Meet-Up : L’ascension du Deepfake


Actualité publiée le 10 juin 2022

Un deepfake est un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l’intelligence artificielle. Maeva Boyaval, Abdellah Azabar, Eddy Salibi et Khalid Abdulhalim, quatre étudiants de la filière Ingénierie du Web, se sont penchés sur cette nouvelle technologie. Ils ont décidé d’organiser une conférence autour de ce sujet qui fait de plus en plus parler dans le domaine de l’informatique et des nouvelles technologies.

 

 DEEPFAKE

Des conférenciers d’exception

Pour ce Meet-Up, les étudiants se devaient de trouver des intervenants compétents dans le domaine, tant le sujet est complexe et peu connu. Ils ont cherché et contacté par eux-mêmes plusieurs personnes et ont donc pu compter sur la participation de quatre experts dans le domaine du deepfake, avec des spécialisations différentes les uns des autres.

 

Gérald Holubowicz, journaliste expert en Deepfake, Audrey Side et Elise Hausherr, avocates spécialisées dans les nouvelles technologies, et enfin Anis, de la chaine Youtube « Defend Intelligence », Data Scientist spécialisé dans l’IA et le deepfake.

 

 

Un sujet captivant

Pour commencer leur conférence, les étudiants ont voulu présenter le sujet de manière ludique et fun. C’est pour cette raison que le live sur Twitch a commencé avec une introduction très originale, une vidéo de la reine d’Angleterre dansant pour une vidéo TikTok. Il s’agissait bien évidemment d’un deepfake, de quoi bien rentrer dans le sujet dès le début.

 

La conférence s’est déroulée en quatre parties. Anis, Data Scientist a animé la première partie en expliquant comment faire un deepfake.  Ensuite, Gérald Holubowicz a longtemps parlé des menaces que représente cette technologie pour le quotidien de la population. En troisième partie, les deux avocates du cabinet « HASHTAG AVOCAT » se sont exprimées sur ce qu’est le deepfake aux yeux de la justice, et comment peuvent être traitées des affaires comportant son utilisation. Enfin, pour terminer sur une touche plus sympathique, les organisateurs ont ouvert un débat sur les bienfaits du deepfake.

 

 

La conférence a bien suivi le déroulé prévu initialement et a suscité beaucoup d’engagement avec de nombreuses questions posées sur le live. Les étudiants ont énormément appris sur cette nouvelle technologie, son utilisation, ses limites et ses bienfaits.

Tout savoir sur les méthodes agiles


Actualité publiée le 7 juin 2022

AGILE est un regroupement de méthodes massivement utilisées dans le domaine de la gestion de projet informatique. Très en phase avec la transition digitale des multinationales, en quoi consistent-elles et pourquoi sont-elles parfois décriées par les équipes techniques ?

 

AGILE : le concept

La méthode AGILE consiste à développer des projets selon un fils conducteur voulu plus flexible que les méthodes traditionnelles. Selon ces méthodologies, le client commanditaire est impliqué tout au long du projet et les équipes (réduites) se réunissent fréquemment afin de réorienter les objectifs à court terme préconisés par le Manifeste Agile.

 

Dans le cadre de la méthode AGILE, les projets sont déclinés selon la technique SCRUM, organisée en cycles très courts (les sprints) avec des objectifs spécifiques. Le principe reste le même : lancer rapidement la production d’un produit, le tester en pratique et reprendre les orientations du travail en fonction des retours afin d’améliorer la proposition initiale.

 

Dans le monde de la programmation informatique, AGILE présente des avantages importants. En privilégiant une approche itérative du développement des logiciels informatiques, elle favorise une mise sur le marché rapide. Ainsi, elle s’avère extrêmement efficace pour les équipes réduites, les petites entreprises et les startups.

 

 

Méthodes AGILES : en quoi cela ne fonctionnerait pas ?

L’agilité qu’offrent ces méthodes est très performante et propice à une utilisation dans le cadre d’équipes réduites. Or, recourir à AGILE à grande échelle (dans une multinationale par exemple), pose des problèmes sur le plan physique : équipes trop nombreuses (DSI de plusieurs centaines d’individus), réunions physiques impossibles, questions sécuritaires (manquements aux règlements, dysfonctionnements logiciels), etc.

