L’outil Kubernetes : utilisation et fonctionnalités


Actualité publiée le 1 septembre 2023

Souvent appelé k8s, Kubernetes est un outil incontournable pour gérer les containers dans un projet d’élaboration d’une application informatique. Pourquoi est-il si performant et qu’est-ce qui conduit les experts DevOps à l’utiliser ? 

© Wallpaper Flare

 

 

Kubernetes : le point

 

Kubernetes est une plateforme open source qui permet d’organiser la gestion de containers. L’outil, créé par Google, s’attache à orchestrer les containers informatiques. Kubernetes permet de travailler sur les composants techniques de lancement des applications en intervenant sur les containers, qui offrent de déployer rapidement une application, quel que soit l’environnement informatique de travail. 

 

La technique des containers en informatique a révolutionné le secteur en termes de développement, de déploiement et de maintenance des logiciels. Plus flexibles et légers d’utilisation, ils permettent de créer de nouvelles architectures. On constitue aujourd’hui des applications dans des containers séparés puis on déploie ces containers sur un cluster virtuel ou physique. Dans ce contexte de travail, le besoin d’un outil de gestion et l’orchestration de ces containers s’est fait ressentir. La nécessité de regrouper en un outil l’automatisation du déploiement, du management, du networking ou même du scaling a conduit à la création de Kubernetes. 

 

En 2015, Google lance donc un projet Open Source en vue d’automatiser la gestion des applications basées sur la méthode des multi-containers. Le système coordonne les applications de ce type sur un cluster. La plateforme Kubernetes permet de gérer le cycle de vie complet des applications via des fonctionnalités hautement techniques, comme la prédictibilité ou la scalabilité. 

 

Très polyvalent, Kubernetes fonctionne avec tous les outils de containers, bien qu’il soit principalement utilisé avec Docker. 

 

 

Outil Kubernetes : principes de fonctionnement 

 

Les architectures IT de Kubernetes sont basées sur des concepts spécifiques à l’outil. La plateforme se fonde sur une abstraction principale : le cluster. Il s’agit d’un groupe de machines qui exécutent l’outil Kubernetes en vue de gérer les containers. Chaque cluster de Kubernetes a un master (un système de commande et de contrôle des autres machines qui constituent ledit cluster). Un cluster Kubernetes paramétré en « hautement disponible » réplique les fonctionnalités du master sur toutes les machines à sa charge. Mais un seul master exécute les contrôles de management et les scalings. 

 

Pour aller plus loin, chaque cluster de Kubernetes comprend des nœuds. Ces noeuds sont des machines virtuelles ou physiques qui sont chargées d’exécuter des pods (les objets de base qui sont créés ou gérés par l’outil). Ces pods sont une représentation d’une instance unique de l’application ou un processus en cours d’exécution dans l’outil Kubernetes. Chaque pods est donc constitué d’un ou de plusieurs containers, qui sont tous lancés ou répliqués de manière groupée dans le pod. L’utilisateur de Kubernetes bénéficie donc d’un grand confort de travail : il se concentre sur l’application des pods et non sur les containers dans leur unicité. 

 

L’autre abstraction qui caractérise Kubernetes, c’est le controller, qui permet de gérer la manière dont les pods sont déployés, créés ou même supprimés. En fonction de l’application container à gérer, plusieurs pods sont disponibles. L’outil est aussi basé sur une abstraction dite « le service », qui assure la permanence des applications, même en cas de destruction des pods. L’outil service va décrire la manière dont on peut accéder à un pod via le réseau. 

 

Les autres composantes de Kubernetes font de cet outil une plateforme essentielle en orchestration de containers. Par exemple, le scheduler répartit entre les noeuds les workloads et assure donc l’équilibre entre les ressources de l’application. Ce faisant, le sheduler est une composante qui garantit que le déploiement est efficace. L’utilisateur de Kubernetes peut également utiliser l’outil controller manager, qui assure l’état général du système. 

 

 

 

Pourquoi et comment utiliser l’outil Kubernetes en pratique ? 

Kubernetes est plébiscité par les professionnels qui ont besoin d’une plateforme de containers, d’une plateforme de micro-services ou d’une plateforme Cloud portable. 

 

Dans le milieu de l’ingénierie informatique professionnelle, Kubernetes permet aux entreprises de définir clairement la manière dont les applications doivent fonctionner. Ils sont donc libérés des détails quant à l’implémentation de ces outils. L’outil Kubernetes offre de considérablement simplifier les tâches de développement et d’automatiser des processus chronophages. En augmentant le travail sur le court terme, Kubernetes permet de réduire les effets sur le long terme : l’utilisateur indique à la plateforme comment composer une application en sélectionnant et en modulant un ensemble de containers. Puis l’outil prend seul en charge son déploiement et la synchronisation des éléments entre eux. 

 

Les experts de la Data Science ont également recours à Kubernetes lorsqu’ils sont confrontés aux problématiques typiques de l’ingénierie logicielle. Par exemple, c’est le cas lorsqu’ils doivent surveiller des métriques en cours de production et ont besoin d’un outil flexible. D’ailleurs, les pipelines du Machine Learning sont identiques à celles de développement en intégration contenue. 

 

Google a aussi proposé un outil qui simplifie le déploiement de workflow en Machine Learning sur Kubernetes : Kuberflow. Il rend également ces processus portables et extensibles, ce qui est capital pour le travail des Data Scientists. 

 

 

 

Comment maîtriser Kubernetes ? 

 

En ligne, Kubernetes propose de nombreux tutoriels écrits ou au format vidéo. Par exemple, on trouve une session de formation aux élémentaires Kubernetes en anglais qui permet de commencer à maîtriser l’outil. Toujours sur le net et en autonomie, Kubernetes offre de prendre en main les premières configurations et de tester une application sans état 01: exposition d’une adresse IO et déploiement d’une application d’exemple. 

 

On peut aussi se former au développement d’application avec états grâce à des exemples sur WordPress ou MySQL. Toujours en ligne, le support Kubernetes permet de déployer et d’exécuter en pratique deux exemples d’application avec états. 

 

Naturellement, il est vivement conseillé d’apprendre à maîtriser Kubernetes à l’occasion d’une formation universitaire et pratique spécialisée en ingénierie informatique. L’outil doit être abordé à l’occasion de séminaires professionnels en classe et aux côtés d’un expert du secteur. Il faut aussi apprendre à gérer Kubernetes en pratique et en environnement professionnel. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de choisir une formation en alternance. 

 

L’ESGI propose à ses étudiants des formations de cinq ans en ingénierie informatique selon la modalité de l’alternance qui permet de rapidement maîtriser tous les outils du développement informatique. 

 

Kubernetes est un outil très performant, permettant de gérer de manière simplifiée les containers d’une application. 

Meet-Up : La table ronde autour de l’entrepreneuriat


Actualité publiée le 29 août 2023

Le domaine de l’informatique suscite un grand intérêt pour l’entrepreneuriat parmi les étudiants. Toutefois, il est important de prendre conscience des risques inhérents à cette démarche.  

