Meet Up : Créer un site interactif, immersif et original avec Three.JS


Actualité publiée le 2 février 2023

Avez-vous toujours rêvé de créer des sites web hors normes proposant une véritable expérience interactive et visuelle à vos utilisateurs ? JavaScript peut vous aider à concrétiser vos visions créatives les plus folles !

 

Quatre étudiants de la filière Ingénierie du Web de l’ESGI, Mehdi SABER, Arthur VADROT, Milan CAMUS et Léandre DIBI ont organisé un Meet-up afin de présenter différentes librairies et frameworks JS open source permettant de faire, par exemple, des animations, de la 3D ainsi que d’autres possibilités de réalisation.

 

 

Dynamiser son site et se différencier avec la 3D

Actuellement, il est indispensable d’avoir un site internet en ligne afin de vendre des produits/services afin d’acquérir de potentiels nouveaux clients. La majorité des sites sont souvent statiques et/ou similaires les uns aux autres. Et s’il était possible de se différencier en donnant une expérience visuelle unique aux visiteurs ?

 

Sébastien Dubourg, Développeur frontend React/Three.js, est intervenu lors de ce Meet Up afin de montrer comment booster l’expérience utilisateur de son site avec Three.js qui est une bibliothèque Javascript pour créer des scènes 3D dans un navigateur web. Il a d’abord expliqué les notions de base comme la scène, la caméra, ainsi que la complexité d’utiliser de la 3D.

 

Il a découpé la conférence en 4 parties :

  • Explication de Threejs et le but de la 3D
  • Présentation des frameworks 3Ds existants
  • Explication des notions de base nécessaires
  • Démonstration via un projet
  • ThreeJS et WebGL : Trop compliqué ?

 

Utiliser la 3D sur son site nécessite de configurer une scène, gérer la caméra ainsi que ces positions. Pour remédier à ces problèmes de développement, Sebastien a présenté différentes librairies npm comme react-three/fiber, leva et eact-three/drei qui permettent de mettre en place une scène 3D en quelques lignes de codes dans un projet React.

 

Pour donner vie à son explication, Sébastien a reprogrammé une animation CSS en component React/Threejs. Le but était de récupérer un component, par exemple un loader, et de le modifier en une animation CSS en 3D. Il a montré via cette librairie comment simplifier son code, tout en donnant une plus-value artistique à son sites, les features à utiliser afin que les participants à la conférence qui puissent se lancer dès la fin de cette conférence.

 

 

Developpeur 3D, un métier à part

A travers cette conférence, Sébastien a cherché à faire comprendre la complexité auquel les développeurs frontend 3D sont confrontés afin de délivrer une expérience visuelle unique aux visiteurs et comment ces développeurs réinventent la façon dont les sites actuels sont présentés. Être développeur 3D nécessite des compétences en mathématiques pour maitriser les vecteurs pour les positions de camera et de nombreux autres paramètres et de la créativité afin de créer des animations originales tout en proposant un univers a son site.

 

Pour les quatre étudiants, organiser ce meet-up fut un véritable défi :

 

« Nous nous étions reparti les rôles afin d’éviter les problèmes techniques et passages qui auraient pu ennuyer les internautes. J’ai été très surpris de la présentation de Sébastien car j’ai été captivé et attentif à ses explications afin de pouvoir moi-même mettre en pratique ses conseils pour mes projets. J’ai été ravi qu’il ait accepté notre invitation, je pense que la plupart des spectateurs ont appris beaucoup de choses sur le sujet et ne se sont pas ennuyés pendant ces deux heures de conférence »

Léandre DIBI, étudiant en cinquième année en Ingénierie du Web à l’ESGI

 

 

L’ESGI est heureuse de voir ses étudiants porter ce type de conférence. Permettre au plus grand nombre de bénéficier du savoir d’experts, c’est l’une des vocations de l’école.

Tout savoir sur la crypto-économie


Actualité publiée le 31 janvier 2023

La crypto-économie est un principe révolutionnaire d’économie alternative qui repose sur la décentralisation de son fonctionnement et qui s’appuie massivement sur l’utilisation des cryptomonnaies, des outils et des acteurs du web 3.0. Longtemps décriée par les économistes traditionnels, elle convainc aujourd’hui de plus en plus de professionnels de la finance. Explications.

visuel crypto economy

© Pexels

Crypto-économie : une définition à l’aube du web 3.0

La crypto-économie repose sur une gestion décentralisée des services Internet tels qu’ils sont conçus dans le web 3.0. Elle repose sur la participation de tous les utilisateurs en direct (de pair à pair) sans passer par des infrastructures intermédiaires (comme les banques centrales, dans une économie traditionnelle).

 

La crypto-économie se base donc majoritairement sur l’utilisation de la blockchain en tant qu’outil de transaction automatique et sécurisée des données, ce qui offre de remplacer les intermédiaires de l’économie classique.

 

On peut alors considérer que la crypto-économie se base sur trois principes fondamentaux :

 

  • Construire un système véritablement choisi par ses utilisateurs.
  • Utiliser les principes de la cryptographie pour prouver l’historicité et l’authenticité des messages et des transactions.
  •  Utiliser des produits financiers économiques durables et sécurisés numériquement.

 

Quels sont les avantages de la crypto-économie ?

