La vie associative de l’école permet aux étudiants de se consacrer à des activités culturelles, humanitaires ou sociales. C’est également l’occasion de se faire de nouveaux contacts dans le monde professionnel.
La vie associative favorise l’échange et le partage, mais aussi l’esprit d’équipe. Des softs skills très important car, au sein d’une entreprise, la convivialité et le respect de l’autre sont des clés essentielles pour une bonne cohésion et un esprit de solidarité.
Apprendre à se challenger est également crucial au sein d’une équipe, afin de repousser ses limites et de se dépasser dans son domaine. Se fixer des objectifs ambitieux et toujours chercher à les atteindre est un véritable atout.
Grâce à la vie associative, les étudiants développe de façon ludique leur relationnel et leur confiance en soi. Les associations permettent notamment à certains d’entre eux de dépasser leurs craintes et leur timidité.
Parmi la soixantaine d’associations de l’ESGI auxquelles les étudiants peuvent s’inscrire, nous retrouvons notamment :
Le BDE ESGI : Organisation au quotidien de la vie de l’ESGI, coordination des différentes associations étudiantes
Zupdeco : Soutien scolaire à des collégiens issus de milieux défavorisés
Pôle Sport : Activités à vocation sportive telles que le football en salle, la musculation…
Pôle Jeux Vidéo : LAN Party et participation à des compétitions d’e-Sport
Pôle ludique : Organisation de tournois et d’initiation à différentes disciplines (poker, jeux d rôle, cartes Magic…)
Groupes de soutien : Organisation de soutiens et d’échanges de compétences entre étudiants
Faubourg Manga : Diffusion de la culture Manga au sein de l’école
Japonais : Cours d’initiation à la langue et à la culture japonaise par un professeur
ESGI Musique : Groupe de musique qui organise notamment des concerts à l’école
La vie associative est importante au sein de la pédagogique de l’ESGI. L’objectif est de permettre aux étudiants de développer des softs skills qui leur seront très utiles dans leurs vies professionnelles, ou tout simplement de profiter de ce temps pour faire ce qu’ils aiment.
L’ESGI a à cœur de professionnaliser ses étudiants dès le début de leur formation. Ainsi, une semaine de coaching de 12h de cours a été dispensée aux premières années par la Directrice des Relations Entreprises, Pauline Cramaussel, ayant pour sujet les Techniques de Recherche d’Emploi.
Les objectifs de ce type de semaine sont nombreux :
Appréhender le monde de l’entreprise
Découvrir les techniques de recherche d’emploi
Travailler des compétences professionnelles individuelles
Apprendre à s’insérer et s’intégrer sur le marché du travail
Savoir comment négocier un salaire
Pour ce faire les séances ont été divisées en 3 grandes étapes pour un apprentissage efficace.
Etape 1 :
Présentation et travail des outils de candidature : CV, Lettre de Motivation, Profil Linkedin, Mail de Motivation
Technique de recherche d’emploi : comment trouver des offres et comment candidater ? Travail du mail de motivation
Etape 2 :
Découvrir son profil professionnel : Réalisation du test MBTI, travail des forces et faiblesses professionnelles
Travailler son discours professionnel via un cas concret : mise à disposition d’une fiche de poste et rédaction du pitch
La tenue d’un entretien de recrutement : simulation d’entretien, les questions à poser au recruteur, la tenue et l’attitude professionnelles, les relances suite à un entretien
Etape 3 :
S’intégrer sur le marché du travail : Les comportements professionnels à adopter en entreprise, l’organisation de travail, la création de lien avec les collaborateurs
Mise en perspective des évolutions professionnelles dans les métiers de l’IT
A la fin de cette session de coaching, les étudiants ont été évalués sur le Pitch, un discours professionnel d’entretien. Cela leur a permis d’avoir toutes les clés, pour se lancer dans le monde du travail en toute quiétude.
En informatique, le conteneur (ou software container) est un espace dédié au test des applications qui consiste en un environnement isolé offrant de regrouper des données ou des informations en fonction de grandes catégories. Il est donc très utile afin de détecter les failles ou les dysfonctionnements lors de l’élaboration d’un produit digital.
Conteneur informatique : principe et fonctionnement
Le principe de base du conteneur informatique est de conserver des données spécifiques dans un espace clos. Pour y parvenir, ce dispositif élabore un protocole d’accès restrictif. C’est un outil qui utilise le système d’exploitation de l’ordinateur sur lequel il est installé. Bien plus pratique que la machine virtuelle (qui dispose de son propre système d’exploitation), le conteneur a néanmoins une puissance moindre. C’est cependant une solution beaucoup plus flexible, qui demande peu de maintenance et a l’avantage d’être léger et compact.