Afin de guider et motiver les jeunes entrepreneurs, trois étudiants de l’ESGI, Rudro KHAN, Chakil MOUHAMAD et Kassim MOHAMED, en 5ème année en Ingénierie du Web, ont organisé un Meetup sous forme de table ronde, accueillant trois intervenants experts dans le domaine de l’entrepreneuriat.  

L’objectif de cet événement était de prodiguer des conseils et des orientations avisés aux participants, afin de les aider à réussir cette aventure passionnante et stimulante qu’est l’entrepreneuriat. 

Les intervenants étaient Rafi MOUHAMAD, fondateur etdirecteur associé de La Closing Académie, Mujeebur RAHAMAN, fondateur de MyScolet Ibrahima SISSOKO, serial entrepreneur    

 

Est-ce que les échecs sont inévitables dans le domaine de l’entrepreneuriat ? 

Au cours de ce Meet-up, les participants ont eu la chance d’écouter les témoignages de trois intervenants expérimentés dans le domaine de l’entrepreneuriat. Les discussions ont porté sur différents sujets, notamment sur la question de l’échec. Ibrahima SISSOKO a partagé son expérience personnelle, en expliquant qu’il avait connu pas moins de 14 échecs dans le domaine de l’entrepreneuriat avant de finalement réussir. Il a souligné que ces échecs n’étaient pas des défaites, mais plutôt des opportunités d’apprendre et de s’améliorer, et qu’ils avaient été essentiels pour atteindre son objectif de réussite.  

 

Les risques et opportunités, dans le monde de l’entrepreneuriat 

Rafi MOUHAMAD a prodigué des conseils sur la gestion des risques et opportunités dans le domaine de l’entrepreneuriat. Il a souligné que les obstacles sont inévitables, mais qu’il est crucial de les considérer comme des opportunités plutôt que des risques. Les entrepreneurs qui reculent face aux obstacles se concentrent sur les risques, tandis que ceux qui les confrontent voient des opportunités de croissance et de développement. Cette approche proactive est essentielle pour réussir en tant qu’entrepreneur. 

Ce conseil se révèle très utile pour les jeunes entrepreneurs, car cela les pousse à faire preuve d’esprit d’initiative, de créativité mais aussi de développer leur capacité à sortir des sentiers battus, des qualités fondamentales pour réussir dans le domaine de l’entrepreneuriat. Par ailleurs, cela leur enseigne également l’importance de la persévérance face aux obstacles, l’intérêt de ne pas abandonner prématurément, et les bénéfices qu’il y a à persévérer pour trouver des solutions pour avancer dans leur projet. 

L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a-t-elle été un frein ou une opportunité pour les entrepreneurs ? 

Mujeebur RAHAMAN, fondateur de MyScol, a vu l’arrivée de la pandémie de Covid-19 comme une opportunité de développer son entreprise. Sa plateforme de gestion scolaire en ligne a été améliorée avec de nouvelles fonctionnalités pour aider les écoles à assurer leurs cours à distance. Le développement sur mesure de MyScol, avec l’ajout rapide de nouvelles fonctionnalités en réponse aux demandes des clients, a conduit à un excellent retour de ces derniers. Mujeebur RAHAMAN souligne ainsi l’importance d’être à l’écoute des clients et de répondre rapidement à leurs besoins dans l’entrepreneuriat. 

«?Une occasion riche en enseignements 

Ce Meetup a été une occasion riche d’enseignements pour les jeunes entrepreneurs. Les intervenants ont partagé leur expérience et donné des conseils précieux sur la gestion des risques, l’adaptation aux obstacles et l’importance de rester à l’écoute des clients. Ils ont également montré que l’entrepreneuriat peut être une source d’opportunités, même en temps de crise. En fin de compte, ce Meetup a été une véritable réussite et a permis à tous de repartir avec de nouvelles connaissances et une motivation renouvelée pour se lancerdans l’entrepreneuriat.?» explique Kassim MOHAMED. 

 

L’ESGI ne s’arrête pas qu’aux cours magistraux lorsqu’il s’agit de la formation des étudiants, elle innove dans ses projets afin de leur permettre de voir les enseignements sous différentes perspectives. Les Meet-up organisés par ses 5èmes années font partie de ces exercices “atypiques”.  Si ces thématiques vous plaisent, n’hésitez pas à participer aux évènements de l’école, notamment sur la chaîne Twitch de l’ESGI?!  

Web Summit : la plus grande conférence tech au monde ?


Actualité publiée le 23 août 2023

Le Web Summit est un évènement de grande importance, à ne pas manquer pour les passionnés de tech. Il aura lieu à Lisbonne dans le FIL Feira Internacionaldu 13 au 16 novembre 2023. Il est réputé pour être la plus grande conférence tech au monde.  

 

© Wikimédia Commons

 

Qu’estce que le Web Summit ? 

Fondé par Paddy Cosgrave, David Kelly et Daire Hickey, le Web Summit est une entreprise irlandaise, de Dublin à l’origine. Sa première édition s’est tenue en 2009 avec pour thème la technologie de l’internet. C’est à partir de 2016, que les éditions ont commencé à se tenir au sein de la capitale portugaise. 

 

Le Web Summit est un rassemblement international traitant de tous les sujets tech du moment. Il couvre les secteurs de l’informatique, du marketing et de la publicité, de la tech, du numérique, des startups et de l’entreprenariat.  

 

En six ans, ce dernier a connu une croissance titanesque : il est passé de 400 participants à plus de 70000 ! En quelques chiffres, le Web Summit c’est : 1200 intervenants, 1000 conférenciers intervenant sur 4 jours, 1000 investisseurs, 340 partenaires, 170 pays représentés et plus de 2600 journalistes. Toutes ces personnes se réunissent autour d’une unique thématique : l’avenir de la tech. 

 

Parmi ces intervenants et participants sont présents des décideurs politiques, des chefs d’États, des fondateurs et des PDG d’entreprises et de startups à croissance rapide. Le Web Summit est une destination incontournable pour les startups et les entreprises qui souhaitent présenter leurs nouvelles technologies à une échelle internationale. C’est aussi l’occasion pour eux de rencontrer de nouveaux investisseurs et clients et ainsi d’élargir leur réseau professionnel.  

 

 

Au niveau international 

Ce festival tech fait parler de lui un peu partout dans le monde ! En effet, le journal « The Guardian » définit cet évènement de « Glastonbury pour les geeks » (Glastonbury étant un des plus grands festivals de musique et d’art). Forbes en parle comme étant « la meilleure conférence sur la technologie de la planète ». Selon The Atlantic, ce festival est « là où l’avenir va naître » et pour le New York Times, c’est tout simplement « un grand conclave des grands prêtres de l’industrie technologique ».  

Cette conférence ne se tient pas seulement à Lisbonne, mais dans plusieurs pays à travers le monde. Effectivement, il est possible de retrouver le Web Summit Rio à Rio de Janeiro, celui du Qatar à Doha. Dans les mêmes thématiques, l’évènement Collision se déroule à Toronto et RISE à Hong Kong. 