 

Travailler en mode AGILE, c’est aussi accepter le principe selon lequel l’amélioration du produit via les sprints répétés peut s’effectuer à l’infini. Or, si ce concept a du sens dans l’utilisation d’interfaces comme Facebook ou Spotify, il n’est pas adapté au développement de tous les types de logiciels, comme application de pilotage d’une machine industrielle, par exemple.

 

 

Méthodes agiles : un point noir sécuritaire

Dans le développement informatique, le recours à la méthode AGILE pose un problème crucial : la cybersécurité. Le maître-mot reste encore l’agilité, et non la sécurité, ce qui peut s’avérer très risqué dans la mise en place d’une application.

 

Désormais, les RSSI et les chefs de projet informatiques cherchent à implémenter des processus de respect de la sécurité dans le cadre de la méthode AGILE. Par exemple, on voit des plus en plus de commissions mises en place au sein des groupes de travail afin que soient inclus dans le projet les experts de la protection des données et de la sécurité informatique. En définissant clairement et en respectant les rôles de chacun au sein des équipes de travail, les professionnels privilégient l’éthique du numérique et le suivi de la cybersécurité.

 

L’ESGI offre à ses étudiants de maîtriser les méthodes AGILE en les sensibilisant aux difficultés d’intégration de ces processus dans les grandes entreprises, aux questions de sécurité informatique qu’elles soulèvent ainsi qu’aux paradoxes de ces méthodes lorsqu’elles sont appliquées dans le domaine informatique. Grâce à l’apprentissage en alternance dont ils bénéficient, les diplômés de l’établissement apprennent sur le terrain à travailler selon cette méthodologie et savent l’adapter à leur projet et à leur structure.

 

 

AGILE est un regroupement de méthodes qui fait encore l’unanimité dans le cadre des projets informatiques, bien que parfois certaines autres méthodologies sont plus appropriées. De nombreuses multinationales continuent de les utiliser, mais en les modifiant afin de préserver la sécurité des projets.

Web Day de l’ESGI : la filière Ingénierie du Web à l’honneur


Actualité publiée le 3 juin 2022

Chaque année est organisée à l’ESGI une journée consacrée au développement web dans sa globalité. Cette journée est dédiée aux étudiants de la filière Ingénierie du Web de l’ESGI et réunie toutes les années de formation. Elle s’adresse aussi bien aux étudiants en 3e, 4e ou 5e année.

Web day site

Des conférences sur le Web

L’objectif du Web Day est de présenter aux étudiants plusieurs facettes du développement web à travers de nombreuses conférences animées par des professionnels du secteur. Des entreprises partenaires de l’ESGI interviennent pour cet événement afin d’aider les étudiants à mieux comprendre les enjeux du milieu professionnel dans lequel ils évoluent ou vont évoluer.

 

Au total, huit conférences ont été organisées entre 14h et 18h, par des entreprises comme CarbonIT, Code Insider ou encore CardiWeb. Elles étaient animées par des ingénieurs, des développeurs, des Tech Lead…

 

Certaines conférences n’étaient pas animées par des entreprises, mais par des développeurs indépendants comme Mohammad-Amine Banaei ou encore Amin Nairi, professeur permanent à l’ESGI et organisateur du Web Day. L’objectif est de proposer aux étudiants des expériences très variées et les aider à s’orienter et trouver une voie qui leur correspond.

 

Les étudiants ont eu la possibilité de participer à plusieurs conférences au choix, ces dernières étant étalées sur plusieurs créneaux de 1h30 chacun.

 

Rencontrer les entreprises

Durant ce Web Day, les étudiants avaient également la possibilité de rencontrer les entreprises présentes lors d’un Business Hall se tenant tout au long de l’après-midi. Quatre entreprises y étaient représentées à savoir Code Insider, CardiWeb, CarbonIT et Tkt.

 

Entre les conférences, les étudiants pouvaient, s’ils le souhaitaient, s’y rendre pour échanger avec les recruteurs de ces différentes entreprises, et éventuellement discuter d’une future alternance ou bien même d’une embauche en CDI.