Le conteneur informatique est souvent rapproché de la machine virtuelle, en ce que les deux dispositifs font appel à la virtualisation. La principale différence tient au volume que peuvent atteindre les machines virtuelles, qui comprennent, pour chaque application, une image du système d’exploitation, des bibliothèques, etc. Avec un conteneur informatique, l’application imagine qu’elle dispose pleinement et uniquement pour elle de l’intégralité du système d’exploitation.
En pratique, le conteneur regroupe le code d’application, les fichiers d’utilisation, les bibliothèques et les dépendances nécessaires pour élaborer le produit.
Pourquoi utiliser un conteneur informatique ?
Les méthodes actuelles du développement de logiciel font intervenir divers corps de métier, chacun spécialisé dans une branche de l’élaboration des produits informatiques. Ces techniques, très performantes, ont de plus en plus recours au concept de conteneurisation.
La technique du conteneur permet de minimiser ou de solutionner rapidement les problèmes que rencontre une application lorsqu’elle est changée d’environnement. Ces erreurs peuvent notamment provenir de différences dans les fichiers source, comme la bibliothèque ou les dépendances. Grâce à cette technique, les développeurs peuvent opérer chacun sur un élément capsule de l’application et les mettre en commun de manière plus performante.
Le conteneur informatique présente aussi l’avantage de la rapidité et de la flexibilité. Il n’est pas nécessaire de démarrer le système d’exploitation pour l’utiliser, ni de charger les bibliothèques, ce qui rend le dispositif très efficace : il démarre en quelques secondes seulement.
Quelles sont les principales applications d’un conteneur informatique ?
Il existe de nombreuses applications des conteneurs informatiques, comme :
Les applications Cloud natives, qui utilisent les conteneurs pour appliquer un modèle opérationnel qui sera le même, quels que soient les environnements (clouds publics, privés et hybrides).
Le Lift-and-shif. Quand les entreprises souhaitent migrer leurs logiciels de travail dans le Cloud, il est possible qu’elles ne désirent pas réécrire l’intégralité des applications existantes sur lesquelles elles travaillent déjà. Le conteneur leur offre de transférer ces supports dans le Cloud sans en modifier le code.
Le Machine Learning, qui effectue des prédictions en fonction des calculs issus des données analysées par la machine. Les conteneurs ont la possibilité de rendre les applications d’apprentissage automatique véritablement autonomes pour qu’elles évoluent dans tous les environnements.
Avec l’ESGI, les étudiants en ingénierie informatique apprennent tout des conteneurs : élaboration, utilisation et développements futurs.
Souvent, les professionnels du secteur conseillent à leurs clients d’intégrer une solution conteneur à un dispositif complet d’instruments techniques comprenant des outils d’orchestration, de sécurité et de DevOps.
Comme chaque année, le BDE et les équipes de l’ESGI ont organisé une semaine de cohésion pour commencer en beauté. Le but de ces journées d’intégration vise à favoriser l’échange et l’entraide entre nouveaux étudiants et «anciens» étudiants.
Du 19 septembre au 22 septembre, l’école a accueilli de nombreuses activités qui ont fait l’unanimité auprès des étudiants et du personnel de l’école.
Les lundi et mardi, un «puissance 4» géant, des chaises musicales, des courses en sacs, des combats de sumos gonflable, du basket gonflable ont mis permis aux étudiants de se défier et de montrer leurs capacités sportives. Des séances Mario Kart ont également été proposées durant ces deux premiers jours pour permettre aux étudiants de se «reposer».
Les mercredi et jeudi, un duel élastique géant a accueilli de nombreux étudiants qui ont parfois même affronté l’équipe pédagogique de l’école. Et pour occuper les autres, des combats sur Smash étaient mis en place en même temps.
Les associations de l’ESGI au cœur de cette semaine
Afin de permettre aux étudiants de s’épanouir personnellement lors de leurs études, les associations de l’ESGI se sont réunies lors d’un « forum des associations» afin de présenter aux étudiants les nombreuses possibilités d’activités annexes possibles à l’école et recruter de nouveaux membres. La vie associative est au cœur de la pédagogique de l’ESGI qui permets aux associations de se réunir sur un temps dédié le jeudi après-midi.
Zoom sur quelques associations de l’école :
L’association League of Legend, qui se réunit pour organiser des sessions de jeu mais qui a également développé un partenariat avec Riotqui leur fournit des dotations
L’association AirSoft, qui organise des séances d’AirSoft avec les membres de l’association
L’ESGirls, qui permet d’aider les femmes à mieux s’intégrer dans le milieu de l’informatique et à l’école, notamment par l’intervention de professionnelle du secteur de l’informatique qui viennent prodiguer conseils et bonnes pratiques
Enfin, pour clore cette semaine riche en émotions, une chasse au trésor géante a été organisée dans l’ensemble de l’établissement, à base de QR codes et d’énigmes informatiques à résoudre.
