Rémy Noël, alumni de la filière Architecture des Logiciels, est aujourd’hui Responsable de développement logiciels en tant que consultant pour Siemens. Il revient sur ses années d’étude à l’ESGI et nous explique en quoi sa formation l’a aidé à atteindre ses objectifs et son poste actuel.
Présentez-vous en quelques mots
Je m’appelle Rémy Noël, je suis un ancien de l’ESGI, j’ai commencé en faisant du pur développement. Assez rapidement j’ai intégré un grand groupe, Siemens, dans la gestion des métros automatiques. Et maintenant mon parcours est un peu atypique parce que j’ai quitté Siemens en interne pour revenir en prestations et travailler toujours pour Siemens mais en externe.
Selon toi, quels sont les avantages de ta formation à l’ESGI ?
Ce n’est pas forcement pour faire les louanges de quelqu’un en particulier mais le professeur de développement de l’époque, qui est toujours ici aujourd’hui, pour moi c’est lui qui m’a donné goût à la programmation. Il avait une culture vraiment assez poussées, une bonne connaissance générale de tout, il était juste sur ses notations et c’est lui qui m’a donné envie d’apprendre même si j’avais un certain attrait pour la programmation même avant d’arriver à l’école.
Quels souvenirs gardes-tu de tes années à l’ESGI ?
On n’était que 300 donc c’était vraiment très restreint et donc tout le monde se connaissait un peu. Il y avait une bonne ambiance.
As-tu gardé contact avec d’anciens camarades ?
On était un groupe de quatre personnes à être très souvent ensemble. Sur les quatre personnes, il y en a un que je vois quasiment tous les jours et un autre qu’on voit tous les trois mois, on se voit au moins trois/quatre fois par an donc oui j’ai gardé des contacts.
Quels conseils souhaites-tu donner aux étudiants de l’ESGI ?
Ce qui fait évoluer dans une carrière c’est pas uniquement l’expertise technique dans une matière, c’est la connaissance générale, c’est le relationnel, c’est la faculté de manager une équipe. Donc il ne faut pas uniquement se focaliser sur la technique mais un peu sur tous les aspects qui encadrent ce qu’on aime faire dans le développement.
As-tu rencontré des difficultés lors de tes entretiens d’embauche suite au diplôme ?
Les entretiens qu’on a pu passer on les a passés avec succès. Donc pour moi on a une bonne formation sur notre cursus scolaire. On a fait la dernière année en alternance ce qui nous a aussi aidé, je pense que c’est un bon point l’alternance pour rentrer dans le vif du sujet.
Est-ce-que ta formation t’as permis d’atteindre tes objectifs professionnels ?
Les grosses entreprises ne cherchent pas des postes pur technique, ils veulent quelqu’un qui encadre, notamment de la sous-traitance. Donc là ça me laisse un peu plus de liberté dans ce que je souhaite faire donc aujourd’hui je peux dire que j’ai atteint mon but.
Les appareils informatiques, audiovisuels et de téléphonie représentent environ 13 % de l’énergie totale consommée en France. Si les chiffres ne cessent de progresser à grande vitesse, il est possible de réaliser des économies et de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre en adoptant une stratégie adéquate. Pour faire face au défi que représentent les problèmes environnementaux et la crise écologique, certaines entreprises innovantes du secteur informatique entament une démarche positive et responsable : l’écoconception logicielle. Quels sont les bienfaits de cette démarche et comment s’y former ?
De l’écoconception logicielle à l’informatique responsable
La notion d’écoconception est apparue dans les années 90 et représente selon l’ADEME (Agence de la transition écologique) « une démarche préventive et innovante qui permet de réduire les impacts négatifs du produit, service ou bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie (ACV), tout en conservant ses qualités d’usage ». Dans le secteur numérique, l’écoconception logicielle a pour objectif de réduire la consommation d’énergie des programmes informatiques pendant leur période d’utilisation.
L’écoconception logicielle ou plus globalement d’un service numérique a pour fonction d’optimiser le code et l’architecture d’un service logiciel. Faire une recherche sur un moteur, acheter un produit en ligne, faire un virement bancaire, lire un article ou consulter une page web est un service numérique qui inclut 3 éléments (logiciel, matériel et réseau). L’écoconception du service numérique devra analyser le cycle de vie de chaque équipement afin de réduire au maximum son impact sur l’ensemble du système et permettre d’atteindre le résultat escompté en minimisant les ressources (sobriété numérique). En pratique, il s’agit de réduire la consommation informatique à tous les niveaux : mémoire, espace de stockage, CPU, échanges entre client et serveur.