La crypto-économie, en plus de représenter un système universel et égalitaire, permet de créer une réserve de valeur stable, parallèlement à l’or dans un contexte économique instable. Le bitcoin fait aussi office d’une protection contre l’inflation croissante. C’est que le potentiel de rendement d’un actif de la crypto-économie est colossal : le prix du bitcoin en USD a un taux de croissance annuel de près de 130 %.

 

Le principe d’autorégulation du système de la crypto-économie est également un avantage de poids qui permet de prendre les devants sur les dynamiques des marchés internationaux.

 

Pourquoi la crypto-économie est-elle encore source de méfiance ?

Malgré son aspect ultra-sécuritaire, la crypto-économie fait encore peur. Certaines plateformes d’échange ont en effet été victimes de cyberattaques, certains utilisateurs ont été victimes de manœuvres frauduleuses, des structures ont même fait faillite, entraînant dans leur chute de nombreux internautes. Néanmoins, la défaillance et les mauvaises pratiques dans la crypto-économique ne sont pas plus importantes que dans l’économie traditionnelle.

 

Les éléments digitaux qui composent ce nouveau système font preuve d’une grande volatilité. Le cadre légal est également insuffisant (actuellement) et les escroqueries pullulent. Par ailleurs, l’utilisation des crypto-monnaies n’est pas acceptée dans tous les secteurs et, généralement, un achat sous cette forme requiert des frais de transaction très élevés.

 

Crypto-économie : avenir et enjeux

Les enjeux de la crypto-économie sont colossaux et ont un impact international. Il s’agit de fonder une toute nouvelle économie globale qui fonctionne de manière égalitaire sans l’influence des États et de la géopolitique au sens classique. Par exemple, le Bitcoin a construit son succès sur son principe d’universalité : tout le monde peut disposer d’un compte s’il le désire : il n’y a pas d’interdits bancaires.

 

Avec la crypto-économie, les entreprises (et les start-ups notamment) peuvent lever des fonds très rapidement au niveau mondial. Et au niveau légal, les cryptomonnaies représentent un nouveau type de propriété digitale qui est examinée afin d’être mieux régulées au niveau de leur taxation. On pourra alors taxer les plus-values financières issues du système de la crypto-économie, comme c’est déjà le cas en France (la plus-value sur un actif numérique est taxé à 30 % comme toute plus-value financière).

 

L’ESGI a conscience des enjeux et des potentialités de la crypto-économie dans les échanges de demain au niveau international. L’établissement a donc à cœur de sensibiliser ses étudiants en ingénierie informatique au développement de produits fiables et sécurisés.

 

La crypto-économie s’appuie sur des acteurs qui se développent et évoluent au quotidien : mineurs qui sécurisent les blockchains, acheteurs, vendeurs, plateformes d’échanges, néo-banques ou même États qui mettent en place un cadre légal favorable à la crypto-économie.

Intégrer l’ESGI via Parcoursup


Actualité publiée le 25 janvier 2023

Depuis le mercredi 18 janvier, la plateforme nationale Parcoursup a ouvert les demandes de préinscription ! Bonne nouvelle, parmi vos vœux vous pourrez dorénavant sélectionner la première année en alternance sous contrat d’apprentissage de l’ESGI. Cela vous permettra de choisir, après deux années de tronc commun, l’une des 9 spécialisations que propose l’école. Mais comment candidater sur Parcoursup ?

Parcoursup

©Pixabay

 

La plateforme Parcoursup permet de choisir parmis 21 000 formations différentes, mais aussi de se renseigner sur ces formations (modalités d’admission, possibilité d’alternance…). C’est l’occasion d’affiner votre projet professionnel en faisant correspondre des formations à vos envies d’études.

 

Après la phase de recherche, pour en savoir plus sur les établissements qui vous intéressent, vous pouvez participer à des journées portes ouvertes. A l’ESGI, vous avez tous les mois la possibilité de participer à des Journée Portes Ouvertes, à des Soirée Portes Ouvertes ou encore à des Portes Ouvertes Digitales. Tous ces événements vous permettront de rencontrer des étudiants, des enseignants, des membres de l’équipe pédagogique afin d’échanger avec eux. L’équipe d’admission est également présente lors de ces rencontres afin de répondre à toutes vos questions.

 

 

Formulation des vœux

A partir du 18 janvier, vous pouvez créer votre espace candidat sur Parcoursup. Pensez à bien renseigner toutes les informations demandées pour maximiser vos chances. Vous pouvez formuler jusqu’à 10 vœux pour les formations en initial et 10 vœux supplémentaires pour les formations en alternance. Pensez bien à hiérarchiser vos demandes en formulant des sous-vœux.

 

Le choix de l’alternance est stratégique, il vous permettra de vous professionnaliser dès le début de vos études. A l’ESGI, le service Relations Entreprises accompagne les étudiants dans leurs recherches d’alternance mais aussi dans la rédaction de leur CV et lettre de motivation ou pour préparer leurs entretiens. En première année, durant les 4 premiers mois, le rythme est de 8 semaines de cours puis 8 semaines en entreprise afin de vous familiariser avec l’environnement professionnel. Vous aurez ensuite 2 jours de cours et 3 jours en entreprise jusqu’à la fin de l’année.