 

Le Business Hall était l’occasion pour les recruteurs de dénicher les talents de l’ESGI à intégrer à leurs équipes, et une manière d’augmenter leur visibilité auprès des futurs experts en informatiques.

 

 

L’organisation de ce Web Day fut une réussite. Toutes les conférences ont eu un franc succès auprès des étudiants comme des entreprises présentes. 

Qu’est-ce que l’ingénierie du web ?


Actualité publiée le 31 mai 2022

L’ingénierie du web est un regroupement de diverses méthodes et d’outils informatiques qui permettent d’optimiser les ressources numériques d’une structure. Zoom sur cette branche du génie informatique et sur la voie universitaire pour la maîtriser au niveau professionnel.

 

Ingénierie du web et génie informatique

L’ingénierie du web fait partie de la grande famille de l’ingénierie informatique, qui comprend plusieurs branches, dont :

  • L’ingénierie du Big Data.
  • L’ingénierie en sécurité informatique.
  • L’ingénierie en intelligence artificielle, etc.

 

Bien maîtriser la discipline requiert de faire preuve d’un certain nombre de capacités techniques :

  • Maîtriser les langages du développement web.
  • Connaître et savoir utiliser à bon escient les outils de gestion de projet web.
  • Comprendre les dynamiques, les leviers et les contraintes du net.

 

L’ingénierie du web : une discipline concrète

Les experts de l’ingénierie du web peuvent être comparés à de véritables artisans constructeurs, en ce qu’ils élaborent, développent et mettent sur pied l’intégralité de l’architecture d’un produit utilisé sur le net. Leurs productions ont pour but de s’intégrer au web où elles sont exécutées. Le net a des besoins spécifiques, ce qui explique qu’il est important de proposer des applications sur-mesure, tant sur le plan de la structure que du design et des fonctionnalités. 

 

Les ingénieurs du web travaillent donc sur un projet web dans son intégralité. Ils interviennent aux étapes de conception, de développement, de tests, de maintenance et de publication en ligne.

 

Ces experts de l’ingénierie du web ont pour mission principale de maintenir un système informatique constamment à jour. À ce titre, ils doivent faire preuve des plus fines connaissances pratiques en architecture réseau sur le net.

 

Expertise en ingénierie du web : comment se former ?

Être un bon expert en ingénierie du web nécessite d’effectuer une veille constante de son secteur. En effet, la discipline évolue constamment, suivant les développements des nouvelles-technologies et la puissance des systèmes d’informations contemporains. Se tenir constamment à jour des nouveaux produits proposés sur le marché, ou savoir manipuler les dernières technologies utiles à l’ingénierie du web est donc un incontournable pour un professionnel qui souhaite accompagner le développement des activités de son entreprise.

 

L’expert en ingénierie du web fait aussi preuve de diverses qualités, comme d’une bonne capacité d’écoute, très utile afin de comprendre les besoins de ses clients pour leur proposer des solutions adaptées à leurs attentes et à leurs objectifs. Très bon communicant, il sait aussi présenter ses propositions et expliciter ses plans d’ingénierie du web à un public non-initié.

 

L’ESGI offre à ses étudiants la possibilité de se spécialiser en Ingénierie du Web à partir de la troisième année. À l’issue de leur cursus, les diplômés sont en mesure d’exercer comme ingénieur web et nouvelles technologies, chef de projet web ou encore consultant e-commerce.

 

 

Un diplômé en ingénierie du web d’une grande école spécialisée peut obtenir une rémunération comprise entre 45 et 65 K€ par an.

Meet-Up : Web Tracking


Actualité publiée le 12 mai 2022

Le Web Tracking est une technique marketing B2B qui consiste à identifier les visiteurs d’un site à partir de leur adresse IP, puis à reconstituer leur parcours, à des fins d’analyse marketing et de relance commerciale. Yanis FENICHE, Johan TRAVERT, Abdellatif CHALAL, trois étudiants en 5e année Ingénierie du Web à l’ESGI ont choisi cette thématique pour leur Meet-Up, notamment grâce à ses nombreux usages marketings et commerciaux.