La blockchain et le WEB 3.0 : peuvent-ils véritablement révolutionner Internet ?
Actualité publiée le 4 octobre 2022
La nouvelle génération de l’Internet, le fameux web 3.0, basé sur un concept libertaire et révolutionnaire d’un nouveau net indépendant et son outil phare, la blockchain, font constamment parler d’eux. Ils promettent un web affranchi des grandes entreprises et des institutions au pouvoir et à la portée de tous. Qu’en est-il en pratique et s’agit-il véritablement de nouveautés capables de révolutionner l’Internet d’aujourd’hui ?
Web 3.0 : le point sur l’expression
Le web 3.0 est la nouvelle version de l’Internet tel qu’il est connu aujourd’hui. Seulement, désormais, il se veut plus décentralisé du pouvoir des géants du net et plus indépendant des gouvernements étatiques. C’est en ce sens qu’il est étroitement lié à la blockchain, outil central de son développement et base technique garantissant son autonomie.
L’expression n’est pas si jeune, puisqu’on la date d’un post de 2014 de Gavin Wood, cofondateur de la blockchain Ethereum. Il cherchait à imaginer un Internet post Snowden, suite à la fuite des données les plus importantes de l’histoire du renseignement américain.
Ainsi, le web 3.0 est le troisième moment de l’évolution de l’Internet. Il ferait naturellement suite au web 1.0 (qui consistait en un agrégat de pages rudimentaires utilisées pour l’accès à l’information) et au web 2.0, qui correspond à l’ère de la circulation du contenu et de la démocratisation du net. La version 3.0 se veut la synthèse de ces deux précédents moments en rendant à l’internaute son indépendance et en profitant des innovations technologiques et du confort qu’elles apportent dans la navigation.
Pourquoi passer au web 3.0 ?
Les abus des géants du web ont conduit de nombreux internautes à se défier de la puissance des grandes entreprises. Les attaques des pirates Internet ainsi que les scandales de la surveillance digitale ont renforcé cet état de fait. Cependant, le web 3.0 est parvenu à émerger grâce notamment à l’appétence des internautes pour la nouveauté : c’est bien simple, on ne veut pas passer à côté de la nouvelle révolution Internet. Le succès du web 3.0 est donc soutenu par le FOMO (Fear of Missing Out), qui a déjà contaminé la majeure partie de la population. Ainsi, le web 3.0 bénéficie déjà d’investissements colossaux, notamment dans des startups qui se réclament de la nouvelle mouvance.
C’est que l’indépendance que promet le web 3.0 sert à des objectifs plus grands, souvent égalitaires et révolutionnaires. On voit par exemple de grands investisseurs souligner que le web 3.0 et son système de vente de NFT permettrait de mieux rémunérer les artistes. Ce faisant, ces experts du digital mettent en exergue les dérives des géants du net, comme Spotify (en l’espèce), dont le système de rémunération est vertement critiqué.
D’autres critiquent ouvertement le Web 3.0, soulignant que les acteurs de ce Nouvel Internet sont les mêmes que dans le web 2.0.
Blockchain : le web 3.0 devient-il concret ?
En pratique, le web 3.0 se concrétise dans l’utilisation de l’outil blockchain. Cette chaîne de blocs permet une décentralisation de la certification des échanges en ligne. C’est un registre dont les pages prennent la forme de blocs sécurisés enchaînés entre eux. À chaque nouvelle transaction, un nouveau bloc est créé qui vient se lier aux autres. Cette chaîne prend alors la forme d’un historique complet des échanges, qui ne peuvent plus être modifiés ou falsifiés par une autorité. En effet, la validation des interactions est collectivement validée par tous les ordinateurs qui composent le réseau de la blockchain. Les transactions ne requièrent alors ni la confiance, ni l’adhésion, ni la validation d’un organe central.
De ce concept, naît la blockchain la plus connue : le Bitcoin (en 2008). La naissance de cette cryptomonnaie poursuit la volonté de s’affranchir du monopole étatique et des agences bancaires sur les places financières. Cette révolution de la blockchain, intrinsèquement basée sur les principes du web 3.0 engendrera d’autres propositions comme Solana, Tezos, etc. Les projets de ces outils sont multiples, ils prennent la forme de cryptomonnaies, de NFT ou encore de réseaux sociaux décentralisés. Mais le principe reste le même : éviter la confiance en l’organisme central et proposer un réseau égalitaire de certification anonyme.
Désormais, tout projet digital s’appuyant sur une blockchain se trouve relever de l’univers du web 3.0.