 

Retenez bien la date du 9 mars, dernier jour pour formuler vos vœux ! Vous aurez alors jusqu’au 6 avril pour finaliser votre dossier. Il vous faudra compléter les éléments suivants :

  • Informations sur vos années de collège et lycée (matières principales et le nombre d’heures mensuelles ou annuelles, les options et les langues suivies)
  • Vos activités et vos centres d’intérêt
  • Pour certaines formations, un CV

 

 

Réponses des formations

A partir du 1er juin, les premières réponses sont disponibles. Faîtes bien attention, certaines réponses sont soumises à condition (« Oui-si »). Cela signifie que vous devrez peut-être effectuer une mise à niveau, du tutorat… Vous devez impérativement répondre à chaque proposition en respectant les délais indiqués dans votre dossier.

 

Vous avez jusqu’au 15 juillet pour accepter une proposition d’admission. Faîtes donc bien attention à accepter la formation qui vous convient le mieux et surveillez les réponses au fur et à mesure. Vous pourrez ensuite effectuer votre inscription administrative et vous préparer à intégrer l’école de votre choix !

 

Si vous décidez d’intégrer l’ESGI, vous pourrez choisir, après deux années de tronc commun, l’une des neuf spécialisations de pointe que propose l’école :

 

Que faire si je n’ai pas de proposition ?

Pas de panique, il y a toujours une solution, vous ne vous retrouverez pas sans école. Commencez par vous tourner vers votre lycée qui pourra vous accompagner dans votre choix d’orientation et vous proposer d’autres possibilités. C’est également l’occasion de préparer la phase complémentaire.

 

Du 15 juin au 12 septembre, vous pourrez formuler 10 nouveaux vœux sur Parcoursup auprès de formations qui ont encore des places disponibles. Vous pouvez également vous renseigner auprès d’établissement qui recrutent hors Parcoursup.

 

 

Pour rappel il est impératif de bien prendre le temps pour chacune des étapes, et de respecter le calendrier. Ainsi, vous aurez mit toutes les chances de votre côté pour trouver LA formation idéale dans laquelle vous vous sentirez à votre place. 

Qu’est-ce que le dark web ?


Actualité publiée le 24 janvier 2023

L’expression « dark web » désigne un espace du net considéré comme clandestin ou caché. Il se compose de réseaux superposés qui ont recours à l’Internet public, mais leur accès requiert l’utilisation de logiciels spécialisés. Souffrant d’une mauvaise réputation, est-ce un espace qui peut bénéficier d’avantages licites pour les utilisateurs ?

visuel dark web

 © Pexels

Deep web ou dark web ?

Le dark web est une partie du deep web, qui constitue la partie d’Internet qui n’est pas indexée par les moteurs de recherche. En effet, le « web de surface » (la partie indexée) ne représente que 10 % de la totalité du net.

 

Attention, l’appellation «deep net » peut être trompeuse, en raison de sa connotation inquiétante. Néanmoins, elle désigne un espace du net où sont conservées des infirmations peu faciles d’accès à tous les internautes. Il peut s’agir de données protégées par un mot de passe, de services accessibles par abonnements, d’informations médicales, etc.

 

Ainsi, le dark web est constitué des darknets : des petits réseaux de pair à pair associés à des réseaux de grande taille très populaires. Géré par des individus ou des organisations, le darknet se caractérise par l’absence d’adresse IP des usagers. Le dark web comprend donc tout ce qui n’est pas accessible par les navigateurs classiques.

 

Le dark web : illégalité et danger ?

Se rendre sur le dark web n’a rien d’illégal. Ce sont les activités menées dans et par le biais de cet espace qui peuvent être illicites. Pour accéder au dark web, il faut utiliser un programme adapté, la meilleure solution consistant à télécharger un navigateur anonyme, comme Tor qui est le plus connu. Son système est comparable aux couches d’un oignon : pour garantir l’anonymat de la navigation, chaque activité en ligne effectuée via ce navigateur passe par les différents réseaux superposés qui composent le dark web.

 

Depuis son navigateur, on peut alors visiter des sites présents sur le dark net. Ces plateformes sont reconnaissables par leur suffixe : .onion pour la majorité.

 

Réputé être le paradis des arnaqueurs en ligne et des activités illicites sur le net, le dark web est un espace digital où la confidentialité est poussée à l’extrême. On peut donc pratiquement tout y faire (y compris des activités parfaitement légales, Facebook dispose d’ailleurs de sa version .onion).

 

Si le dark net a mauvaise réputation, il peut néanmoins être utile à des fins licites, voire louables. De nombreux journalistes, lanceurs d’alerte et opposants aux régimes oppressifs l’utilisent pour garantir leur anonymat en ligne. Dans ce cas de figure, c’est un véritable outil de liberté d’expression qui permet d’éviter la censure.

 

Avec l’ESGI, les étudiants en ingénierie informatique sont sensibilisés aux risques du dark net au même titre qu’à ses potentialités en termes de développement de l’Internet et de la confidentialité en ligne.

 

Ouvert aux personnes bien comme mal intentionnées, le dark net peut être utilisé pour divers trafics illicites. Le réseau échappant à tout encadrement, se rendre sur le dark web peut représenter un risque : malwares, arnaques, etc.