Web Tracking

Préparer la conférence

L’objectif principal pour ces étudiants était de trouver des intervenants qualifiés mais surtout passionnés par le Web Tracking. Cette recherche était un élément clé pour le bon déroulement de la rencontre. Après avoir passé un bon moment à parcourir Linkedin, les étudiants ont fini par trouver deux personnes compétentes et passionnées pour animer leur Meet-Up. Pendant leur préparation, ils ont dû expliquer les objectifs de la conférence en ligne aux conférenciers ; partager leur passion de manière à intéresser un maximum d’étudiants à se pencher plus en détails sur le fonctionnement du Web Tracking.

Un échange informel

Pour ce Meet-Up, le format choisi a été de faire un échange très direct entre les conférenciers et les étudiants, de manière relativement informelle. N’importe qu’elle personne présente avait la possibilité de poser la question de son choix, et les intervenants répondaient en toute franchise. Loin d’une conférence classique, ce format a permis de découvrir en détails le principe du Web Tracking et tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin.

A travers cette conférence en ligne, tout le monde a eu l’occasion de découvrir un sujet dont on parle peu, avec l’aide de personnes compétentes dans le domaine. Au fil de la conversation, toutes les interrogations des étudiants ont été levées.

 

« Le fait que ça se déroule comme tel, à peut-être donné une impression de plus de naturel et de partage de connaissances personnelles de la part des intervenants, mais nous espérons que les spectateurs qui ont suivi la conférence ont pu rester attentif et apprendre de ce qui était dit. »

Yanis FENICHE, étudiant en 5e année Ingénierie du Web

 

Cette expérience a permis aux trois étudiants organisateurs de découvrir les difficultés liées à la préparation et l’organisation d’un événement. Ce fut aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur un sujet qu’ils apprécient particulièrement.

Mastère Ingénierie du Web : quels débouchés ?


Actualité publiée le 9 mai 2022

L’ingénierie du web regroupe les outils et les méthodes de conception et de développement des applications web ou mobiles. L’essor du secteur est fulgurant et le domaine recrute massivement. En quoi consiste un mastère en Ingénierie du Web et quels sont les débouchés à l’issue de la formation ?

Mastère en Ingénierie du Web : qu’est-ce que c’est ?

 

Les spécificités de l’ingénierie du web nécessitent que les professionnels qui exercent dans le secteur fassent preuve de plusieurs compétences :

 

– L’expertise des langages de développement.

– La gestion de projets web de plus en plus complexes.

– La connaissance business.

 

Un bon mastère en Ingénierie du Web doit prendre en compte plusieurs pôles d’apprentissage qui garantissent la construction d’un solide socle de compétences pratiques. Le programme doit comporter l’étude :

 

– Des outils et de l’environnement web. Les étudiants doivent étudier les diverses solutions de versioning ou les environnements numériques de travail collectif.

– Des techniques d’analyse, de conception et de gestion de projets web. Les professionnels de l’ingénierie du web sont amenés à effectuer des tests fonctionnels de leurs interfaces. Ils sont aussi les garants de la performance et de l’optimisation de leurs produits finis, ils doivent donc maîtriser les techniques et les outils d’analyse de leurs propres productions.

 

– Des technologies web et les frameworks. La maîtrise de certains outils est requise par les recruteurs du secteur, comme Javascript, Node JS ou React (et React Natif) .

– Des stratégies et les méthodes de communication en ligne.

 

Suivre un mastère en Ingénierie du Web doit permettre d’assurer une veille stratégique du secteur web, afin de pouvoir proposer des solutions techniques à une situation problématique.

 

Comment choisir un mastère en Ingénierie du Web ?

 

Forts d’une formation complète et cohérente, les étudiants diplômés d’un mastère en Ingénierie du Web reconnu par l’État et par la profession sont capables d’intégrer immédiatement des postes à responsabilité, comme :

 

– Consultant e-business.

– Chef de projet web.

– Ingénieur R&D.

– Consultant en commerce électronique.

– Directeur du pôle Digital d’une structure.