 

 

Pour les mordus de technologie, l’idéal est de suivre une formation complète sur le sujet. C’est ce que propose l’ESGI, grande école d’informatique, basée à Paris. Ce sont des experts du secteur qui assurent les cours afin d’enseigner tous les fondamentaux de l’informatique, de la manière la plus professionnelle possible. Le mode d’apprentissage en alternance permet aux étudiants de se familiariser avec le monde du travail dès leurs années de formation. 

Meet-up : La Découverte de WebAssembly


Actualité publiée le 1 août 2023

Les étudiants de l’ESGI, ont la possibilité d’organiser des Meetup sur des sujets au choix. Quatre étudiants en 5ème année d’Ingénierie du Web, Júlio PEREIRA, Ali RAID, Yacine SOUSSI, Moncef SAIKI, Othmane ELMOHRI, ont mis en place un Meetup portant sur la découverte de WebAssembly. Ils ont convié 4 intervenants, spécialistes du sujet afin d’animer les conférences.  

 

 

WebAssembly se propose comme un nouveau standard du Web, disponible dans tous les navigateurs modernes, destiné à la compilation vers le Web. 

 

JavaScript et WebAssembly vont-ils s’affronter ou s’associer ? Pour le moment, c’est l’association qui prime. 

 

L’énorme avantage de WebAssembly est de permettre de transformer en module WebAssembly des applications écrites en C, C++, Rust, etc. On peut en effet importer un module WebAssembly dans un fichier JavaScript. 

 

Àpartir de là, on peut utiliser des fonctions mises à disposition par ce module WebAssembly depuis un fichier JavaScript. Les promesses sont d’envergure : faire abstraction du langage source en proposant un format de Bytecode, et obtenir des performances proches du natif grâce à une plateforme d’exécution sécurisée, directement intégrée dans le navigateur. 

 

 

WebAssembly & Affichage d’images satellites dans le navigateur 

 

Le premier intervenant était Nicolas Decoster qui a présenté l’un de ses travaux au sein de Magellium, une société de services qui travaille dans le spatial. 

 

M. Decostera une casquette d’informaticien, mais aussi de scientifique puisqu’il s’intéresse et aime énormément les algorithmes, les traitements de données, etc. Il s’est intéressé au web qui est basé sur des standards et, à l’époque de cette recherche pour Magellium, il s’est vite rendu compte que les performances n’étaient pas optimales. 

 

Il a donc eu l’idée de proposer au CNES (Centre national d’études spatiales) de mettre en place une étude pour savoir ce qu’il était possible de faire dans le web en ce qui concerne le traitement de données volumineuses, traitement coûteux, etc. Cette étude commence donc au début de WebAssembly. 

 

Au cours de la présentation, il a mis en avant plusieurs points essentiels?:  

 

  • Ce que l’on peut faire avec (jeux, édition de vidéo ou d’image, application musicale, reconnaissance d’image, VR et AR, etc.) 

  • L’historique du web 

  • Comment compiler du C en JS avec Emscripten (Code généré lent) 

  • Projet Asm.js (Un sous-ensemble hautement optimisable de JavaScript) 

  • L’historique de WebAssembly 

  • Comment cela fonctionne dans le navigateur (Exemple avec différents code C) 

  • Ce qu’il y a sous le capot 

  • La Mémoire de WebAssembly 

  • Comment interagir avec le JavaScript dans le navigateur (Appel du JavaScript depuis WebAssembly) 

  • Finalisation sur l’use case du traitement d’image satellite 

 

Le but de cette présentation était de pouvoir visualiser des images satellite 100% côté navigateur avec des traitements importants. 

 

On peut en conclure que le défi relevé par Nicolas est largement réussi, on est capable d’afficher un fichier distant de plusieurs GO dans le navigateur de façon fluide grâce à WebAssembly. 

 

 

 

WebAssembly & OpenCV 

 

Le second speaker était Ikbel Boulabiar, pour présenter une bibliothèque open source développée par Intel, spécialisée dans le traitement d’images en temps réel intitulée OpenCV. 

 

M. Boulabiar est développeur depuis 10 ans, il a donc beaucoup d’expérience dans ce domaine. Par ailleurs, il s’est lancé dans le freelance en 2018 et a créé sa propre entreprise, Aptum. 

 

Au cours de sa présentation, il a abordé plusieurs points essentiels : 

 

  • Présentation rapide de openCV : Comme décrit précédemment, openCV est une bibliothèque qui date des années 2000. Son but est de faire des opérations simples telles que la gestion de flux de caméra, entrée caméra, segmentation, appliquer des filtres, etc. Elle contient des algorithmes de machine learning 

  • Présentation du projet chez le client : M. Boulabiar a entrepris un projet où il devait faire de la détection de document (passeport, carte d’identité, etc.).Un algorithme simple est utilisé pour savoir si le document est valide selon différents critères. Il faut donc utiliser openCV et le lancer dans le navigateur. Une fois que le document détecté est valide, on le « coupe » proprement avant de l’envoyer vers un serveur. 

  • Présentation rapide de WebAssembly : Comme le précédent intervenant, il a fait un rapide rappel sur l’utilité de WebAssembly : Comment avoir le traitement côté navigateur, comment faire tourner d’autres langages et bibliothèques dans le navigateur, sans tout recompiler en Javascript, pour que cela soit exécutable... 

  • Explication de la compilation en C++ 

  • Explication sur le lancement de openCV : Deux lancements sont possibles : soit via le fichier JS, ou soit le fichier WASM. Il nous montre des exemples de différents fichiers générés après le lancement, avec des explications mettant en avant une compilation du projet. 

  • Le debugging sur openCV : Contrairement à WebAssembly, il est possible de débugger dans le navigateur via des loaders dans la devtools, utilisation de points d’arrêt, etc. Pour terminer avec ce sujet, il abordera les pratiques à mettre en place pour debugger correctement. 

  • Projet deeplearning : M. Boulabiar terminera sur une présentation de son projet sur le deeplearning qui consiste à générer des photos de profils avec un visage. L’algorithme détecte la position des yeux puis centre automatiquement l’image au sein d’un cercle pour avoir une image claire, net et précise. 

 

WebAssembly & Blockchain 

 

Le troisième conférencier était Nicu Vrabii, il s’intéressait à WebAssembly dans l’environnement de la Blockchain. M. Vrabii est un ingénieur logiciel qui est passionné par le Web3. 

 

Pour rappel : le Web3 fait référence à la prochaine génération de technologies internet, qui repose sur une infrastructure décentralisée. Cela signifie quaucune autori centrale ne contrôle ou ne réglemente Internet et que les utilisateurs ont davantage de contrôles sur leurs données et leur vie privée. 

 

Au sein de sa présentation, il a abordé différents sujets tels que : 

 

  • WebAssembly dans l’environnement de la Blockchain 

  • 3 cas d’études et comment WebAssembly aidera à résoudre certains de ces cas dans la Blockchain 

 

 

Les différents cas d’études sont : 

 

  • Résoudre l’hétérogénéité 

 

Il parle ici de l’hétérogénéité dans les langages de programmation de contrats intelligents (smart contracts). 