Blockchain et web 3.0 : des critiques acerbes
Attention, néanmoins, certains aspects du web 3.0 sont critiquables, notamment sa décentralisation qui, dans les faits, tend déjà au monopole. Par exemple, l’entreprise Yuga Labs détient 3 des colletions de NFT les plus connues au monde et oblige les utilisateurs à passer par ses plateformes d’achat. Ainsi, on voit déjà des monopoles émerger dans les échanges utilisant la blockchain, ce qui contredit le principe d’indépendance du web 3.0 et alimente la critique que ce nouvel Internet.
L’autre point de conflit vis-à-vis du web 3.0 et de la blockchain, c’est leur complexité. En effet, comprendre leur fonctionnement et les utiliser ne sont pas des actions à la portée de tous les internautes, bien au contraire. L’extrême technicité technologique des blockchains les rend dans les faits très fermées. Pour rendre ces outils accessibles, on voit l’espace web 3.0 s’organiser naturellement autour de plateformes. Ce qui fait revenir cette nouvelle version du net à l’état de fait duquel il cherchait à s’extraire : le monopole du service Internet.
Enfin, il est nécessaire de mentionner le nombre colossal d’abus et d’arnaques en ligne qui ont émergé à l’essor du web 3.0, sans oublier la multiplication des bulles spéculatives et les dangers qu’elles représentent. Cette situation n’est pas sans rappeler le syndrome du FOMO qui a conduit de nombreux particuliers à adopter le web 3.0 : la volonté d’être constamment « sur le coup » pousse les investisseurs à se lancer éperdument dans les nouveautés technologiques, comme les blockchains. On voit alors que de nombreux services gratuits et libres du web 3.0 deviennent payants, revenant de nouveau aux principes décriés du web actuel.
Très jeune, le web 3.0 subit des changements quotidiens, ce qui rend sa définition complexe et difficile à stabiliser. Il en va de même de la blockchain, dont sa version la plus connue, le Bitcoin, rencontre le succès et est taxée de bulle spéculative. L’ESGI étudie au quotidien ces dynamiques et offre à ses étudiants un enseignement actualisé, qui reflète parfaitement les leviers de développement et les problématiques de l’ingénierie informatique d’aujourd’hui.
Rêve idéaliste ou véritable révolution structurelle du net, le web 3.0 et la technologie de la blockchain continuent d’évoluer et de faire parler d’eux.
Les 14 et 15 septembre dernier, l’ESGI organisé deux Speed–Meetings 100% online afin de réunir des étudiants en recherche d’alternance et des entreprises ayant des offres à pourvoir. L’objectif est simple : permettre aux étudiants de rencontrer différentes entreprises sur une même journée et aux entreprises de recruter plusieurs alternants et de voir différents profils.
Les journées de l’opportunités
Une centaine d’étudiants se sont inscrits aux Speed-Meetings de septembre. Un défi intéressant pour eux, et leur future carrière professionnelle.
Le mercredi 14 septembre, le Speed-Meeting était dédié aux étudiants de 1ère et 2ème année. Ils ont eu la possibilité de rencontrer des recruteurs de différentes entreprises afin de d’initier ou de poursuivre leur professionnalisation.
En quelques chiffres :
20 entreprises inscrites comme APHP, SPIE, SALVIA DEVELOPPEMENT ou encore OPCO MOBILITES
Déjà 4 recrutements actés
22 offres à pourvoir
De nombreux types de poste comme Développeur full stack junior, Technicien support, Technicien HelpDesk, Développeur junior
Le jeudi 15 septembre, le Speed-Meeting était dédié aux 3ème, 4ème et 5ème année et ce n’est pas moins de 73 entreprises qui étaient présentes. Parmi elles, nous pouvons citer Cloud Temple, AISI, Société Générale, Saint Gobin, Orange Cyber Défense, MODIS, EUROCLEAR, SAASWEDO, TRIMBLE, STIME LES MOUSQUETAIRES ou encore UNBLOCKED.
80 offres d’alternances ont été proposées pour des postes tels qu’Ingénieur Support Linux, Ingénieur DevOps, Administrateur Systèmes Réseaux, Data Scientist, Développeur C++, Développeur Fullstack, Développeur Web Mobile, Consultant AMOA, Data Engineer, Data Protection Officer, Ingénieur Sécurité, Développeur logiciel Blockchain, Développeur Web/Blockchain, Ingénieur Système et Sécurité ou encore Développeur C#.
En amont de ces Speed-Meetings, les étudiants sont coachés par leur référent Relation Entreprise pour réussir au mieux leur entretien. Ces coachings abordent aussi bien la création de CV que la posture en entretien et la présentation du parcours scolaire et professionnel.