Meet Up : 4 parcours professionnels pour vous aider à concrétiser le vôtre


Actualité publiée le 20 janvier 2023

Six étudiants de la filière Ingénierie du Web de l’ESGI, Kelig Brindeau, Waruny Rajendan, Alexandre Baudry,Léa IferganLouis Pelarrey et Julien Arbellini, ont organisé un MeetUp, une conférence sur le Twitch de l’école, intitulé « 5 parcours professionnels pour vous aider à concrétiser le vôtre». Cinq professionnels ont expliqué leur choix de carrière et leurs expériences respectives afin d’aider les jeunes à concrétiser leur projet.  

 

visuel meet up

 © Pexels

Guillaume Hivert, développeur full Stack chez Morpholabs 

Actuellement, développeur chez Morpholabs, Guillaume Hivert a commencé son parcours entrepreneurial en travaillant pour Junior UPMC Conseil. Cette association est une organisation universitaire qui vient en aide aux étudiants dans la création d’entreprise. Durant plusieurs années il s’est concentré sur la transmission de son savoir-faire. 

Il a ensuite été directeur général de Wolfox, une agence web, où il a acquis des connaissances conséquentes en droit et en propriété intellectuelle. Il s’est occupé du management, du recrutement et du développement logiciel de son entreprise. 

Guillaume considère qu’il est fondamental d’être flexible et disponible pour permettre à ses employés de développer au maximum leurs compétences et d’évoluer dans leur carrière. D’après son expérience, il est parfois difficile de gérer les salariés. C’est un aspect à garder en tête et maîtrise cette gestion est une compétence importante pour un entrepreneur.  

Pour mieux connaître les prétentions salariales des employés, Guillaume a recommandé d’utiliser des sources fiables telles que Glassdoor pour obtenir ces informations. Se renseigner sur le salaire moyen d’une zone avant de négocier le salaire de ses employés est très important. 

Enfin, il a conclu en insistant sur le fait qu’il est important de fixer des salaires équitables à l’ensemble des salariés pour attirer et retenir les meilleurs employés au sein de la société. 

 

 

Gaël Sansonetti, productowner chez JCDecaux 

Pour poursuivre le Meet Up, c’est Gaël Sansonetti qui a partagé son expérience professionnelle, d’abord en tant qu’employé en CDI, puis en EIRL, Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée. Il a également abordé son expérience en tant que développeur et chef de projet.  

Selon lui, même lorsqu’on est en CDI, changer de travail est simple puisque tout est flexible et modulable. Mais il est important de connaître les différentes spécificités des contrats. 

Il a dont exposé les différences entre un CDI, Contrat à Durée Indéterminée, un CDD, Contrat à Durée Déterminée et le travail dans une ESN, Entreprise de Services Numériques. Pour lui, le principal avantage d’un CDI est la tranquillité d’esprit. Savoir que l’on a entre les mains un emploi stable sans avoir à s’inquiéter de demain est une source de stress en moins non négligeable de nos jours. Autre avantage, l’ouverture des droits au chômage en cas licenciement par exemple. Cependant, il a mentionné qu’il est important de bien négocier son salaire lors de l’entrée dans l’entreprise, car les augmentations de salaire sont rares, surtout des lors que le salarié est en poste depuis longtemps. 

 

Arthur Escriou, co-fondateur et CTO de BetaDigitis 

Aujourd’hui en freelance, Arthur a d’abord commencé à travailler en CDI. Malgré la sécurité de l’emploi Arthur ne s’est pas assez épanoui avec ce mode de travail. 

Aujourd’hui, son statut de freelance lui permet de dispenser des cours qui lui donnent l’occasion de se créer des contacts et donc d’enrichir son réseau avec simplicité, le carnet d’adresses étant un atout majeur lorsqu’on fait le choix de travailler en tant que freelance.  

Une question a été posée de nombreuses foi durant l’échange, comment définir un tarif journalier moyen lorsqu’on est freelance ? 

Globalement, 3 idées essentielles sont ressorties?: 

  • 1?: Connaître son marché  

  • 2?: Se renseigner autour de soi et oser aller vers les gens  

  • 3?: Avoir un profil sur MALT qui est un site permettant aux clients de choisir leur freelance  

Pour ceux qui s’inquièterait encore de ne pas trouver d’emploi en étant freelance, Arthur a précisé qu’il n’était pas plus difficile de trouver en freelance que de trouver en CDI. 

 

Yoann Fleury, développeur front chez Bear Studio 

Bear Studio, est une Entreprise de Services Numériques (ESN) qui casse les codes, basée à Rouen. Pour Yoann Fleury, plus qu’une entreprise, c’est avant tout un groupe d’amis, une famille.  

Dans cette entreprise, chaque développeur peut changer facilement de client. Ils peuvent avoir parfois jusqu’à cinq ou six clients différents par semaine. Cela peut être, un avantage autant qu’un inconvénient car il faut impérativement savoir s’adapter au changement de client et au changement de sujet.  

Pour Yoann, c’est un avantage considérable de changer régulièrement car cela équivaut à ne pas s’ennuyer, à faire place à la diversité et donc à de nouveau défi. 

En plus de cela, les développeurs de Bear Studio disposent d’un temps dédié au développement de projets open sources, comme Start UI, un projet qui a pour but de simplifier le lancement d’un nouveau projet en préparant un stack déjà prêt en React Chakra UI et Jhisper. 

