est un secteur en plein développement, de nombreux produits voient le jour et les usages qui en découlent se multiplient.

Nos étudiants de l’ESGI eux-mêmes peuvent être amenés à utiliser ces technologies de réalité virtuelle notamment dans la filière Ingénierie de la Réalité Virtuelle et Jeux Vidéo. Ces technologies rejoindront dans un avenir proche tous les corps de métier, de la bureautique à la communication en passant par l’immobilier ou encore l’architecture. Ce secteur promet à nos étudiants de belles années à l’école et dans leurs projets professionnels.

L’intelligence artificielle rencontre le grand public !

L’ère de l’intelligence artificielle semble s’être confirmée en cette année 2024, de nombreux logiciels et applications voient le jour et facilitent le quotidien de nombreuses entreprises mais pas seulement.

Tous ces outils semblent se démocratiser afin d’être utilisés par le grand public.

L’intelligence artificielle sur tous les supports.

Le 16 mars dernier, nous avons pu observer l’arrivée de ChatGPT 4 sur le moteur de recherche Bing, détenu par Microsoft. En utilisant ce moteur de recherche, les utilisateurs se voient attribués un accès gratuit à certaines fonctionnalités de ChatGPT4 telle que la génération d’images.

Microsoft semble s’investir pleinement dans ce nouveau secteur et lève notamment des fonds allant jusqu’à plusieurs milliards de dollars pour améliorer l’application d’Open AI.

Toutefois, ses concurrents ne semblent pas encore mis sur la touche avec, entre autres, Samsung qui a récemment lancé sa nouvelle gamme de smartphones haut de gamme.

Les nouveaux Galaxy S24 (Plus et Ultra) ont évolué avec l’apparition de Galaxy AI, un lot de fonctionnalités, boostées grâce à l’intelligence artificielle.

S’inspirant de ce qui faisait déjà, notamment chez Google avec leurs Pixel phones, Samsung introduit Galaxy AI et apporte de nombreuses nouveautés sur ses smartphones. Du simple résumé d’un article en ligne à la réécriture de messages dans d’autres styles, en passant même par la traduction instantanée lors d’appels téléphoniques, Samsung a su intégrer ces fonctionnalités de manière ingénieuse. La nouveauté phare de ces smartphones, c’est le Google Lens made by Samsung appelé « Circle to Search » : une fonctionnalité permettant de faire une recherche internet à partir de ce qui se trouve sur votre écran en entourant l’élément souhaité. Une prouesse déjà connue chez Google mais qui ne fonctionne malheureusement pas encore hors-ligne. Toutes ces fonctionnalités sont disponibles uniquement sur cette dernière série de smartphones mais le géant coréen prévoit de les déployer sur la série de smartphone de l’année précédente, une très bonne nouvelle pour les possesseurs d’un de ces modèles.

Apple et l’intelligence artificielle, c’en est où ?

Nous avons parlé de Microsoft ainsi que de Google, mais qu’en est-il de l’autre géant de la tech ? Tous les regards sont évidemment braqués vers Apple qui semble être en retard par rapport à ses concurrents dans le domaine de l’IA.

Pourtant, la réalité est tout autre. En effet, depuis la sortie de l’iPhone X en 2017, la marque à la pomme développe et améliore chaque année sa puce baptisée « Apple Neural Engine ». Cette puce, optimisée et peu énergivore a pour but d’améliorer les performances de l’iPhone tout en allégeant les tâches gérées par le CPU (Central Processor Unit).

Mais alors, quel rapport avec l’intelligence artificielle ? Apple investit considérablement dans la recherche afin de faire de 2024, l’année de l’intelligence artificielle, en améliorant sa puce pour lui permettre de supporter toutes les fonctionnalités IA.

Leur grand défi reste de garantir la sécurité des données, un point essentiel qu’Apple met en avant depuis plusieurs années.