 

Pour rappel, un smart contract c’est un programme stocké et exécuté dans la Blockchain. On peut représenter cela comme un micro-service, mais un smart contract fournit une meilleure sécurité et de meilleurs filtres. Le code est immuable mais fourni tout de même quelques limitations comme (la taille, le temps d’exécution, le sandboxing : seulement opérable à l’intérieur de la Blockchain) 

 

Il s’est intéressé aux deux plus importants langages de programmation de contrats intelligents qui sont Solidity et Viper qui sont utilisés dans l’écosystème de l’Ethereum. 

 

Le fonctionnement est assez simple?: il suffit d’écrire son code dans ces langages et d’ensuite compiler cela en EVM Bytecode. La majorité des développeurs ne veulent pas apprendre un nouveau langage pour pouvoir utiliser WebAssembly et préfère utiliser des langages existants, plus familiers, comme le C, C++, Rust, etc. 

 

  • Apporter un soutien communautaire plus large 

 

C’est un sujet important, car quand on développe des logiciels et systèmes open source, l’idéal est d’avoir une communauté qui suit derrière. Vous vous en doutez, que dans le monde il n’y a pas beaucoup de gens qui veulent travailler avec du EVM Bytecode que ce soit pour améliorer le standard ou créer des outils autour de cela. 

 

Intervient donc, Wasm qui apparaît avec un support de communauté importante avec des personnes qui viennent de tous les horizons, puisqu’aujourd’hui WebAssembly peut être utilisé avec différents langages 

 

  • Gestion des modèles d’exécution prétentieux 

 

Dans ce dernier point, il a abordé l’exécution des smarts contract comme on a vu précédemment. Si vous souhaitez implémenter l’exécution d’un smart contract, vous devez prendre en compte certaines propriétés à respecter. 

 

Premièrement, l’exécution du smart contract doit être déterministe, donc le même programme avec la même entrée, doit toujours avoir la même sortie. 

 

Deuxièmement, vous devez mettre en place un système de comptabilité pour l’exécution. Cela signifie que vous devez savoir exactement combien vous avez pour faciliter votre transaction. Vous devez aussi être au courant de quand arrêter l’exécution si un coût maximum a été atteint. 

Troisièmement, d’un point de vue sécurité, il faut mettre en place des mécanismes, comme un environnement sandboxé pour avoir une meilleure sécurité. 

 

Pour finir, c’est important d’implémenter un modèle de sécurité de base capacitaire qui signifie qu’à tout moment, que vous savez quelles ressources noncompactes peuvent être utilisées à partir de votre système. 

 

Mr Vrabii conclura que WebAssembly et la Blockchain sont des « meilleurs amis ». Il y a beaucoup d’études intéressantes déjà réalisées ou même des cas d’utilisation de WebAssembly dans la Blockchain sans compter que le Web continue de se développer très rapidement. 

 

 

Exécution de WebAssembly en dehors du navigateur 

 

Notre quatrième et dernier intervenant était Philippe Charrière. Il travaille chez Gitlab où il est Senior Customer Success Enginer ce qui signifie qu’il aide ses camarades en interne quand ils ont des soucis techniques trop compliqués pour leurs clients.  

 

Le but de sa présentation était de comprendre les mécanismes qui permettent d’exécuter WASM en dehors de la VM JavaScript. 

 

  • WASI (mécanisme de base) … Compliqué ou pas ? 

 

WASM a plein de qualités telles que sa rapidité, sa légèreté, pas d’accès aux fonctions systèmes de l’OS, pas d’accès à la mémoire. Par défaut, WASM est « Safe by default » 

 

Mais il serait bien de profiter de tout cela hors du navigateur : intervient donc WASI. Il permettra de faire tourner des modules WASM en dehors du navigateur à partir d’autres hosts via un runtime (application par exemple). 

 

Si on récapitule, pour exécuter du WASM à l’extérieur du navigateur, il faut des runtimes. 

 

  • Comment simplifier cela ?   

 

Il faut utiliser les frameworks par-dessus les runtimes pour faire plus simple via le passage de paramètres ou encore les host functions « toutes prêtes ». 

 

 

Une expérience enrichissante 

 

Júlio PEREIRA revient avec sur l’organisation de cette belle conférence : 

 « Cette expérience fut un véritable défi pour l’ensemble des étudiants puisque trouver des intervenants n’était pas une tâche facile. D’autant plus que le sujet à aborder nécessitait une bonne expertise et donc une recherche plus profonde. 

 

Nous nous sommes serrés les coudes et nous avons utilisé tous les outils en notre possession pour améliorer nos chances de trouver des personnes intéressées pour ce Meetup. Ceci qui s’est avéré très intéressant sur le plan personnel, mais aussi pour l’ensemble des visiteurs d’après les différents retours que nous avons reçus.Pour citer quelques outils : Linkedin, Twitter, DevChat 

 

Ce Meetup a été très enrichissant, nous avons beaucoup appris et cela nous a été d’une grande aide pour nos prochains projets tels que le projet FYC. 

 

Nous conclurons sur un GRAND MERCI à l’école pour avoir mis en place ce projet. » 

 

Organiser des MeetUp permet aux étudiants d’aller à la rencontre d’experts dans leur domaine d’étude. L’organisation et la participation à ce projet leur apporte une perspective de certains sujets différente de celle apportée en cours. 

Ces conférences sont retransmises en live sur Twitch donc n’hésitez pas à y participer  

 

Quels sont les métiers de l’informatique qui recrutent ?


Actualité publiée le 27 juillet 2023

L’essor de la filière informatique n’est plus à démontrer. Digitalisation du travail et de l’économie, utilisation de la domotique au quotidien, voitures intelligentes ou objets connectés, l’informatique est partout et ses enjeux pour les professionnels sont colossaux. Dans ce contexte, quels sont les métiers de l’informatique qui recrutent ? 

 

© Unsplash

Les métiers de l’ingénierie informatique qui recrutent 

Avec le développement du travail à distance et l’émergence de nouvelles solutions de stockage des données, l’informatique prend un nouveau visage et s’appuie considérablement sur le Cloud. Le CloudComputing regroupe en effet de très nombreux métiers de l’informatique qui recrutent considérablement. Ce service informatique, souvent proposé à distance par des entreprises spécialisées, des start-ups ou même des indépendants, séduit de nombreuses structures en raison de sa grande flexibilité. 

 

On considère aujourd’hui que plus de 70% des entreprises en France utilisent un service Cloud. Néanmoins, beaucoup éprouvent encore des difficultés à exploiter pleinement les potentialités de cette technologie, ce qui fait de l’Architecte Cloud un expert très demandé. Son rôle est d’analyser les besoins des professionnels et de déterminer une solution d’hébergement Cloud adaptée à leurs besoins. 

 

Ces professionnels peuvent travailler en agence spécialisée, aux côtés des développeurs logiciel DevOps. Ces derniers exercent un des plus anciens métiers de l’IT et sont toujours activement recherchés par les recruteurs du secteur. Pour accéder à ce type d’emploi, il faut suivre une formation en développement informatique, maîtriser les langages de l’IT, les frameworks, mais aussi et surtout le principe de développement DevOps. Il est basé sur la fusion du développement informatique du produit et de sa mise en opération. Ainsi, présenter un profil DevOps permet de véritablement intégrer le métier. 