 

Lucas Porrini, étudiant et Freelance 

Pour clôturer le Meet Up, c’est Lucas Porrini qui a pris la parole pour parler de son parcours professionnel. 

C’est en étant encore étudiant que Lucas a décidé de se lancer en freelance. Son but est d’accompagner ses clients dans la digitalisation en les aidant à atteindre leur objectif sur Internet par la création de site, d’une identité digitale et d’une stratégie digitale. 

Pour lui, la difficulté d’allier études en alternance et freelance réside dans le fait de devoir coder de manière complètement différente entre l’entreprise et le freelance.  

Lucas a suivi une formation de concepteur d’application avant de se spécialiser dans le développement en 3ème année. Il explique que le statut?«?freelance lui permet d’acquérir davantage d’expérience. Pour trouver ses clients, il a commencé par constituer son réseau grâce à la conception et le montage vidéo. Aujourd’hui, son taux journalier moyen se situe à environ 40€/heure. Il a également indiqué que ce taux pourrait augmenter s’il venait à intégrer la partie développement dans ses services.  

Il conseil aux étudiants désireux de devenir freelance tout en faisant leurs études de bien déterminer le domaine dans lequel ils souhaitent travailler dans un premier temps. Ensuite, pour lancer leur activité, il préconise de rechercher activement des clients et de ne pas hésiter à demander de l’aide lorsque c’est nécessaire.  

 

Les étudiants sont particulièrement fiers d’avoir organisé ce Meet Up. Ils ont eu le sentiment d’avoir pu aider les étudiants en leur donnant une idée plus précise des différents choix qui s’offraient à eux mais aussi de s’être formé eux-mêmes grâce à cet exercice complexe. C’est ce type d’événement que l’ESGI est heureuse de porter car la réussite et le bien-être de ses étudiants est sa priorité. 

Comment créer son propre business dans l’informatique ?


Actualité publiée le 17 janvier 2023

Créer un business dans l’informatique peut être rapidement très rentable. On pense aux chiffres d’affaires faramineux de Microsoft, IBM ou même Apple. Avant de s’inscrire dans la Silicon Valley, comment faire pour lancer avec succès son propre business informatique ?

visuel info busi

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Se lancer dans le business informatique : trouver sa niche

L’informatique est un secteur très vaste qui pullule d’opportunités professionnelles. À condition, cependant, de trouver sa filière d’exploitation. Pour savoir dans quelle niche il est le plus judicieux de se lancer, il est important d’auto-évaluer ses compétences. Obtenir une idée objective de son savoir-faire permet en effet de s’inscrire à une formation supplémentaire ou simplement de mieux comprendre le marché à analyser. Par exemple, des professionnels de l’informatique désireux de lancer leur propre business peuvent tout à fait suivre un executive MSC en formation continue, ce qui leur permet de développer leurs compétences tout en restant en poste.

 

Effectuer une analyse de marché est essentiel pour bien comprendre les contraintes et les dynamiques de la filière dans laquelle on lance son business : réalité virtuelle, sécurité informatique, programmation, développement web, management et conseil ou encore Big Data sont des disciplines très diverses. Pensez à effectuer une veille constante du secteur informatique dans sa globalité ainsi que de votre spécialité. C’est une excellente solution pour être constamment à jour des nouveautés et proposer des innovations à ses clients et à ses équipes. C’est également la meilleure manière d’anticiper les innovations et de s’inscrire dans une démarche pro-active.

 

Après avoir sélectionné votre branche et avant de véritablement lancer votre business, il sera nécessaire de déposer les statuts de votre structure et d’effectuer les démarches administratives obligatoires pour exercer en tant que professionnel. Plus qu’une étape obligatoire, réfléchir à ses modalités d’exercice est important pour un bon business dans l’informatique : on peut en effet exercer à domicile, en free-lance, en tant qu’entreprise ou encore à distance.

 

Comment se former pour réussir à créer un business dans l’informatique ?

Il est primordial de se former au niveau universitaire afin de développer toutes les compétences nécessaires pour réussir son business dans l’informatique. Une bonne formation dans le secteur doit être très complète et proposer des modules d’apprentissage de l’ingénierie informatique au même titre que de la gestion d’entreprise, du management de projet ou encore de la maitrise des méthodes Agile.

 

Il ne faut pas hésiter à se spécialiser : Architecture des logiciels, Internet et objets connectés, Réalité virtuelle, Conseil en management ou encore Cybersécurité. La formation doit durer plusieurs années (idéalement 5) et déboucher sur une Certification Professionnelle reconnue par les professionnels de l’ingénierie informatique et l’État.

 

Enfin, pour lancer son business informatique, il est capital de pouvoir s’appuyer sur un carnet d’adresses de professionnels actifs dans le secteur. Ces contacts s’acquièrent généralement grâce à une formation en alternance et au fil de plusieurs années d’expérience sur le terrain.

 

L’ESGI, la première école d’ingénierie informatique en alternance, propose des parcours spécialisés de très haut niveau académique et technique qui permettent d’acquérir de hautes compétences pratiques ainsi qu’une vision globale du secteur en vue de se lancer dans le business informatique avec succès.

 

Dans l’informatique, on peut créer son business de service, d’édition de logiciels, d’hébergement ou même lancer une startup.