En effet, toutes ces fonctionnalités IA que l’on apprécie utiliser nécessitent de faire transiter des données sur des serveurs externes. Malgré la volonté des constructeurs de nous rassurer à ce propos, Apple, qui défend une politique de protection des données stricte, ne s’est pas lancé sur ce marché en partie pour cette raison. Les ingénieurs de Cupertio travaillent en ce moment même pour rendre les puces Neural Engine plus performantes, permettant ainsi de profiter de ces fonctionnalités IA directement sur son iPhone, sans passer par des serveurs externes. Apple est connu pour son génie en matière d’intégration logicielle et nous avons hâte de découvrir quelles nouveautés boostées à l’IA la marque à la pomme présentera prochainement.

L’avenir de l’IA dans le monde professionnel.

Les années à venir annoncent un tournant dans la démocratisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans notre quotidien. À surveiller, il se pourrait bien qu’il y ait des nouveautés dès cette année 2024.

Et c’est également de bon augure pour le monde de l’informatique, de nombreux métiers vont voir le jour ces prochaines années et c’est vous, nos étudiants de l’ESGI qui sauront tirer parti de ces postes pour améliorer l’informatique de demain.

Meet-Up : L’agilité en entreprise

L’agilité en entreprise a pris aujourd’hui une place très importante dans le monde de la tech. La majorité des compagnies appliquent les méthodes Agile et le quotidien des développeurs et autres acteurs d’un projet informatique est très souvent rythmé par les “daily”, les sprint review, ou encore les sprints plannings. Cependant, chaque entreprise applique ces méthodes de manière différente; elles sont adaptées en fonction des structures et des besoins.

Théo, Eric et Matthieu, trois étudiants de l’ESGI dans la filière Ingénierie du Web, ont décidé d’aborder ce thème dans leur Meet-Up. L’objectif de ce Meet-Up était de recueillir des retours d’expériences de personnes ayant un rôle dans l’application des méthodes Agile, venant d’entreprises de tailles différentes, afin de les comparer.

Les principes de l’Agilité

Virginie, jeune Product Owner employée chez Steamulo depuis janvier 2022, a tout d’abord présenté son entreprise, puis a expliqué la théorie de la méthode agile. Elle a rappelé les différents acteurs d’un projet, comme le Product Owner, le Scrum Master, l’équipe de développement et a détaillé le processus type d’un projet.

Puis elle s’est concentrée sur le rôle du Product Owner, rôle qu’elle incarne chez Steamulo :

– Définition de la vision

– Élaboration de la planification

– Suivi de la réalisation

– Récolte des feedbacks

L’Agilité en application

Le deuxième intervenant était Christophe, ancien étudiant de l’ESGI, qui aujourd’hui évolue chez Home Exchange. Comme Virginie, il a rappelé les principaux éléments des méthodes Agile, puis s’est concentré sur leur application dans son entreprise. Il a expliqué porter la double casquette Développeur / Scrum Master. Il a ensuite expliqué les problématiques auxquelles lui et son équipe ont été confrontés et comment ils les ont résolus.

Aller plus loin dans les méthodes Agile

Le troisième et dernier intervenant était Ahmed, Scrum Master en freelance depuis plusieurs années et ayant travaillé pour plusieurs grands groupes. Dans cette conférence, il s’est concentré sur l’explication d’un projet d’Orange, “ERABLE”, et a expliqué, comment grâce aux méthodes Agile, lui et son équipe ont réussi à le mener à bien. Il a introduit le framework Agile SAFe, ainsi que le modèle Spotify, qui est une approche autonome et axée sur les personnes pour le déploiement d’Agile à grande échelle.

Une expérience inédite et formatrice

Ces Meet-Up permettent aux étudiants de l’ESGI d’avoir une idée concrète de l’univers informatique, ce qui les encourage à élargir leurs centres d’intérêts et à trouver leur voie en découvrant de nouvelles méthodes de travail et des métiers en lien avec l’informatique mais issus de domaines différents.

Meetup : captiver l’attention des utilisateurs sur un site web

Antoine Pezé, entrepreneur spécialisé en UX, Nicolas Schweyer, responsable UX chez Sully Groupe et Emilie Tossan, auto-entrepreneur en design ont fait l’honneur à l’ESGI de participer à un Meet-Up pour parler de l’étude utilisateurs : point clé du développement UI/UX d’un site ou d’une application.