Au fil des ans, de plus en plus d’entreprises font confiance à l’ESGI pour recruter leurs alternants, qui bénéficient d’une formation complète et professionnalisante.
Ces journées sont très importantes pour les étudiants et les entreprises, car de nombreuses alternances débouchent sur des offres d’emploi à la fin du cursus scolaire.
Le prochain Speed-Meeting aura lieu le 20 octobre, avec de belles opportunités à saisir. Un recrutement dédié de plusieurs entreprises pour les 1ère et 2ème année aura également lieu le 27 octobre.
Rencontre avec Kévin Chevreuil, un étudiant de l’ESGI en 5ème année, passionné d’informatique. C’est avec enthousiasme que Kévin s’est prêté au jeu de l’interview.
Peux-tu te présenter?
Je me nomme Kevin CHEVREUIL j’ai 26 ans et je suis étudiant à l’ESGI depuis ma première année post-bac.Je suis actuellement étudiant en filière SRC (Systèmes, Réseaux et Cloud Computing) en 5ème année. Je suis spécialisé dans les systèmes, et particulièrement l’open-source. Je travaille aujourd’hui comme consultant spécialisé dans l’open-source et la sécurité des systèmes open-source dans mon alternance.
Pourquoi as-tu choisi l’ESGI ?
Je n’avais entendu que du bien de l’ESGI pendant mes années de bac pro et, après avoir fait une journée portes ouvertes à l’ESGI, j’ai été convaincu par la qualité de l’enseignement. Je savais aussi que j’allais pouvoir apprendre encore plus grâce à l’alternance possible dès la première année et ne pas me soucier du financement de mes études.
Pour moi, c’est cela qui a fait la différence avec d’autres écoles. Le fait qu’il y ait 9 filières et la diversité des profils techniques sont aussi un atout pour l’apprentissage !
Qu’est-ce qui t’a poussé à choisir le cursus informatique? Et ta filière?
Depuis mon plus jeune âge, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je veux faire ça. Quand j’ai eu mon premier ordinateur personnel, j’ai commencé à «bidouiller» les systèmes pour comprendre leur fonctionnement, puis j’ai découvert le monde de GNU/Linux. C’était une révélation. J’ai orienté mes études et le choix de la filière en ce sens. Grâce à la filière SRC, je peux perfectionner mes compétences en systèmes, notamment grâce aux divers projets pédagogiques à réaliser pendant la formation, projets qui sont souvent libres et laissent du temps pour expérimenter des choses.
Sur une semaine combien d’heures de cours as-tu ?
Cela dépend des semaines. En moyenne, je dois avoir 35 heures de cours par semaine. Aucune semaine n’est pareil.
Ces derniers te permettent-ils d’être à 100% autonome quand tu es en entreprise ?
Les cours dispensés à l’ESGI donnent une base de connaissance pour développer des compétences sur les technologies recherchées sur le marché du travail. Cependant, ce qui fait la différence, c’est l’investissement de temps et la rigueur dans le travail pendant et en dehors de la formation qui permettent de devenir autonome rapidement. Aujourd’hui, je suis en autonomie quasi complète dans mon alternance grâce à cela.
En quoi consiste le cours «Docker et DevOps»? Qu’apprends-tu ?
Le cours Docker et DevOps est un cours durant lequel on apprend les fondements des technologies de conteneurisation (particulièrement Docker) et mouvance DevOps. Ce cours est organisé avec une grande partie pratique permettant de mettre en œuvre la partie théorique précédemment enseignée. J’ai particulièrement aimé ce cours, le formateur est très pédagogue et, à la fin du cours, nous avons de bonnes connaissances sur cette technologie. L’objectif du cours est de pouvoir déployer et construire n’importe quelle image Docker, avec ou sans image de base. C’était très enrichissant, j’ai appris beaucoup lors de la construction d’images sans image de base.
Quelle matière préfères-tu et pourquoi?
Je ne pense pas être très objectif pour répondre à cette question, mais je préfère les cours de Linux et virtualisation open-source. Ces cours me passionnent car étant adepte d’open-source, je suis naturellement plus attentif dans ces cours. Mais toutes les matières sont intéressantes, que ce soit réseaux, virtualisation ou sécurité, car chaque cours apporte des compétences importantes, peu importe le secteur choisi en fin d’études.
Kévin, si l’école t’a mis des paillettes dans les yeux, que conseillerais-tu à un futur étudiant?
Je conseillerais à toutes les personnes qui veulent se lancer dans l’informatique et ayant envie de faire leur cursus à l’ESGI de se lancer. C’est une belle aventure, sans regrets pour ma part. Intégrer l’ESGI demande de la rigueur et de l’organisation, nécessaires pour assurer la réussite de ses études au sein de l’ESGI, rigueur qui s’apprend au quotidien !