L’accompagnement des alumni de l’ESGI


Actualité publiée le 13 janvier 2023

Fondé en 2011, le Service des Anciens du Réseau des Grandes Écoles Spécialisées réunit plus de 28 700 anciens étudiants. Et l’ESGI bénéficie des nombreux accompagnements et événements que propose ce service 

 

alumni

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Le réseau des anciens 

Le service des anciens a à cœur de représenter et d’informer les Alumni de l’ESGI, et ce même si ces derniers partent exercer à l’étranger. 

La force de cet accompagnement réside dans le fait d’être toujours aux côtés des jeunes diplômés afin de continuer à les aider dans leur carrière professionnelle. L’ESGI ayant à cœur de conserver des liens avec ses anciens étudiants, il est indispensable pour elle de savoir qu’ils démarrent dans la vie active avec tous les avantages possibles. 

Pour contribuer à l’insertion dans le monde professionnel des étudiants, l’ESGI et son cabinet Alumni offrent un accompagnement aux diplômés dans la recherche de leur premier emploi. Le cabinet alumni met à disposition des diplômés un accès dédié sur leur intranet permettant d’avoir accès à des offres d’emploi dentreprises partenaires de l’école. Dans cet espace, les alumni peuvent également y déposer leurs propres offres d’emploi afin de recruter d’anciens camarades ou des jeunes générations de diplômés. 

Le service Relations Entreprises intervient également afin d’établir une relation privilégiée entre les jeunes diplômés et les professionnels de l’informatique, organisant par exemple des préparations et simulations à des entretiens d’embauche. 

Dans ce contexte, l’ESGI accompagne ses jeunes diplômés en leur donnant les clés pour faire de leur recherche d’emploi une réussite. 

Développer l’entraide est une valeur fondamentale pour l’école. C’est notamment pour cette raison que de nombreux alumni décident de venir enseigner à l’ESGI ou d’intervenir avec leur entreprise lors d’événements tels que les Days. 

 

L’organisation d’événements Alumni 

Au-delà de l’accompagnement à l’embauche, le cabinet Alumni de l’ESGI organise également des événements tels que des conférences, des ateliers ou même des afterworks afin de permettre aux anciens d’échanger entre eux et de fédérer leur communauté. Ces rencontres intergénérationnelles permettent d’échanger sur des problématiques communes, sur les évolutions sectorielles, sur les nouveautés techniques, tout en gardant un côté informel. L’ESGI a toujours eu à cœur que ses étudiants et alumni aient l’impression de faire partie d’une grande famille.  

Les tables rondes sont également des événements incontournables pour l’ESGI. L’objectif de ces rendez-vous organisés par Mathilde WINCKLER-BONZON, responsable du service des anciens, et Kamal HENNOU, directeur de l’ESGIest de fédérer la communauté des anciens de l’école et de leur permettre d’aborder des sujets en lien avec leur secteur. Tout cela en aidant les jeunes étudiants actuels, grâce à un échange constructif entre anciens et “nouveaux” étudiants. Les alumni interviennent pour partager leurs expériences professionnelles afin d’aider les jeunes à mieux s’orienter.

  

Et concernant les conférences, les Alumni de l’ESGI ont également l’occasion de revenir dans les locaux lors des Mercredis du Premier Cycle, rendez-vous incontournables de l’établissement, réservés aux premières et deuxièmes années. En effet, le directeur pédagogique du premier cycle, Frédéric Sananes, organise ces rencontres afin de permettre aux étudiants d’assister à des présentations métier ou autour de sujets informatiques, animées par des alumni. L’objectif principal est de permettre aux étudiants de découvrir les débouchés possibles des filières et ainsi de les aider à choisir une spécialisation à partir de la troisième année. Pour les alumni, c’est l’occasion de venir partager leur expérience et d’aider d’autres étudiants qui seront eux aussi alumni un jour et qui viendront à leur tourRomain Ouriet, Analyste applicatif chez Acensi et Alumni de l’ESGI, s’est prêté avec plaisir à l’exercice : 

 

« J’ai réellement apprécié cet échange car il permet de partager nos expériences mais aussi d’apprendre ce que peuvent penser les élèves des différents parcours d’un point de vue extérieur. Cela leur permet également de commencer à se créer un réseau professionnel, ce qui est une réelle chance dans ce secteur d’activité. N’ayant personnellement pas connu ce genre de mercredi lorsque j’étais moi-même en premier cycle, je pense sincèrement que de pouvoir découvrir ce que font les diplômés de l’ESGI est une vraie chance de découvrir le monde de travail dans le milieu de l’informatique. », affirme Romain Ourinet. 

 

L’objectif de l’accompagnement des Alumni de l’ESGI est de suivre et aider les jeunes diplômés dans de nombreuses démarches, mais aussi de faire bénéficier les étudiants actuels de l’expérience des anciens afin de mieux appréhender l’avenir. Le réseau des alumni est essentiel dans la vie des écoles et des étudiants, il permet à tous d’avoir le sentiment de faire partie d’une véritable communauté, d’une famille. 

Qu’est-ce qu’un administrateur réseau ?