 

On peut aussi se spécialiser dans le métier de spécialiste testeur des applications ou des logiciels. Ce technicien du développement informatique décrypte un projet en cours d’élaboration pour trouver les anomalies et les résoudre. Il travaille en étroite collaboration avec l’équipe DevOps et maîtrise parfaitement tous les outils de la filière de l’informatique. 

 

Ces experts de l’IT assurent des missions centrales dans le bon développement de la sécurité, du Cloud et des télécoms des entreprises. À leurs côtés, officient les ingénieurs systèmes, les techniciens réseau ou encore les conseillers du support technique, d’autres métiers de l’informatique qui recrutent.

 

 

Informatique : les métiers de la sécurité qui recrutent 

 

Dans la filière sécurité, l’informatique fait de grands progrès et les recruteurs l’affirment, les besoins en recrutement sont croissants à cause de la forte augmentation des cyberattaques. L’essor télétravail, du phising ou des ransomewares sont également des menaces qui font de l’expert en cybersécurité un métier de l’informatique qui recrute. 

 

L’expert en cybersécurité est donc un technicien supérieur de l’informatique activement recherché sur le marché de l’emploi. Ce professionnel est amené à travailler dans de petites, moyennes ou très grandes structures. On voit également des start-ups spécialisées dans la sécurité numérique se développer, qui recrutent également d’excellents experts. Pour les entreprises, la cybersécurité est donc devenue un pôle capital dont les enjeux sont mesurés très sérieusement.

 

Pour de nombreuses structures, le passage au travail numérique peut s’avérer complexe et difficile, elles prennent donc appui sur l’aide des techniciens supports. Le métier de technicien support fait partie des métiers de l’informatique qui recrutent en ce que cet expert assure un rôle central dans la transition numérique des entreprises. Il accompagne ses propres collaborateurs ou leur offre des services techniques pour les aider à maîtriser l’outil logiciel et à appréhender sereinement l’usage de l’informatique dans leur milieu professionnel. Il intervient également en cas d’incident en opérant en dépannage réseau, d’application ou de serveurs.

 

 

Informatique et analyse des données : les métiers de la Data qui recrutent 

 

Dans le monde de l’informatique et sur le marché du travail, on recrute massivement des Data Analyst et des Data Scientists. Experts du Big Data et de l’exploitation des données numériques, ces professionnels assurent le développement de l’Intelligence Artificielle et la bonne exploitation des données d’une entreprise. Modélisation des data, rapports statistiques, conseils à la prise de décision : les data experts ont un profil complet et varié qu’ils ont développé au fil d’une formation universitaire de haut biveau. 

 

La filière de la Data, de l’IA et de l’IoT dans laquelle exercent les Data Scientists et les Data Analyst recrute aussi des gestionnaires de bases de données, des techniciens de la blockchain et des développeurs spécialisés en Machine Learning. Ces métiers de l’informatique recrutent, car ils assurent une mission de développement des technologies de l’IA et de l’IoT.

 

 

Recrutement dans l’informatique : quels sont les attendus ? 

 

Pour accéder aux métiers de l’informatique qui recrutent, obtenir un poste intéressant et faire carrière, il faut présenter un profil universitaire et professionnel complet. Les recruteurs du secteur apprécient considérablement les étudiants qui ont opté pour un parcours en alternance. Cette modalité d’apprentissage garantit en effet de se former à un haut niveau académique, tout en cumulant de l’expérience professionnelle. 

 

Pour trouver ce type de parcours universitaire, il faut se tourner vers les hautes écoles spécialisées en ingénierie informatique. Si les frais de scolarité peuvent être élevés, c’est dans une école spécialisée qu’il est possible de s’entraîner sur du matériel de pointe et de se former directement sur les outils utilisés dans les métiers de l’informatique qui recrutent. Par ailleurs, l’alternance permet de financer tout ou partie de sa formation par l’organisme d’accueil. 

 

Bien souvent, ces établissements proposent des PGE qui s’articulent autour d’un premier cycle de trois ans qui correspond à un tronc commun et d’un cycle de Mastère qui constitue une spécialisation. Dans ces établissements, ce sont des professionnels de l’informatique qui assurent les séminaires de cours. Ainsi, ils proposent une vision technique et actualisée de leur métier, ce qui permet de mieux s’intégrer au milieu professionnel. 

 

L’ESGI propose de nombreuses spécialités dans l’ingénierie informatique, qui offrent de candidater aux métiers de l’informatique qui recrutent. 

 

 

Dans l’informatique, les métiers qui recrutent se caractérisent par leur haute rétribution. Un technicien en début de carrière obtient en effet un salaire moyen de 3000 euros bruts mensuels. Quant aux ingénieurs informatiques, ils obtiennent en milieu de carrière près de 5000 euros bruts mensuels. 

Le Linux Day


Actualité publiée le 24 juillet 2023

Rencontres, partages et apprentissage sont quelques mots qui définissent les Days organisés par l’ESGI. Kevin CHEVREUIL, étudiant en 5e année de la filière Systèmes, Réseaux et Cloud Computing à l’ESGI a eu l’opportunité d’organiser une de ces journées?: le Linux Day. Linux est un système d’exploitation de type Unix, open source et gratuit. Retour sur cet événement. 

 © Pexels
  • Pouvez-vous vous présenter ? 

Bonjour, je suis Kevin CHEVREUIL, étudiant en 5SRC à l’ESGI. J’ai une passion pour lessystèmes et technologies open-source et le réseau en général. J’aime tout ce qui touche aufonctionnement d’un ordinateur en général. 

 

  • Qu’est-ce-que le Linux Day ? 

Le Linux Day est une journée organisée par des étudiants, membres du staff du Linuxlab, laboratoire Linux de l’ESGI. L’objectif de cette journée est de rassembler des étudiants de l’ESGI, peu importe leur année d’étude et leur filière, ainsi que des externes, au sein d’une même passion, le Linux. 

La nuit, des challenges techniques autour de Linux sont organisés pour permettre aux personnes de relever divers défis techniques qui leur sont proposés. 

 

  • Quelles sont les conférences qui ont eu lieu ? 

Cette année, 4 conférences ont eu lieu, données par les membres du staff du LinuxLab, moi-même et tout co-organisateurs de l’évènement. 

La première, était un retour d’expérience sur la création d’une infrastructure Cloud, présentée par Gabin LANORE. 

La seconde, était une présentation sur les couches basses du démarrage d’un système Linux ainsi que sa personnalisation pour permettre sa non-modification, présentée par moi-même. 

La troisième, était le développement de modules Linux pour permettre d’ajouter des fonctionnalités au noyau Linux, présentée par Anthony FARGETTE. 

La quatrième, était la gestion des services sur les différents systèmes Linux/UNIX, présentée par Andréa BARAHONA. 

 

  • Pourquoi organiser ce genre de journée ? 