Comment se former à l’écoconception logicielle ?
L’écoconception logicielle réduit l’impact environnemental et présente d’autres bienfaits :
Réaliser des économies financières : Réduire les espaces de stockage, la mémoire, les échanges permet de réduire les coûts des équipements informatiques destinés à les héberger
Une meilleure expérience utilisateur : Réduire et optimiser les temps de chargement des pages web améliore considérablement la qualité et l’expérience utilisateur
Une meilleure accessibilité des services : Simplifier l’accès aux ressources numériques permet à tous types d’individus d’y accéder facilement et sans limite quel que soit ses aptitudes physiques ou mentales
Pour mettre en place une stratégie d’écoconception logicielle au sein de son entreprise, l’idéal est d’embaucher un professionnel du secteur informatique avec des connaissances pointues en méthodes de conception et de réalisation de solutions logicielles. Certaines écoles comme l’ESGI offrent une spécialisation en Architecture des Logiciels et forment des experts en informatique maîtrisant l’ensemble des compétences nécessaires pour accéder au métier.
L’écoconception logicielle représente une transition incontournable pour une entreprise innovante qui souhaite réduire son budget et améliorer son expérience utilisateur au-delà de l’impact écologique. Pour mener à bien son projet, il est nécessaire pour une entreprise de mettre en place une stratégie adéquate en fonction des résultats qu’elle souhaite atteindre, et faire appel à un expert qui aura les compétences et qualifications nécessaires.
Rencontre avec les alumni de l’ESGI – Hugo Delgado
Actualité publiée le 1 juillet 2021
Hugo Delgado, aujourd’hui Administrateur Système Réseau, diplômé de la filière Systèmes, Réseaux et Cloud Computing, revient sur ses années à l’ESGI et donne quelques conseils aux étudiants actuels.
Présentez-vous en quelques mots
Je m’appelle Hugo Delgado j’ai 28 ans et je suis un ancien élève de l’ESGI.
Selon-vous, quels sont les avantages de votre formation à l’ESGI ?
Vis-à-vis du contenu de cette formation, ce que j’ai apprécié, c’est de pouvoir toucher à tout et ensuite d’être libre de ce que je souhaite faire après.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années à l’ESGI ?
J’en ai de très bon souvenir, le personnel pédagogique est vraiment très bien, les étudiants que j’ai rencontré sont aujourd’hui de très bons amis, dont certains que je vois toujours comme si nous étions toujours à l’école, mais moins souvent, parce qu’avant on passait des semaines ensemble et maintenant c’est plus une fois par-ci par-là, mais on a toujours gardé contact.
Quels conseils souhaitez-vous donner aux étudiants de l’ESGI ?
Le conseil que je pourrais donner c’est de bien faire les choses en temps et en heure, de bien s’organiser pour ne pas travailler au dernier moment, de travailler chez soi et de ne pas hésiter à le faire.
Avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche suite au diplôme ?
Je n’ai eu aucune difficulté ou contrainte, ça s’est toujours très bien passé. Ce que j’ai appris ici m’a permis de toujours bien me débrouiller en entretien, je n’ai pas trop eu de problème là-dessus.
Est-ce-que votre formation vous a permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?
Clairement oui, j’ai pu atteindre des postes et les compétences que je voulais grâce à cette formation. C’est ce que j’ai toujours recherché, la polyvalence en Systèmes, en Réseau, en Cloud. Ce que j’ai pu apprendre ici, j’ai pu le remettre en œuvre en entreprises et même creuser un peu plus et apporter des choses qui parfois manquaient sur certains profils.
Qu’est-ce que le concept de Data Oriented Design ?
Actualité publiée le 29 juin 2021
Le Data Oriented Design est une technique utilisée actuellement pour la conception d’UX, basée sur la collecte de données. Son objectif est de déterminer les éventuels défauts d’un site ou d’un design, afin de les corriger pour proposer l’expérience utilisateur la plus agréable et la plus ergonomique possible.
Les différents modes de récolte de données
Concrètement, les entreprises qui pratiquent le Data Oriented Design disposent de plusieurs options pour collecter les données dont elles ont besoin pour leurs décisions stratégiques.
Elles peuvent par exemple avoir recours à des enquêtes ou à des sondages. Ainsi, elles vont directement demander à l’utilisateur comment il aimerait pouvoir disposer d’un site ou d’une application qu’elle envisage de créer, ou bien l’interroger sur son ressenti par rapport à un site/appli déjà existant, afin d’en connaître les points forts et les faiblesses.