Actualité publiée le 11 janvier 2023

L’administrateur réseau est un expert de l’informatique qui prend en charge le bon fonctionnement du système d’une entreprise. Ce professionnel œuvre de manière concrète en intervenant directement sur le matériel, en proposant des évolutions stratégiques et en pilotant les opérations de ses équipes.

visuel admin

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Administrateur réseau : des missions variées 

Les missions de l’administrateur réseau peuvent être très variées : gestion de projet, administration informatique, support aux utilisateurs, maintenance du réseau et veille technologique du secteur informatique dans son ensemble.

 

L’administrateur réseau participe à la gestion et à la mise en place du système informatique de la structure avec laquelle il travaille. Véritable expert de son domaine, il est en mesure de faire des propositions en vue d’optimiser le réseau, d’augmenter sa puissance, d’installer de meilleures applications ou encore de mettre en place de nouvelles solutions de cybersécurité.

 

Sécurité informatique n’a pas de secrets pour lui et il sait mettre en place les bons dispositifs et les stratégies de protection les plus efficaces. Il maîtrise et garantit une bonne gestion des droits d’accès au système et assure également un niveau constant de performances (évite les pannes, maîtrise les flux, etc.). Naturellement, c’est à lui que sont dévolues les opérations de sauvegarde des données nécessaires au maintien de l’activité de l’entreprise (dans le respect de la législation au sujet des données sensibles).

 

Les salariés d’une structure sont en constant contact avec l’administrateur réseau, qui est leur référent pour obtenir une aide personnalisée dans l’utilisation des processus informatique de leur entreprise. Il anticipe les pannes et peut même former ses collaborateurs à l’utilisation d’une nouvelle interface ainsi qu’à l’adoption de comportements sécuritaires.

 

Comment exerce l’administrateur réseau ?

La plupart du temps, l’administrateur réseau travaille au sein du service informatique d’une société. Néanmoins, il peut travailler en ESN (entreprise de service numérique) ou comme consultant / technicien indépendant. Dans ce cas de figure, il assure un service externalisé aux structures qui composent son portefeuille client.

 

Dans ce contexte, ses activités sont susceptibles de varier et de se positionner davantage sur un travail de conseil, de diagnostic et de conception du réseau. C’est pour cette raison que l’administrateur réseau se doit de savoir mener des analyses des besoins des salariés d’une structure, qu’il sait rédiger un cahier des charges comprenant des indications d’architecture logicielle et de stratégies de cybersécurité et qu’il doit pouvoir conseiller ses clients dans l’acquisition et l’installation du matériel et des logiciels les mieux adaptés.

 

Les processus de travail contemporains s’orientent vers l’utilisation massive du digital et le transfert des applications bureautiques vers les data centers et les services Cloud. La virtualisation des réseaux et l’émergence de nouvelles architectures et de dispositifs puissants de cybersécurité rendent le métier d’administrateur réseau d’autant plus complexe et technique.

 

Pour exercer cet emploi, une formation de haut niveau qui se déroule sur quelques années post-bac est donc devenue incontournable. Elle permet de développer les compétences requises en administration réseaux et systèmes ainsi qu’en architecture SI. L’ESGI propose à ce titre des formations de type PGE de très haut niveau académique et technique en alternance. Sa spécialité Réseaux et Cloud Computing offre de trouver un débouché en tant qu’administrateur réseau dès l’issue de sa formation.

 

En moyenne, et après quelques années d’exercice, l’administrateur réseau est susceptible d’obtenir une rémunération d’environ 42 K€ annuels.

Depuis quand existe l’informatique ?


Actualité publiée le 6 janvier 2023

Le mot « informatique » est un mot courant. Aujourd’hui il est entendu et utilisé quotidiennement.  Il est souvent associé à un ordinateur, à des programmes informatiques ou encore de systèmes d’exploitation automatisée. Mais d’où vient l’informatique ? Quand estelle réellement apparue ? 

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 © Pixabay

 

Depuis des décennies, l’être humain se sert d’outils pour calculer et traiter des informations. Or pour calculer, les machines demandent un algorithme de précision. Hélas à l’antiquité, elles ne peuvent pas le faire de manière automatisée. Malgré des avancées conséquentes, comme avec la « Pascaline » considérée comme la première calculatrice mécanique inventée par Blaise Pascal, il faudra attendre l’apparition des théories de programmation en 1800 pour voir apparaître la mise en œuvre d’un enchaînement d’opérations basiques de manière automatique. 

 

 

Ce n’est qu’en 1880, qu’apparaissent les appareils automatisés et programmables. C’est Herman Hollerith, l’inventeur de la première machine électromécanique permettant de stocker des informations sur une carte perforée, qui donna naissance à l’ancêtre de l’ordinateur actuel. À l’époque, ce type d’appareils servait principalement dans des travaux de gestion, de statistique ou de comptabilité. 

 

Naissance de l’informatique moderne 

L’apparition de l’informatique moderne, quant à elle, ne commence réellement qu’en 1936, soit près de 60 ans après l’invention d’Herman Hollerith. Un mathématicien britannique est à l’initiative d’un modèle de fonctionnement des appareils mécaniques de calcul. Son nom ? Alan Turing. Sa théorie pose les bases du concept d’un ordinateur : une machine capable d’effectuer un calcul minutieux grâce à l’utilisation d’une arithmétique. 