– Ingénieur Web et Nouvelles Technologies, etc.

 

Afin de s’assurer un emploi à l’issue de son parcours universitaire, il faut opter pour le bon mastère en Ingénierie du Web. La qualité et les contenus des apprentissages au programme de la formation sont bien évidemment à vérifier, et il en va de même pour le fonctionnement et la pédagogie de l’école qui propose le mastère.

Il est vivement conseillé d’opter pour un établissement spécialisé dans le génie informatique. L’ingénierie du web est une discipline qui s’apprend par la pratique, il faut donc que l’établissement ait conscience de cette spécificité et qu’il offre à ses étudiants des occasions d’apprendre sur le terrain. À titre d’exemple, le Mastère Ingénierie du Web de l’ESGI bénéficie de la pédagogie de haut niveau de l’établissement, ainsi que de la modalité de l’apprentissage en alternance.

 

Il est important de débuter son parcours universitaire en intégrant un Bachelor en informatique, afin d’évoluer dans la filière et de suivre sereinement le programme d’un bon Mastère en Ingénierie du Web.

Quelles sont les étapes clés dans le management de projet ?


Actualité publiée le 5 mai 2022

Le management est un regroupement de diverses disciplines, outils et méthodes qui visent à piloter les activités de plusieurs équipes en vue de la réalisation d’un projet professionnel commun. Ce processus, très technique, comprend plusieurs étapes : quelles sont les principales phases à connaître pour réussir dans le management de projet ?

 

Management de projet : des étapes préliminaires à ne pas louper

 

Les étapes de lancement et de planification sont cruciales afin d’établir une base solide sur laquelle développer toutes les opérations nécessaires à la mise en œuvre de son projet.

 

Le lancement correspond à la première phase, où les clients et l’entreprise prestataire définissent leurs objectifs et les outils qui permettront de les atteindre. Elle débouche généralement sur la rédaction d’un cahier des charges, qui résume les buts à atteindre, les moyens mis en œuvre, le budget général et les délais à respecter.

Par exemple, dans le cas d’un projet informatique qui vise à créer une application web, cette étape doit comprendre des éléments spécifiques qui requièrent que les professionnels du management comprennent bien les leviers et les contraintes de ce secteur. Ils seront amenés à déterminer le public cible de la plateforme, le contenu du site (et donc ses conséquences au plan de la programmation), les moyens d’accès (avec un compte d’utilisateur, ou non), etc.

La planification est cruciale dans le management de projet, car elle permet de poser des objectifs mesurables et d’encadrer les opérations avec des étapes intermédiaires. Pour les experts du management de projet en informatique, c’est le moment de distribuer les diverses tâches aux membres de leurs équipes : création des interfaces de compte, élaboration des processus en back-end ou de l’esthétisme en front end, etc.

 

Management de projet : au cœur des opérations d’exécution

 

Les professionnels du management de projet suivent toutes les phases d’élaboration, ils sont donc aussi présents au moment de l’exécution des opérations. Cette étape s’accompagne d’un grand nombre d’outils spécifiques, comme des progiciels, des analyses, des réunions, etc. Les professionnels du management de projet mesurent alors la progression des activités de leurs équipes afin de toujours les orienter vers la recherche des objectifs définis au cahier des charges.

 

À titre d’exemple, dans le domaine informatique, les managers peuvent tout à fait vérifier la fonctionnalité des projets que leurs équipes développent. Ils assurent ainsi une mission de contrôle technique en procédant eux-mêmes aux tests des diverses versions.

 

Terminer son projet : la phase de clôture

 

Clôturer un projet nécessite que l’expert en management vérifie certains points essentiels. Toujours dans le milieu informatique, cela signifie procéder à des tests techniques, déterminer les points d’erreurs de programmation (s’il y en a) et identifier les méthodes concrètes pour les solutionner. La clôture d’un projet requiert aussi d’effectuer des retours d’expérience avec ses équipes. 