Etudes des utilisateurs

Il est important de bien connaître le client pour développer un parcours utilisateur qui sera adapté à ces besoins. Cela passe par l’utilisation de nombreux outils. Emilie Tossan a appuyé sur la création d’une personne fictive qui représentera notre groupe, ses besoins et tout ce que l’on souhaite sur son comportement. Ce sont ce qu’on appelle des “personnas”.

Antoine Pezé a ajouté l’importance des questionnaires ciblés et de comment ceux-ci sont réalisés. Des questionnaires sur les attentes et les comportements des personnes sur un site web, qui en fonction de la demande sera pertinent de réaliser en ligne ou bien en présentiel afin de susciter un engouement autour du projet.

Enfin Nicolas Schweyer conclut avec l’utilisation d’un story mapping qui permettra de mettre en visuel les idées, les différentes étapes de l’expérience utilisateur et de prioriser celle-ci. Toutes ces étapes permettent d’organiser les idées et de définir correctement vers quel parcours utilisateur nous pourrons nous orienter afin de capter l’attention de nos utilisateurs.

Conception du parcours utilisateur

Pour Nicolas Schweyer, la conception du parcours utilisateur commence à partir du moment où tout le monde autour de la table en début de projet se comprend. Designer, Client, Développeur et Manager doivent se mettre d’accord sur l’avancée et les idées du projet. Pour ce faire, Emilie Tossan nous indique qu’il existe un langage universel que tout le monde autour de la table comprend, et il s’agit du dessin. En effet, les dessins et maquettes des designers permettent au client de voir comment le prestataire souhaite réaliser le produit et ainsi peut apporter des modifications facilement, et il permettra au développeur de voir vraiment ce qui est attendu par le client et les designer. Cela permettra, avec les informations récoltées sur nos utilisateurs clés de pouvoir élaborer un parcours utilisateur qui sera à la fois attrayant et simple pour nos consommateurs finaux.

Optimisation / Monitoring du parcours utilisateur

 Antoine Pezé nous mentionne qu’il est compliqué d’avoir un suivi complet sur les outils que l’on conçoit à destination d’une autre entreprise. En effet, le but principal étant de concevoir l’application, il n’est pas le but d’optimiser ou d’avoir un suivi sur les statistiques utilisateurs dans ce cas-là. Cependant, Emilie Tossan et Nicolas Schweyer s’accordent sur l’utilisation d’outils d’analytics dans le cadre de projet qui nous appartient. Pour ce faire, il existe de nombreux outils d’analytics qui nous permettront de traquer l’utilisateur sur le site, de connaître ses habitudes, son parcours… Tels que Google Analytics ou encore Hotjar.

Antoine Pezé complète le tout en indiquant une autre solution à savoir l’utilisation de tests personnalisés sur le site web, avec un questionnaire à répondre sur l’utilisabilité de l’application ainsi que de son fonctionnement et de son interface.Il s’agit de tests à direction des cibles principales, qui auront à utiliser l’application à l’avenir. Cela permet d’avoir un suivi, ainsi qu’un retour sur les potentiels axes d’améliorations, et ainsi permettre à nos utilisateurs de se sentir à l’aise sur celui-ci.

Bien entendu, tout cela se rapproche aussi des différents biais cognitifs, nous indiquait Nicolas Schweyer, qu’une grande partie de ces éléments est prévisible par le cerveau humain. Et en effet, il s’agit d’un tout qui permet au développeur de concevoir des applications ayant pour but de captiver l’attention des utilisateurs.

Une expérience enrichissante pour nos étudiants de l’ESGI

“En tant que futur développeur, on est très peu amenés à organiser ce type d’évènement que sont des meetups ou conférences, et par la même occasion rechercher les conférenciers qui vont y participer. Au-delà de l’élargissement du réseau, on a pu faire de très belles rencontres d’un point de vue technique et humain avec nos conférenciers, qui nous auront permis de nous améliorer dans l’organisation du meetup et d’en apprendre davantage sur ce sujet. Malgré la pression et l’appréhension vis à vis de celui-ci, ce fut une très bonne expérience qui nous aura permis d’en apprendre plus sur le sujet, mais aussi qui pourra nous permettre à l’avenir d’en organiser d’autre ou bien encore de tout simplement oser aller échanger avec des personnes du milieu”

–            Raphaël Bessonnier, étudiant en 5ème année d’Ingénierie du Web

 “Ce meetup a été très formateur, la recherche de conférencier ainsi que l’organisation globale du meetup nous a placé de “l’autre côté” des meetups que l’on regardait. En tant que présentateur, l’animation en direct du Meetup m’a fait prendre conscience de l’importance de cette phase de préparation et d’entraînement. Ça a été une expérience enrichissante aussi bien techniquement que professionnellement. A refaire avec plaisir !”