Lorsque le site en question est déjà fonctionnel, l’entreprise peut également utiliser le test utilisateur dans le cadre de son Data Oriented Design : elle fait alors tester le site en conditions réelles, par un panel d’utilisateur qui représente sa cible commerciale prioritaire. Ce procédé lui permet ensuite d’étudier la manière dont le site est utilisé, afin de repérer ses difficultés d’utilisation.
L’entreprise a également la possibilité d’effectuer une API (Analyse d’Indices de Performance), pour améliorer son site, en utilisant des outils spécialisés dans la récolte de données, à l’instar de Google Analytics. Enfin, elle peut procéder à un A/B testing : ce procédé consiste à réaliser différents designs pour un même site/appli, et à les comparer pour en choisir la meilleure version possible.
Comment exploiter les données récupérées ?
Une fois ces données récoltées, il est ensuite possible pour l’entreprise de les intégrer dans ses réflexions stratégiques relatives à l’UX. Elle peut par exemple les exploiter pour la mise en place de nouvelles pistes d’optimisation du site, ou les étudier pour avoir une idée précise du gain de performance offert par des nouvelles fonctionnalités en ligne.
Pour mener cette phase du Data Oriented Design à bien, l’expertise de l’UX Designer et du Digital Analyst est d’une importance capitale. En effet, les données fournissent des informations relatives aux comportements et aux motivations des consommateurs : elles permettent donc à ces experts d’orienter l’ensemble de leurs tests, en validant ou en réfutant leurs hypothèses initiales.
La pratique du Data Oriented Design exige d’importantes qualifications en informatique, et plus particulièrement dans le traitement et l’analyse des données de masse. Une réelle expertise est donc nécessaire pour l’utilisation de cette méthode, et à ce titre, il est indispensable de s’y être formé par le biais d’un cursus spécialisé. Certaines écoles de l’Ingénierie Informatique, comme l’ESGI, proposent d’ailleurs un Mastère avec spécialisation Intelligence Artificielle et Big Data, qui permettra à l’étudiant d’apprendre à exploiter les données ainsi que les technologies qui s’y rattachent !
Le Data Oriented Design est donc idéal pour augmenter les performances de vente d’un site ou d’une application. Les plus grosses firmes mondiales y ont déjà recours, car il permet de mieux cerner les besoins du consommateur et de lui proposer une expérience d’achat optimale.
Je m’appelle Kevin RUE, je suis passionné par les nouvelles technologies et l’informatique de manière générale. J’ai la chance d’avoir un père qui m’a transmis sa passion pour l’informatique depuis mon plus jeune âge.
Quand avez-vous intégré l’ESGI et pour quelle formation ?
J’ai intégré l’ESGI après avoir passé mon BTS SIO et ma Licence Professionnelle en 2015. J’ai suivi le cursus Systèmes, Réseaux et Cloud Computing (filière SRC) en alternance sur deux ans au sein des équipes Infrastructure à la Société Générale.
Quels ont été, d’après vous, les avantages de la formation que vous avez suivie ?
J’ai apprécié l’enseignement à l’ESGI pour une raison simple : l’enseignement provient de professeurs qui ont une expérience terrain : des missions en prestations au sein de grandes entreprises et banques françaises. Beaucoup ont su nous apporter un background technique et, à la sortie de l’école, cela nous a permis de rentrer plus aisément dans le monde du travail. J’ajouterais également que toute l’équipe pédagogique a su nous guider durant ces deux années passées à leurs côtés dans un but bien précis : la réussite. L’alternance, a pour ma part, financé mes frais de scolarité ce qui est une chance en France, on a souvent tendance à l’oublier. Dans certains pays il faut financer soi-même ses études, la France et l’ESGI nous ont permis de sortir diplômés avec une réelle plus-value sur le terrain dès l’embauche.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?
Soyez passionné par ce que vous faites et ce que vous entreprenez de manière générale, on a la chance de pouvoir faire de sa passion son travail et ce n’est pas donné à tout le monde. Alors donner le meilleur de vous-même maintenant ne pourra être que bénéfique plus tard.
Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?
Bien sûr, j’ai gardé contact avec plusieurs personnes de ma promotion avec lesquelles j’échange sur les nouvelles technologies et notamment le DevOps car c’est le métier si passionnant que je fais aujourd’hui.
Parlez-nous de votre métier actuel.