Tu es libre de choisir «le mot de la fin», lequel choisis-tu?
Merci de m’avoir proposé cette interview, j’espère qu’elle apportera quelque chose à chaque personne qui la lira !
Un bug informatique correspond à une différence technique entre le comportement attendu d’une application logicielle et ce qui est en réalité obtenu de sa part. Lorsque les développeurs et les programmateurs sont face à ce cas de figure, il leur appartient de déboguer leur application : chercher l’origine du bug et la corriger. Comment font-ils ?
Identifier le bug informatique
C’est la première étape de la correction, ou du débogage. Il est évidemment plus aisé de corriger une erreur après l’avoir identifiée. Pour parvenir à la trouver, il faut observer et comprendre la logique interne au bug.
Pour y parvenir, les professionnels de la programmation s’attachent à reproduire le bug (ou plus exactement les conditions qui ont conduit le logiciel à bugger). Il leur faut donc obtenir le maximum d’informations sur l’état du système au moment où l’erreur est avenue. Les développeurs utilisent alors les logs, qui permettent de retracer les étapes d’utilisation et de suivre le processus jusqu’au déclenchement de l’erreur.
S’ensuit la compréhension technique du bug. Attention, néanmoins : l’identification des processus techniques qui ont conduit au bug ne permet pas toujours de pleinement le comprendre. Il s’agit pour les programmateurs de déterminer le comportement attendu, pour mieux définir en quoi la situation est problématique. Ils se réfèrent alors à la documentation autour du projet, comme le cahier des charges par exemple.
Il faut ensuite délimiter l’erreur, afin de localiser la partie précise du code qui pose problème. On identifie alors le moule et on recherche la ligne qui cause le bug. Cela permet alors d’auditer le code, ou d’inspecter les autres parties pour vérifier les interactions avec l’intégralité de l’écriture et la partie problématique.
Comment corriger un bug informatique ?
Une fois l’erreur définie, comprise et délimitée, il est important de la corriger, ce qui fait partie des missions des développeurs et des programmateurs. Naturellement, un code défectueux ne peut être considéré comme corrigé s’il n’est pas plusieurs fois testé.
Les professionnels reproduisent alors le contexte technique leur ayant permis de repérer le bug et vérifient qu’il n’y a pas une nouvelle erreur ni régressions. Le risque est en effet de créer de nouveaux bugs informatiques en modifiant le code de base. Au passage, les professionnels s’attachent également à nettoyer le bug, ce qui consiste non seulement à corriger les erreurs d’écriture du code, mais également à l’améliorer.
Enfin, dans le cadre de projets DevOps pour maintenir une information saine entre les divers développeurs d’une agence, il est important de signaler le bug. Les rapports de bug comprennent sa description, les causes, le comportement attendu du logiciel et sa résolution.
Apprendre à résoudre les bugs informatiques nécessite donc de maîtriser les principaux langages de programmation et de savoir comment opérer techniquement. La méthode des développeurs s’apprend en école d’ingénierie informatique et par la pratique professionnelle. C’est pour cette raison que l’ESGI propose à ses étudiants un excellent niveau d’enseignement et de nombreux stages en entreprise.
L’assistance informatique est le domaine qui gère les bugs des particuliers comme des professionnels. Les plus courants sont des symptômes de lenteur, une attaque de virus, des redémarrages intempestifs ou des applications qui quittent seules.
Quels usages de la Réalité Augmentée dans les métiers de l’informatique ?
Actualité publiée le 23 septembre 2022
La technologie de la réalité augmentée évolue considérablement. Sa dimension technologique en fait à la fois un outil numérique de pointe et une niche de l’ingénierie informatique à exploiter à l’avenir. Quelles sont les interactions déjà présentes entre les métiers de l’informatique et la RA et quels sont les enjeux à envisager de ces nouveaux liens ?
Réalité augmentée et maintenance informatique
Dans la maintenance informatique, ainsi que dans l’entretien industriel, la réalité augmentée permet de simplifier considérablement les opérations techniques et d’éviter les erreurs. Plus concrètement, avec la réalité augmentée, le technicien informatique peut simuler ses opérations de maintenance et visualiser en direct le résultat qu’elles engendreront.
Puisqu’elle suppose un lien constant avec une base de données active, la technologie de la réalité augmentée permet également d’accéder à de très nombreuses informations : plans de l’architecture réseau, listing des erreurs précédentes, voire compte rendu des attaques passées et plans de remise en action.
Cloud Computing et réalité augmentée
Le milieu professionnel s’accorde à dire que le futur de la réalité augmentée se situerait dans le cloud. L’AR Cloud permet en effet de construire et de maintenir un jumeau numérique 3D du monde réel (sur lequel s’appuient les applications de RA pour y intégrer des éléments digitaux à visualiser). La technologie Cloud permet de mettre à jour en continu et en temps réel ce monde virtuel et de le partager à très large échelle.