–            Maël Jamin, étudiant en 5ème année d’Ingénierie du Web

Awayke x ESGI : Libérer son potentiel grâce à l’intelligence émotionnelle

L’ESGI a le plaisir d’accueillir Lydia Joer, City Manager Île-de-France chez Awayke et les intervenants des ateliers Awayke chaque jeudi, afin de donner à nos étudiants une opportunité de développer des compétences humaines tout en explorant leur intelligence émotionnelle.

Dans le but d’aider chacun à trouver sa juste place, les intervenants Awayke expliquent que les compétences humaines, également appelées soft skills, sont essentielles pour s’adapter et répondre aux besoins des entreprises. Les compétences techniques (hard skills) ne doivent plus être le seul critère de recrutement et de différenciation d’un collaborateur.

S’engager à motiver l’intelligence collective

Awayke, entreprise sociale au cœur de notre démarche éducative, s’engage à aider chaque jeune à mieux se connaître, à trouver sa voie et à libérer son potentiel.

L’approche se repose sur deux axes, renforcer la connaissance de soi pour affirmer un projet professionnel et développer des compétences humaines qui sont de plus en plus recherchées par les entreprises.
Les ateliers collectifs offrent aux étudiants un espace bienveillant, sécurisant et ludique pour explorer l’introspection et l’intelligence collective afin de mieux nous préparer aux compétences de demain.

Les intervenants guident nos étudiants à travers des thématiques cruciales telles que l’identification du profil de comportement, la communication d’entreprise, la préparation aux entretiens et les principes de la communication bienveillante pour mieux gérer les conflits. Les ateliers permettent aussi aux étudiants de faciliter leurs vies et de faire émerger les réponses qu’ils ont déjà en eux. La pédagogie Awayke s’inscrit dans une dynamique qui permet à chaque étudiant d’exprimer son caractère unique.

Les animateurs Awayke, également appelés Awaykers, sont des facilitateurs qui transmettent des compétences clés et les adaptent selon les besoins. Il est pour eux essentiel que chacun construise ses propres réponses et son avenir avec assurance et bienveillance.

Relever des défis à travers la connaissance de soi

L’atelier propose des solutions aux étudiants pour mieux gérer la gestion du stress, des attentes du quotidien et surtout du temps. Ces compétences, souvent négligées dans le monde académique, jouent un rôle crucial dans le développement personnel et professionnel des étudiants.

Les intervenants Awayke sont passionnés et investis dans le développement personnel, offrant une approche moins traditionnelle et plus adaptée à chaque étudiant. La mission principale des Awaykers est de réveiller en nous la volonté d’apporter au monde ce que chacun a de meilleur en lui.

Les étudiants de l’ESGI s’impliquent activement dans ces ateliers, réalisant qu’ils sont les uniques acteurs de leur vie et de leur avenir professionnel. Grâce à Awayke, ils comprennent qu’il est tout aussi important de développer des compétences humaines que techniques, afin de répondre aux exigences des employeurs.

Permettre aux Étudiants de l’ESGI de devenir Acteurs de Leur Avenir

Awayke a orienté depuis sa création plus de 100.000 jeunes, partout en France.

L’ESGI exprime sa gratitude envers Lydia Joer, l’école considère comme une chance exceptionnelle de pouvoir compter sur son expertise et celle des intervenants pour guider nos étudiants vers un avenir professionnel plus sain. Ces ateliers deviennent ainsi une pièce maîtresse de notre engagement à former des professionnels compétents, équilibrés et prêts à relever les défis du monde de l’IT.

Un aperçu du Futur au CES 2024 à Las Vegas

Plus de 200 000 personnes ont assisté au Consumer Electronic Show 2024 dans les allées du Las Vegas Convention Center et du Venetian Expo du 9 au 12 janvier.