L’organisation de ce genre de journée permet aux étudiants et aux externes de se retrouver et d’échanger autour de Linux. Cela permet aussi au laboratoire Linux de l’ESGI d’organiser un événement majeur et faire connaître encore plus le laboratoire au sein de l’ESGI. 

 

  • Pourquoi est-ce intéressant pour les étudiants de participer au Day ? 

Nous pensons que le partage de connaissances est la clé pour progresser, encore plus dans le monde de l’open-source, c’est l’essence même de ce milieu, le partage. Ça permet également de rencontrer d’autres étudiants passionnés par Linux et apprendre d’eux et aider tous les étudiants dans leur apprentissage. 

 

  • Que souhaitez-vous faire à l’issue de votre formation ? 

Je ne le sais pas encore, je pense peut-être passer des certifications techniques dans des domaines qui m’intéressent comme Linux et le Cloud 

 

 

Élément très formateur et apprécié des recruteurs, l’organisation de dayest l’occasion pour les étudiants de mettre en valeur leurs compétences, auprès d’un grand nombre d’amateurs et de professionnels. Se former à l’ESGI, ce n’est pas seulement assister aux cours magistraux et acquérir des connaissances théoriques, c’est aussi se confronter à la réalité du terrain aux côtés d’experts et mettre un pied dans le monde professionnel. Si tout ceci vous intéresse, n’hésitez pas à candidater?! 

Comment devenir développeur d’application ?


Actualité publiée le 21 juillet 2023

Industrie en plein essor, le développement d’applications est un secteur-clé de l’ingénierie informatique, qui recrute massivement et qui bénéficie de potentialités de développement colossales. Néanmoins, il s’agit d’un domaine très technique, qu’il faut aborder suite à une bonne formation universitaire spécialisée. Dans ce contexte, comment devenir développeur d’application ?

 

Dev apps

©Unsplash

 

Développeur d’application : ses missions

Généralement, le développeur d’application travaille à un projet qui sera proposé sur mobile. Néanmoins, il peut également œuvrer à la conception d’une application professionnelle, qui sera utilisée dans le cadre des activités d’une entreprise sur divers postes de travail en réseau. Dans les deux cas, c’est le développeur d’application qui sera chargé de la conception, du développement ou de l’amélioration d’un produit logiciel.

 

Le développeur d’application peut être chargé de trouver une idée innovante et d’ainsi ouvrir un nouveau marché ou de définir des objectifs stratégiques en lien avec les besoins de ses clients. Il effectue donc une analyse technique de son secteur et du marché de niche de son commanditaire pour choisir la technologie capable de développer son idée. Par la suite, c’est lui procède aux phases de test et qui améliore les versions successives de son produit en fonction des retours des utilisateurs et selon la méthode de l’UX Design.

 

Lorsqu’il rédige le cahier des charges de son projet, le développeur d’application doit tenir compte des contraintes de son client. Il fait donc preuve d’une compétence métier et d’une vision véritablement pratique de son propre travail et des besoins de ses commanditaires. Il sait donc déterminer le meilleur langage à utiliser en fonction des objectifs de son projet, de la taille de l’écran d’utilisation, de l’interactivité attendue, etc.

 

 

Les incontournables pour devenir développeur d’applications

Très éclectique, le développeur d’application est capable de faire des propositions adaptées à tous les secteurs de l’économie et de l’industrie : application d’apprentissage, de résultats sportifs, de géolocalisation ou encore d’organisation et de gestion du temps. Il sait aussi travailler sur une grande variété de supports (mobile, tablettes, bornes tactiles, etc.) et utiliser tous les systèmes d’exploitation du marché.

 

En pratique, le développeur d’application écrira le code qui permet au produit de fonctionner. Il maîtrise par conséquent les langages informatiques de pointe et sait travailler sur les dernières innovations technologiques (dont les protocoles de l’Internet des Objets sont incontournables). Par exemple, il doit savoir procéder au déploiement et à l’amélioration de son produit au même titre qu’à sa programmation technique (et utiliser aussi bien POO que JavaFX et Lambda). Il faut également qu’il sache procéder à la gamification de son application, qu’il puisse élaborer les divers design patterns de ses projets et en assurer la sécurisation informatique.

 

 

Pour parvenir à ce haut niveau de technicité, il est attendu du développeur d’application qu’il ait suivi un cursus complet du bachelor au mastère et au sein d’un établissement reconnu en ingénierie informatique. ll peut donc opter pour un mastère Mobilité et Objets Connectés ou Architecture des Logiciels, à l’instar des parcours premium proposés en alternance par l’ESGI.

 

La rétribution du développeur d’application varie en fonction de son expérience. En début de carrière, son salaire se situe aux alentours des 3000 euros mensuels, chiffre qui peut évoluer très rapidement.

Les étudiants de l’ESGI Aix-en-Provence au FIC de Lille


Actualité publiée le 18 juillet 2023

L’ESGI Aix-en-Provence accompagne ses étudiants en Mastère Sécurité Informatique au Forum International de la Cybersécurité.

 

FIC lille

Le FIC est un événement majeur qui rassemble des experts, des professionnels et des chercheurs du monde entier pour discuter des dernières tendances, des défis et des solutions en matière de cybersécurité. C’est une occasion unique pour les étudiants de rencontrer les leaders de l’industrie, de participer à des ateliers pratiques, d’assister à des conférences et de découvrir les dernières innovations en matière de sécurité informatique.

 

Les étudiants Aixois de l’ESGI ont pu profiter pleinement de cet événement pour élargir leurs connaissances et leurs compétences en sécurité informatique. Ils ont participé à des présentations de produits et de services de cybersécurité, ainsi qu’à des ateliers pratiques animés par des experts du secteur. Ils ont également eu l’opportunité de rencontrer des professionnels du secteur et de discuter de leurs projets et de leurs idées.

 

 

Merci au campus Eductive Euralille pour leur accueil également lors de ce séjour Lillois !

Meet-up : Typescript, typer pour mieux scaler


Actualité publiée le 13 juillet 2023

TypeScript gagne en popularité de jour en jour, c’est le langage à utiliser pour créer vos applications full stack si vous vous souciez de la maintenabilité de votre code. 4 étudiants de l’ESGI en Ingénierie du web, Raimbault Fantin, Maziarz Oliwier, Lelong Antoine et Naderi Farid, ont pu interviewer 4 professionnels du milieu. L’objectif du Meet-Up était clair, montrer aux développeurs d’aujourd’hui qu’il est impératif d’utiliser Typescript et d’arrêter de développer des applications en JavaScript vanilla.

 

Typescript 

Introduction à Typescript, par Cédric Boirard 

TypeScript est un langage de programmation qui est un sur-ensemble de JavaScript, ce qui signifie qu’il inclut toutes les fonctionnalités de JavaScript et ajoute quelques fonctionnalités supplémentaires. Il a été développé, maintenu par Microsoft, et est devenu de plus en plus populaire parmi les développeurs web en raison de sa capacité à aider à écrire un code plus facile à maintenir et plus évolutif.