La très haute complexité des calculs nécessaire à la création et au maintien de ce monde numérique rend également nécessaire le recours au Cloud, surtout si les industriels souhaitent développer l’autonomie des dispositifs de RA.
Les interactions entre Cloud et RA engendrent de très nombreux usages possibles, pour les professionnels et les particuliers : industrie 4.0, domaine de la santé, Internet des objets, construction 4.0, etc.
Management et conseil en systèmes d’information : les usages de la réalité augmentée
Les experts du management et du conseil en systèmes l’information utilisent déjà en grande partie la technologie de la réalité augmentée. En effet, elle leur permet de produire des explications très concrètes, visuelles et compréhensibles par tous, quel que soit leur niveau d’expertise dans le domaine informatique.
C’est aussi un excellent outil afin de conceptualiser les systèmes et d’en visualiser le réseau à créer.
Réalité augmentée et formation des ingénieurs en informatiques
C’est un fait, la réalité augmentée permet de faire de considérables progrès dans la formation professionnelle. Les applications de RA offrent aux étudiants de s’entraîner en pratique dans des conditions semblables à la réalité. Ils peuvent par là même apprendre par le biais d’essais et d’erreurs (sans conséquence aucune pour les systèmes d’informations véritables) et mémorisent ainsi mieux le contenu des enseignements.
Il en va de même de la recherche : développer de nouvelles applications ou poursuivre les innovations peut tout à fait s’effectuer via une interface de réalité augmentée.
Réalité augmentée et développement web
Au titre des métiers de l’informatique susceptibles de puiser du dynamisme et du développement grâce à la réalité augmentée, le développement web n’est pas en reste. On voit de nombreux sites internet proposer des expériences immersives et interactives sans besoin pour les internautes de télécharger des applications de réalité augmentée. Des éléments 2D ou 3D virtuels sont alors immédiatement incorporés à l’environnement numérique du visiteur. Naturellement, le secteur du développement et de la programmation d’application de réalité augmentée est en plein essor.
Pour intégrer de la réalité augmentée aux sites web, les experts en développement et programmation utilisent des SDK. Ces kits de développement logiciels professionnels consistent en des ensembles d’outils fournis avec une plateforme matérielle, un système d’exploitation ou un langage de programmation propre à développer la réalité augmentée sur les plateformes en ligne. Les professionnels utilisent d’ailleurs des SDK divers pour la navigation mobile et les sites sur desktop, ce qui génère une nouvelle spécialité dans le développement informatique.
En effet, la réalité augmentée est devenue une technologie incontournable dans le marketing, la communication et les ressources humaines de très nombreuses entreprises, tous secteurs confondus. Ces professionnels ont besoin de pouvoir s’appuyer sur une offre de produits de RA spécifiquement élaborés : contenus interactifs pour les musées, packaging et produits interactifs, visite virtuelle d’un bien immobilier, etc. Les programmateurs informatiques doivent donc parfaitement connaître la technologie de la réalité augmentée et faire preuve d’une compétence métier leur permettant de bien cerner les attentes de leurs clients et d’adapter leurs propositions d’application à leur secteur d’activité.
Réalité augmentée et jeux vidéo
Les implications de la réalité augmentée pour les métiers de l’informatique et du jeu vidéo sont également considérables. Dans ce contexte, la réalité augmente vise à plonger le joueur dans l’univers fictif du jeu. S’il existe des CMS de RA en ligne (dont le principe est copié des célèbres CMS pour les sites web), les professionnels du jeu vidéo suivent des formations spécifiques afin de développer et d’intégrer la réalité augmente à leur projet de jeu.
La blockchain : une niche pour la réalité augmentée
Sans rapports a priori, la blockchain et la réalité augmentée se trouvent, au contraire, être deux disciplines de l’informatique au fort potentiel combiné. En effet, la blockchain consiste en un système de stockage des informations sous forme de blocks enchaînés. Lorsqu’une nouvelle donnée à propos d’un produit est générée, elle est automatiquement et immédiatement enchaînée aux autres sous la forme d’un nouveau bloc. C’est donc un excellent outil pour assurer la traçabilité d’un produit, et c’est en ce sens qu’elle se prête à garantir l’authenticité d’un actif d’AR qui aurait été vendu sur la Toile.