 

Les étudiants de l’ESGI sont formés aux techniques du management de projet spécifiques à leur discipline d’expertise. Les cursus proposent tous de découvrir et de maîtriser les meilleures méthodes, comme SCRUM ou AGILE. À l’occasion de leurs stages en immersion, ou grâce à la modalité de l’apprentissage en alternance, ils vivent sur le terrain ces diverses étapes aux côtés des experts informatiques en poste.

 

Les techniques et les étapes du management de projet s’adaptent à tous les secteurs : industrie, communication, informatique, et même agro-alimentaire.

Les métiers de la cybersécurité


Actualité publiée le 2 mai 2022

metiers SI

Head of Conix SEC & Cyberdefense Instructor et ancien étudiant de l’école ESGI Paris, Mouhédine HABACHE nous présente les métiers de la cybersécurité tels qu’ils évoluent aujourd’hui.

 

Utiliser le terme de « consultant cybersécurité » pour parler des métiers de la cybersécurité est aujourd’hui un non-sens. Nous affirmons à la suite de notre retour d’expérience et aux différentes publications des acteurs de la cybersécurité qu’il n’existe pas un, mais plusieurs métiers de la cybersécurité. D’après l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), il existe principalement trois grandes familles des métiers de la cybersécurité, voici notre vision.

 

Premièrement, nous avons les métiers contribuant à la gestion de la sécurité, sa gouvernance ainsi que son pilotage. Nous nous trouverons les rôles de directeur de la cybersécurité, de responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) ainsi que le rôle de responsable de projet de sécurité.

 

Nous avons aussi les métiers de conception et de maintiens en condition opérationnelle et de sécurité d’un système d’information. Nous évoquerons ici le rôle d’architecte sécurité, de spécialiste d’un domaine technique (système, réseau, composants industriels, IoT, Active Directory, Cloud, IAM, Intelligence artificielle, etc.), d’administrateur (antivirus, sondes de détection, pares-feux, etc.) et d’auditeurs.

 

Pour finir, et non des moindres, les métiers liés à la détection et à la réponse aux des incidents de sécurité regroupant aussi bien les métiers de SOC (Security Operation Center) et du CERT (Computer Security Incident Response Team). Les équipes en question regrouperont les métiers d’opérateur SOC, d’analyste réponse aux incidents de sécurité, d’analyste de la menace cybersécurité.

 

 

Évidemment cette liste des métiers n’est pas exhaustive, elle dépendra de l’organisation de chaque structure, de ses projets, des humains ainsi que des moyens engagés.

Quelles études pour devenir chef de projet web ?


Actualité publiée le 28 avril 2022

Le chef de projet web prend en main l’intégralité d’un plan de conception d’un produit numérique : création ou refonte de site web, d’application, de plateforme digitale, etc. Dans le cadre de son travail, il est amené à collaborer avec son client commanditaire et ses équipes techniques. Quelles études a suivi ce professionnel de l’informatique ?

 

Quelles études pour développer les compétences d’un chef de projet web ?

 

Le chef de projet web est un encadrant qui gère un projet informatique dont il connaît parfaitement les contraintes économiques et les besoins marketing. Il travaille sur des instruments techniques très variés et est en mesure de proposer des produits de toutes les formes : sites, portails, applications mobiles, etc. Il sait aussi quelles sont les opérations à mettre en place afin de promouvoir efficacement son projet : buzz-marketing, campagnes en ligne, etc.

 

Au cours de ses études, il a développé des connaissances pratiques incontournables pour mener à bien ses missions :

 

– Conduire un entretien avec son client commanditaire afin de définir ses besoins.

– Évaluer et déterminer la faisabilité d’un projet et sa pertinence.

– Produire d’un cahier des charges et déterminer d’une ligne éditoriale.

– Concevoir un plan de production, les plannings et les budgets du projet.

 

Les étudiants qui souhaitent exercer en tant chef de projet web doivent donc privilégier des études leur permettant de développer de véritables compétences en gestion et en suivi de projet. Il leur faut cultiver leur esprit d’analyse et effectuer une veille constante du secteur informatique afin de toujours proposer des projets innovants et de qualité.

 

Le chef de projet web exerce généralement dans une filière de spécialisation : chef de projet SEO, e-commerce, éditorial, intranet, etc. Cette discipline de prédilection dépend à la fois des études qu’il a choisies de suivre et de son expérience professionnelle.