 

L’invention du « transistor », composant électronique utilisé pour les circuits électroniques de basse et haute tension, en 1947 est une véritable prouesse technique. Dans les années 60, c’est la révolution avec la mise en application du modèle de « Turing » (qui permet de de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique »). L’architecte Von Neumann va par la suite, développer les fonctionnalités de machines. Issue d’un simple calcul de fonction à l’origine, elles prennent dorénavant en charge des programmes complexes de type algorithmique. Ça y est l’ordinateur moderne est né ! 

 

Pour parfaire la naissance de l’ordinateur, le développement des microprocesseurs et l’apparition des télécommunications dans les années 1970 va favoriser de façon considérable l’expansion de l’informatique. 

 

 

 

Bon à savoir 

L’origine du mot « informatique » remonte aux années 1957 précisément, en Allemagne. A l’origine il s’écrit « informatik », et traduit le traitement automatique de l’information. Il faudra attendre 1962 pour qu’il soit adopté en France pour la première fois. Aujourd’hui, l’utilisation du mot « informatique » est devenu courante. Ce terme défini à la fois le domaine industriel lié à l’ordinateur et le domaine du traitement de l’information.  

 

 

Pour le campus parisien de l’ESGI connaître l’histoire et l’origine de l’informatique est primordial?: savoir d’où l’on vient pour découvrir où l’on va. L’école forme les étudiants « from scratch » c’est-à-dire qu’elle leur enseigne toutes les notions qui leur seront indispensables pour choisir une spécialisation puis exercer leur métier dans le domaine choisi.  

Qu’est-ce que la micro-segmentation en sécurité réseau ?


Actualité publiée le 3 janvier 2023

La segmentation ou la micro-segmentation de son réseau en des espaces variés de haute sécurité est une technique de protection informatique qui fonctionne. Elle est donc de plus en plus régulièrement mise en place par les départements IT des sociétés qui souhaitent accroître leur niveau de protection des données. En quoi consiste cette méthode ?

 

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© Pexels

 

 

La micro-segmentation réseau : une technique de cybersécurité à connaître

La segmentation du système en un maillage de sous-réseaux sensibles mieux sécurisés est une technique bien connue de la sécurité informatique en raison de ses résultats performants. Elle est de ce fait très utilisée dans les filières de la santé, de la défense ou de la finance dans lesquels la sécurisation des données revêt une importance centrale.

 

Traditionnellement, on sécurise un réseau en périphérie, au moyen des pare-feu notamment. La micro-segmentation offre de délimiter les différentes ères que constitue le maillage de connexion d’une entreprise. Les attaques lancées sur l’ensemble du réseau deviennent alors très difficiles à réaliser.

 

La micro-segmentation réseau permet également de pallier les erreurs communes des salariés d’une structure (envoi au mauvais destinataire, ouverture de pièces jointes dangereuses, etc.). En effet, la segmentation offre aux services informatiques de restreindre les accès à une infime partie du maillage : les attaques deviennent plus faciles à contenir et leurs conséquences sont confinées à une portion du réseau et non plus à son intégralité.

 

 

 

 

La micro-segmentation : appliquer ses processus de sécurisation dans le Cloud

La micro-segmentation réseau va plus loin en proposant de créer des zones sécurisées dans les centres de données et les déploiements Cloud d’une structure professionnelle. C’est une solution qui permet d’appliquer des procédures strictes de sécurisation du réseau à chaque environnement individuel de travail.

 

La micro-segmentation permet alors de paramétrer les processus de sécurité à tous les types de trafics dont a besoin une entreprise pour fonctionner. Par exemple, les départements IT qui optent pour la micro-segmentation vont créer des stratégies limitant les flux entre les divers postes et espaces de travail.

 

 

Que faut-il faire pour mettre en place la micro-segmentation réseau ?

Certains freins expliquent que toutes les entreprises ne sont pas encore toutes passées à la micro-segmentation réseau malgré tous les avantages de la technique. En premier lieu, c’est une méthode qui requiert des communications en continu avec son département IT. De même, ces flux de communication constants doivent impérativement être maintenus entre les différents services qui composent la structure professionnelle.

 

L’autre point nécessaire à la mise en place d’un protocole de micro-segmentation du réseau, c’est le recours à l’automatisation. C’est notamment le cas pour une entreprise qui ne dispose pas des compétences nécessaires à la mise en place du processus en interne et qui doit donc se tourner vers les services des techniciens en sécurité informatique. Ces derniers basent leurs analyses et leurs opérations sur les résultats de monitoring automatiques.

 

Notons que les stratégies de micro-segmentation du réseau s’avèrent bien plus économiques que les dépenses d’investissements dans les dispositifs de pare-feu et de matériel supplémentaire de sécurisation périphérique. Il en va de même des opérations de maintenance, qui sont réduites et automatisées.

 

 

L’ESGI, la première école d’ingénierie informatique en alternance, forme ses étudiants du Bachelor au Mastère aux dernières techniques de la cybersécurité. Grâce à un enseignement basé sur l’apprentissage en alternance, ses étudiants sont parfaitement en mesure, à l’issue de leurs études, de déployer une stratégie de micro-segmentation réseau efficace.

 

La micro-segmentation est une stratégie de sécurisation réseau en plein développement et très efficace. Elle se conçoit en cohérence avec l’utilisation de dispositifs plus globaux, comme les pare-feu, qui assurent une protection périphérique en parallèle.

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