En effet, avec le fort développement des NFT, les créations de réalité augmentée revêtent une certaine valeur qui est directement liée à leur statut d’œuvre originale, unique et authentifiée. Prenons l’exemple du très célèbre jeu Pokémon, qui constitue la première expérience de RA à destination du grand public. Si chaque Pokémon du jeu est une création originale conçue avec la technologie de la réalité augmentée (et de toutes les techniques informatiques qu’elle induit) et qu’il est vendu sur les places de marché en tant que produit original, la blockchain permet d’en garantir l’authenticité. L’acheteur est alors certain qu’il achète une œuvre unique et originale et pourra, par la suite, justifier de sa valeur à la revente.
Sécurité informatique et réalité augmentée : les enjeux
Dernier secteur des métiers de l’informatique fortement touché par les implications de la réalité augmentée est la sécurité informatique. En effet, il a été reproché à certains produits de la RA (comme les fameuses lunettes Google), de constituer un risque d’intrusion vis-à-vis de la vie privée des citoyens.
Paradoxalement, la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont des outils centraux pour améliorer le niveau de cybersécurité des systèmes informatiques. On voit donc les professionnels commencer sérieusement à utiliser la VR et la VA pour augmenter le niveau de sécurité des réseaux informatiques. En effet, ces technologies offrent de mieux comprendre les risques de cyberattaques en modélisant les actions des pirates et en ciblant plus aisément les failles de sécurité de l’architecture réseau. Dans ce contexte, la RA revêt aussi de grands avantages dans le cadre de la formation professionnelle des techniciens informatiques.
L’ESGI propose des cursus de très haut niveau académique et technique en ingénierie informatique. Chaque spécialisation comprend des apprentissages de la réalité augmentée, qui sont complétés par des stages en alternance.
La réalité augmentée trouve à s’intégrer à de très nombreux métiers et secteurs de l’informatique. Cette prise en charge requiert néanmoins que les ingénieurs se forment à la maîtrise et à la compréhension des technologies de la RA et de la RV.
L’ESGI propose des offres de formation continue pour adultes salariés ou demandeurs d’emploi. Ces formations s’adressent aux personnes de + de 29 ans en reconversion pour les Bachelors et souhaitant acquérir une expérience supplémentaire pour les MSc. Elles permettent aux apprenants d’acquérir des connaissances solides ou approfondir une expertise en informatique.
Les Executives Bachelors
L’ESGI propose deux bachelors en un an pour les personnes souhaitant se reconvertir. L’objectif de ces formations est de permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances théoriques, opérationnelles et fonctionnelles.
Le Bachelor Systèmes, Réseaux et Cloud Computing se concentre sur la conception et d’administration d’une infrastructure système et réseau en utilisant des techniques de virtualisation et d’automatisation. A la fin de la formation, les étudiants sauront:
Manipuler et gérer l’environnement informatique
Gérer une infrastructure système
Gérer une infrastructure réseau
Manager et gérer un système informatique, automatiser les tâches d’administration
Le Bachelor Architecture des Logiciels a pour objectif de former de futurs développeurs, spécialisés dans la conception, le développement et le déploiement d’applications informatiques multiplateformes. Au sortir de la formation, tous les étudiants sont capables de :
Manipuler et gérer l’environnement informatique
Modéliser une application
Concevoir un site Web
Manager et gérer un projet de développement logiciel
A l’issue de ces formations, une Certification Professionnelle reconnue par l’État Niveau de 6 «Chef de Projet Logiciel et Réseau» est délivré.
Ces formations pour adultes en 1 an s’adressent aux professionnels souhaitant développer leur expertise, aux salariés, aux cadres et aux dirigeants d’entreprise ou aux demandeurs d’emploi ayant plusieurs années d’expériences. Quatre spécialisations sont proposées : Sécurité Informatique, Systèmes, Réseaux et Cloud Computing, Architecture des Logiciels et Management et Conseils en Systèmes d’information.
Le contenu de chaque formation se divise en quatre axes majeurs.
Pour la filière Management et Conseil en Systèmes d’Information:
Architecture et management des systèmes d’information
Systèmes d’information avancés
Stratégies d’entreprises et innovation
Management de grands projets
Pour la spécialisation Architecture des Logiciels :
Architecture et management des systèmes d’information
Programmation internet et mobile
Programmation avancée objet
Génie Logiciel
Pour la formation Sécurité Informatique :
Architecture et management des systèmes d’information
Ingénierie Système
Ingénierie Réseaux
Sécurité informatique avancée
Et enfin, pour la filière Systèmes, Réseaux et Cloud Computing :
Architecture et management des systèmes d’information
Ingénierie Système
Ingénierie Réseaux
Architecture du Cloud Computing
Chacune de ses formations permettent d’obtenir une Certification Professionnelle reconnue par l’État Niveau de 7 “Expert en ingénierie informatique” en un an. Il est également possible de financer cette formation pas différents moyens: OPCO, Transition Pro, CPF…