 

Chef de projet web : des études supérieures spécialisées

 

Les études du chef de projet web doivent donc lui permettre de développer des savoir-faire spécifiques au domaine de l’informatique et du web. Il est conseillé aux étudiants désireux de faire carrière dans le domaine de privilégier une formation en alternance.

 

Des études qui suivent ce rythme d’apprentissage par la pratique offrent aux futurs chefs de projet web de développer des méthodologies professionnelles afin d’être en mesure de véritablement piloter une équipe selon les bonnes méthodes de management.

 

Idéalement, afin d’exercer comme chef de projet web, il faut suivre un parcours d’études dans l’informatique au sein d’un établissement spécialisé. Ce cursus doit se dérouler en deux cycles : un premier jalon qui constitue un tronc commun et un cycle de spécialisation en ingénierie du web. À ce titre, l’ESGI, l’école de référence pour les formations informatiques en alternance, propose un PGE spécialisé qui permet de trouver un emploi de chef de projet web à l’issue de ses études.

 

Après seulement cinq années d’expérience professionnelle, le chef de projet web est en mesure d’obtenir une rémunération qui se situe entre 45 000 et 65 000 euros annuels bruts.

Meet-Up : La place de l’e-learning dans l’informatique


Actualité publiée le 26 avril 2022

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Quatre étudiants de la filière Ingénierie du Web de l’ESGI, Taopol Berquer, Thibault Dargent, Rémi Brat et Ludovic Collignon ont décidé d’organiser un Meet-Up sur la place de l’e-learning dans l’informatique. Si cela a été pour eux uné évidence de choisir ce thème pour leur Meet-Up, c’est tout simplement car ce dispositif d’apprentissage à distance est un moyen d’acquérir des compétences rapidement et souvent gratuitement, mais largement sous-estimé.

 

Développer ses compétences avec l’e-learning

Pour leur Meet-Up, les étudiants ont dû partir à la recherche d’intervenants. Après plusieurs semaines, ils ont trouvé trois personnes pour intervenir dans leur Meet-Up. Pour rentrer dans leur thème, c’est Valentin Froidefond, développeur iOS depuis 3 ans, actuellement chez Yubo, qui a pris la parole.

 

Valentin a commencé le développement à 16 ans avec le langage C en utilisant la plateforme OpenClassrooms. Il a utilisé continuellement le e-learning dans son parcours en complément de sa formation à l’IUT. Cette méthode de travail lui a permis de développer ses compétences et de se former sur des langages qui n’étaient pas forcément abordés dans sa formation. Il a expliqué avoir suivi une formation en alternance chez AdopteUnMec.com en suivant une formation de développement iOS chez OpenClassrooms. C’est comme ceci qu’il est passé d’étudiant à mentor OpenClassrooms pour accompagner et enseigner aux étudiants.

 

Des exemples concrets

Le deuxième intervenant de ce Meet-Up, Jérémie Devin, est un mentor OpenClassrooms qui a souhaité partager son expérience avec l’e-learning à travers des exemples concrets. Il a utilisé comme exemple notamment Pôle Emploi et le marché du travail. Il s’est aussi penché sur le profil de deux étudiants en reconversion professionnelle. C’était très instructif et intéressant pour les étudiants d’avoir ces exemples qui mettent parfaitement en situation les avantages mais aussi les limites de l’e-learning. Ils ont pu découvrir toutes les facettes d’un mode d’apprentissage particulier.

 

Pour terminer cette rencontre, c’est Dario Spagnolo qui s’est présenté aux étudiants de l’ESGI. Il a lancé en 2016 l’école O’clock, la première formation télé présentielle au métier de développeur web. Le concept de l’école O’clock est fondé sur la formation à distance. Dario propose à ses étudiants et ses enseignants un logiciel maison comparable à Teams ou Google Meet, permettant la représentation d’une classe virtuelle.

 

A travers les différentes interventions, ce Meet-Up a été très enrichissant pour les étudiants, qui ont pu dévouvrir l’e-learning sous toutes ses formes.

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