 

L’une des principales caractéristiques de TypeScript est sa prise en charge du typage statique, qui permet aux développeurs de détecter les erreurs dans leur code au moment de la compilation plutôt qu’au moment de l’exécution. Cela permet d’éviter toute une série d’erreurs de programmation courantes et de faciliter le remaniement et la maintenance.

 

Une autre caractéristique importante de TypeScript est sa prise en charge des concepts de programmation orientée objet, tels que les classes, les interfaces et les modules. Cela permet aux développeurs d’écrire du code d’une manière plus organisée et réutilisable, ce qui peut faciliter la création d’applications volumineuses et complexes.

 

Dans l’ensemble, TypeScript est un outil précieux pour tout développeur qui souhaite écrire un code plus robuste et évolutif pour ses applications Web. Il peut être utilisé avec une variété de frameworks, notamment Angular, React et Vue.js, et est devenu un choix standard pour de nombreux développeurs professionnels.

 

 

Json Schema, le défi d’une application entièrement sécurisé par le typage, par François Farge 

JSON Schema est un vocabulaire qui permet d’annoter et de valider des documents JSON. Il fournit un moyen de décrire la structure des données JSON et peut être utilisé pour vérifier qu’un document JSON est valide par rapport à un schéma donné. Cela peut être utile pour s’assurer que les données d’un document JSON sont conformes à une certaine spécification, et peut aider à détecter les erreurs dans les données JSON à un stade précoce.

 

Le schéma JSON est défini en termes d’un ensemble de mots-clés, dont chacun a une signification et une utilisation spécifiques. Voici quelques-uns des principaux mots-clés de JSON Schema :

  • $id : Ce mot-clé définit un identifiant unique pour le schéma, qui peut être utilisé pour référencer le schéma à partir d’autres parties d’un document JSON.
  • $ref : Ce mot-clé est utilisé pour référencer d’autres parties du schéma, ce qui peut être utile pour partager des définitions de schéma communes entre différentes parties d’un document JSON.
  • type : Ce mot-clé est utilisé pour spécifier le type de données d’une valeur JSON, comme une chaîne, un nombre ou un objet.
  • properties : Ce mot-clé est utilisé pour spécifier la structure d’un objet dans un document JSON, y compris les noms et les types de données de ses propriétés.

 

Dans l’ensemble, JSON Schema offre un moyen puissant et flexible de décrire et de valider la structure des données JSON. Il est largement utilisé dans le développement d’API Web et d’autres applications qui reposent sur des données JSON, et peut contribuer à garantir que les documents JSON sont conformes à un schéma spécifié.

 

Pour utiliser la puissance des JSON Schema avec typescript, François nous conseille d’utiliser la librairie json-schema-to-typescript, qui lui permet d’être en constante concordance avec les types au niveau de son back-end et les types au niveau de son front-end. Le but étant de ne garder qu’une seule source de vérité pour nos types.

 

 

Exemple d’un projet en Typescript & MongoDB, par Rafik Kadi 

L’utilisation de TypeScript pour interroger une base de données MongoDB présente plusieurs avantages. Tout d’abord, elle vous permet de tirer parti du système de typage statique de TypeScript, lors de l’écriture de vos requêtes si vous correctement typé votre collection, grâce à TypeScript, vous aurez de l’autocomplétion ce qui peut vous aider à détecter les erreurs dans votre code au moment de la compilation. Cela peut vous faire gagner beaucoup de temps et d’efforts dans le débogage, et peut faciliter la maintenance et la refactorisation de votre code.

 

Deuxièmement, l’utilisation de TypeScript peut faciliter l’organisation et la structure de votre code, grâce à des fonctionnalités telles que les classes, interfaces et modules, qui peuvent être associés aux schémas de votre base de données MongoDB. Cela peut vous aider à construire des applications plus évolutives et plus faciles à maintenir, et peut faciliter le travail sur de grandes bases de code.

 

Dans l’ensemble, l’utilisation de TypeScript pour interroger une base de données MongoDB peut offrir de nombreux avantages, notamment une amélioration de l’exactitude du code, de la maintenabilité et de l’évolutivité. Il s’agit d’une puissante combinaison de technologies qui peut vous aider à créer des applications web puissantes et fiables.

 

Dans sa conférence, Rafik nous parle d’une des features les plus intéressantes concernant Typescript et comment elles peuvent être utilisées avec MongoDB : Les « generics ».

 

Les générics sont une fonctionnalité puissante de TypeScript qui vous permet d’écrire du code qui peut fonctionner avec n’importe quel type de données. Cela peut être utile lorsque vous travaillez avec MongoDB, car cela vous permet d’écrire des fonctions et des classes qui peuvent être utilisées avec différentes collections et documents dans la base de données.

 

Voici un exemple de la façon dont vous pouvez utiliser les génériques avec MongoDB et TypeScript :

 

Typescript code

 

Dans cet exemple, la classe Repository est une classe générique qui peut être utilisée pour créer un référentiel pour une collection spécifique dans la base de données. Le paramètre T type spécifie le type des documents dans la collection, et la classe utilise ce paramètre type pour la propriété collection et le type de retour de diverses méthodes. 

 

L’utilisation de génériques de cette manière présente plusieurs avantages. Premièrement, elle vous permet d’écrire un code réutilisable et flexible qui peut être utilisé avec différentes collections dans la base de données. Cela peut vous faire gagner beaucoup de temps et d’efforts, et faciliter la maintenance et l’évolution de votre application. 

 

Deuxièmement, l’utilisation de génériques peut vous aider à détecter les erreurs dans votre code au moment de la compilation, grâce à la vérification statique des types de TypeScript. Cela peut aider à prévenir toute une catégorie d’erreurs de programmation courantes et faciliter le remaniement et la maintenance de votre code. 

 

Globalement, utiliser des génériques avec TypeScript et MongoDB permet de nombreux avantages, notamment une meilleure réutilisation du code, une plus grande flexibilité et une meilleure correction. Il s’agit d’une puissante combinaison de technologies qui peut vous aider à créer des applications Web évolutives et faciles à maintenir.

 

 

React & Typescript : les avantages, par Melvyn

Voici quelques exemples de problèmes que vous pourriez rencontrer en utilisant JavaScript avec React, mais que vous n’auriez pas si vous utilisiez TypeScript à la place : 

  • Erreurs de type : Un problème courant lors de l’utilisation de JavaScript avec React est de rencontrer des erreurs de type au moment de l’exécution. Par exemple, vous pouvez accidentellement passer le mauvais type de données à un composant « prop« , ou vous pouvez essayer d’accéder à une propriété sur un objet qui n’existe pas. Ces erreurs peuvent être difficiles à déboguer et à corriger, en particulier dans les grandes bases de code. Avec TypeScript, vous pouvez utiliser le système de types statiques pour détecter ces erreurs au moment de la compilation, ce qui peut vous faire gagner beaucoup de temps et d’efforts lors du débogage. 
  • Documentation incomplète ou incorrecte : Un autre problème lié à l’utilisation de JavaScript avec React est qu’il peut être difficile de savoir comment utiliser un composant ou une fonction sans lire l’implémentation. Il peut ainsi être difficile de comprendre comment utiliser une bibliothèque tierce, ou comment intégrer votre propre code à des composants existants. Avec TypeScript, vous pouvez utiliser les annotations de type pour fournir une documentation complète et précise pour vos composants et fonctions, ce qui peut faciliter la compréhension et l’utilisation de votre code par les autres développeurs. 
  • Manque de réutilisation du code et de maintenabilité : Une complication de plus est notable lorsqu’on utilise JavaScript avec React?:écrire du code réutilisable et maintenable n’est pas une chose simple. Cela peut rendre difficile la construction d’applications volumineuses et complexes, ainsi que le remaniement et la mise à jour de votre code au fil du temps. Avec TypeScript, il est possible d’utiliser des fonctionnalités telles que les classes, les interfaces et les modules pour organiser votre code de manière plus structurée et réutilisable, ce qui simplifie la construction et la maintenance de grandes applications React.  