Considéré comme le plus grand évènement du secteur de la tech et la référence pour prendre le pouls des avancées technologiques à l’échelle mondiale, le CES est une exposition incontournable.

Zoom sur certaines solutions vedettes de cet évènement et des technologies qui vont, sans conteste, impacter notre avenir.

Le Stabilisateur GyroGear

Beaucoup d’innovations du secteur de la « AgeTech » émergent pour nous aider à mesure que la population mondiale vieillit.

Les tremblements moteurs sont un symptôme de la perte de force de l’organisme. Ces tremblements, qui se produisent fréquemment chez les patients atteints de certaines maladies comme celle de Parkinson, rendent très difficile l’exécution de tâches manuelles et ont un impact significatif sur leur qualité de vie.

Une solution a été développée par un groupe de recherche de GyroGear à Singapour : un gant contenant un système complexe de capteurs et de contrepoids gyroscopique qui « annule » efficacement la majorité des tremblements musculaires du bras.

Il faut voir cela comme s’il s’agissait de la suppression de bruit sur une vidéo, mais pour le système neuromusculaire. GyroGear va changer la vie de nombreuses personnes s’il tient ses promesses.

Capteur olfactif Intelligent Sharp

Sharp, le fabricant japonais, a finalement été l’une des plus grandes surprises du CES. Une invention remarquable a été créée dans leurs laboratoires à Nara, au Japon : un capteur olfactif.

Bien que nous ayons des microphones et des caméras depuis près de 150 ans, nous n’avons jamais eu d’outil capable de capturer notre sens le plus profondément ancré, l’odorat.

Les tentatives visant à créer des capteurs olfactifs n’ont jamais fonctionné, car nous n’avons pas une compréhension complète de notre propre système olfactif.

En créant un dispositif fonctionnant comme un spectrographe miniaturisé, Sharp a génialement imposé sa solution. L’appareil « inspire » un échantillon et transmet un courant électrique à haute tension, créant ainsi une «?carte?» des composants moléculaires de l’échantillon.

Cette carte qui capture « l’odeur » est numérisée, puis référencée par rapport à un ensemble massif de données d’odeurs que le système de Sharp a été entraîné à détecter, en utilisant l’inférence de l’IA pour produire la correspondance la plus proche et donc la plus probable.

Sharp prévoit actuellement de l’utiliser pour aider les œnophiles à évaluer le bouquet de leurs vins, mais lorsqu’il deviendra plus petit et moins cher, il pourrait être utilisé dans un large éventail de contextes médicaux et de consommation. C’est une excellente innovation et un nouveau nez numérisé.

WIMagine

En 2023, nombreuses avancées ont été réalisées dans les types de bio électroniques qui permettent aux personnes handicapées de marcher.

Une grande partie de ce travail a été menée par l’Université de Grenoble et l’événement a présenté un aperçu rapide de leur interface cognitive. Après une intervention chirurgicale pour être implanté dans la tête, les capteurs fonctionnent davantage comme un ensemble permanent d’électrodes d’EEG qui évaluent le cerveau du patient.

Un signal entre le patient et les systèmes bioélectriques est assuré par ces capteurs. Ce signal permet alors au patient de bouger, de parler et mieux s’exprimer.

Pendant toute la procédure, le système nerveux reste intact, le cerveau n’est pas blessé dans son écran protecteur. De plus, les défenses naturelles du cerveau ne recouvrent pas progressivement les électrodes intrusives, ce qui ne diminue pas leur efficacité au fil du temps.

Le patient passe ensuite des mois à s’entraîner à « parler » avec l’interface EEG et avec son corps. Cela semble être une méthode durable pour redonner des capacités à des personnes qui seraient autrement piégées dans leur propre corps.

Ces innovations sont celles qui nous ont plus attiré l’attention pour cette année. Nous attendons avec impatience ce qui sera présentée l’année prochaine.

À l’ESGI, nous encourageons nos étudiants à suivre les innovations techniques ainsi que les technologies qui y sont associées, car ce sont eux qui devront les créer demain. Et certains commencent même pendant leurs études, en participant notamment à des compétitions comme le Siggraph, qui voit des équipes de l’ESGI sélectionnées chaque année.