 

Dans l’ensemble, l’utilisation de TypeScript avec React peut vous aider à éviter de nombreux problèmes courants que vous pourriez rencontrer lors de l’utilisation de JavaScript avec React, notamment les erreurs de type, la documentation incomplète et le manque de réutilisation et de maintenabilité du code. C’est une combinaison puissante de technologies qui peut vous aider à construire des applications React plus robustes et évolutives.

 

 

« Ça nous a plu !»

Les 4 étudiants ont relevé un défi de taille en organisant un Meet-up comme celui-ci. Echanger avec des experts de TypeScript, c’est avant tout le moyen d’en apprendre davantage sur ce langage de programmation. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’ils parlent de ce projet : « C’était la première fois que nous organisions une conférence, nous avons eu en moyenne 50 viewers pendant 2h30 ! Animer un live a été un très bon exercice et nous remercions l’ESGI pour ça. Les conférences étaient très intéressantes, leur contenu était de qualité. Nous sommes très heureux d’avoir rencontré ces quatre experts et nous espérons les revoir très vite pour d’autres évènements ! » 

 

Fantin Raimbault, étudiant en Ingénierie du web de l’ESGI 

 

 

Avec l’organisation de ce type de projet, l’ESGI met en avant un mode d’apprentissage plus concret pour permettre aux étudiants d’avoir une approche plus complète de l’informatique. Si tout cela vous intéresse, n’hésitez pas à participer aux évènements de l’école ! 

 

Les évènements Tech 2023 à ne pas manquer !


Actualité publiée le 11 juillet 2023

2023 est déjà bien entamé, mais il n’est pas trop tard pour participer aux évènements emblématiques de la Tech ! Ces salons, conférences et expositions sont les meilleurs moyens de découvrir les nouveautés sur la Tech, l’innovation et l’informatique. Il s’agit également de points de rencontre entre professionnels et amateurs, l’occasion d’élargir son réseauNous vous proposons donc quelques évènements tech à ne pas manquer en 2023 ! 

événements tech 

© Unsplash

Le Grand Bain : 13 septembre  

La French-Tech Aix Marseille vous donne rendez-vous le 13 septembre de 12h à 21h, au Palais du Pharo à MarseilleParticiper à cette journée est l’occasion pour vous de « découvrir, décrypter et agir pour une tech inclusive et durable. ». Conférences, tables rondes, rendez-vous professionnels et soirée networking : tout pour découvrir le monde de la tech et son impact De plus, Le Grand Bain propose une idée inédite pour cette édition : la rédaction d’un Paper collaboratif avec le public, qui serait adressé au gouvernement. 

SIDO Lyon : les 20 et 21 septembre  

Cette année, vous pourrez vous rendre à la 9e édition de SIDO Lyon : deux jours de conférences, workshops et plénières sur les technologies IoT, IA, XR et robotique.  

 

300 exposants, 180 speakers, se réunissent chaque année au SIDO, situé à la Cité Internationale de Lyon pour animer près de 60 conférences sur l’innovation/tech, l’industrie/manufacturing, la data & IoT et plus encore. Sur le même principe, une édition complémentaire aura lieu à Paris les 6 et 7 décembre. 

Big Data & AI Paris : les 25 et 26 septembre  

Cet évènement réuni depuis 12 ans professionnels et passionnés du big data et de l’intelligence artificielle au Palais des Congrès à Paris. Au menu : 350 conférences stratégiques et ateliers, 250 exposants, pour 16 000 participants. Pour animer tout ceci, les organisateurs ont fait appel à des représentants de grandes entreprises : Google Cloud, Microsoft, IBM, Datagalaxy, etc.  

 

Durant ces deux jours d’immersion, il est même proposé des séances de mentoring personnalisées par rapport à vos problématiques professionnelles. Ainsi, ne manquez pas l’opportunité de rencontrer les géants de la tech et d’en apprendre plus avec eux. 

 

L’ESGI a également le plaisir d’être, cette année encore, partenaire du Big Data & AI Paris et tous ses étudiants sont invités à ce bel événement. 

Hub Forum : les 3 et 4 octobre  

Le Pavillon d’Armenonville à Paris accueille cette année l’édition 2023 du Hub Forum « Smart Business – Big Impact » : ces deux jours porteront sur tout ce que vous avez à savoir sur le Digital Business. Au programme : 2 500 décideurs, 50 business cases et 36 masterclass. Il sera possible de faire des pauses networking afin d’échanger sur vos problématiques avec des professionnels. Des business lunch et dîners de gala seront aussi organisés.  

 

Ne ratez pas cette occasion d’approfondir vos connaissances sur le digital business tout en faisant de nouvelles rencontres enrichissantes, inscrivez-vous dès maintenant !  

Cloud Expo Europe Paris : les 15 et 16 novembre  

Il s’agit d’un rendez-vous immanquable sur l’univers du Cloud. Cloud Expo Europe Paris est un salon fait pour les spécialistes du cloud, les managers de start-up, les cadres des grandes entreprises sans oublier les passionnés. Les experts du Cloud et de la tech se réuniront à Paris Porte de Versailles autour de tables rondes, démonstration ou encore présentations de produits. Cloud, DevOps, Cybersécurité, Big Data et IA, Data Center World seront les grands items qui animeront l’évènement. Si ces sujets vous passionnent, inscrivez-vous dès maintenant !

Microsoft Ignite : les 15 et 16 novembre  

Microsoft organise chaque année des conférences en ligne pour les développeurs et les professionnels del’IT. La première fois qu’un tel évènement a été organisé, c’était il y a 30 ans, sous le nom de TechEd et principalement aux Etats-Unis. Aujourd’hui, c’est les 15 et 16 novembre que Microsoft revient avec la Microsoft Ignite. 

 

L’événements rassemblera des experts Microsoft, il sera possible d’échanger directement avec eux. Avec son format en ligne, la Microsoft Ignite s’est faite une place dans le monde de la Tech. Si l’univers de Microsoft vous intéresse, ces conférences sont faites pour vous !

 

 

L’ESGI encourage régulièrement ses étudiants à participer à ce type d’événement pour approfondir leurs connaissances, apprendre différemment, découvrir des insights terrain. Certains élèves participent également à des concours, les aidant ainsi à mettre en valeur leurs compétences techniques. 

200