Actuellement je travaille chez FONCIA GROUPE au sein de la cellule DevOps Expertise ou je suis rattaché au directeur de Production. Mon métier est d’une part de simplifier la vie des exploitants afin de leur éviter des tâches d’exploitations récurrentes et fastidieuses en développant des outils IAC (Infra As Code).
D’autre part, je dois construire l’infrastructure de l’entreprise de demain (en Datacenter ou dans le Cloud) en industrialisant le déploiement des applications. Je travaille en étroite collaboration avec les études qui est le département responsable des développements applicatifs au sein de la DSI. Mon travail est à la fois porté sur l’infrastructure et transverse car j’ai un devoir d’accompagnement entre les études et les exploitants. Le but étant d’industrialiser tous les processus de livraison de l’entreprise et cela passe avant tout par la communication et la technique.
Qu’est-ce-qui vous a donné envie de choisir ce métier et cette entreprise ?
J’ai rejoint les équipes IT de Foncia car c’est un secteur que je ne connaissais pas du tout. J’ai effectué des stages dans une entreprise pharmaceutique, une alternance dans un institut de recherche universitaire dans le public, puis dans la banque. J’ai signé à la sortie de l’ESGI mon premier CDI dans une entreprise de jeux en ligne et en point de vente : Le Pari Mutuel Urbain, autrement appelé le PMU. L’immobilier était donc un secteur nouveau et novateur pour ma part qui a attiré ma curiosité.
Quelles sont les qualités indispensables pour faire votre métier ?
Il faut être à l’écoute des besoins de l’entreprise, c’est un critère essentiel car l’objectif premier du DevOps est de comprendre les enjeux métiers et les besoins applicatifs de son entreprise. Il doit travailler en étroite collaboration avec les architectes, les développeurs et la production.
Pouvez-vous nous parler d’un projet qui vous a marqué ?
Le projet qui m’a le plus marqué est la migration du mainframe sur des environnements LINUX et AIX. C’est un projet qui s’est terminé quand j’ai rejoint les équipes IT du PMU. Il a fallu, pour beaucoup de collaborateurs, se réinventer, se challenger et se former : pas toujours évident quand vous travaillez avec des gens qui sont proches de la retraite. Aujourd’hui je suis jeune, j’ai cette appétence de vouloir continuellement apprendre et me réinventer, ce n’est pas dit qu’à 50 ans j’ai ce même dynamisme.
Cela a été une très belle aventure ce projet au PMU. J’ai pu accompagner les équipes pour travailler sur des nouveaux systèmes en contribuant à la mise en place d’une stack d’intégration continue : ce sont toutes les méthodes de travail historique qui ont changées et qui doivent se réinventer.
Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans votre quotidien professionnel ?
Le métier de Devops qui a comme principal but le conseil et l’expertise technique nous oblige à nous réinventer chaque jour. Je dirai que c’est un processus qui est fastidieux car vous avez tout juste le temps de maitriser une nouvelle technologie qu’elle est déjà obsolète ou remplacée par une nouvelle. Il faut être autonome pour se réinventer et redévelopper les modèles de demain.
Quels outils/logiciels spécifiques utilisez-vous pour vos projets ? Si vous ne deviez recommander qu’un seul logiciel, ce serait lequel ?
A l’origine, je suis ingénieur système Linux, j’ai évolué dans le monde du Devops. Il faut avoir de bonnes connaissances en scripting, au moins maitriser bash et un autre langage comme Python ou Go.
J’utilise quotidiennement Gitlab pour versionner le code que les collaborateurs de l’entreprise produisent et nous utilisons aussi des outils d’intégration continue comme Ansible ou Terraform pour déployer nos applicatifs dans nos datacenter et dans le cloud.
Quelle(s) avancée(s) technologique(s) attendez-vous avec impatience ?
Dans une ère de plus en plus digitalisée, j’ai hâte de voir la suite sur l’intelligence artificielle (IA) qui va, à mon avis, bousculer encore plus notre manière d’agir et de penser au quotidien.
Quels sont les différents types de virus informatique ?
Actualité publiée le 23 juin 2021
Il existe une quantité innombrable de types de virus informatiques : chaque nouveau maliciel peut potentiellement générer une nouvelle catégorie, selon les dommages qu’il cause et son fonctionnement inédit. Cinq types de virus particulièrement répandus peuvent être cités.
Les types de virus informatique contenus dans les fichiers
Un virus informatique est un maliciel, un code informatique qui s’auto-reproduit et prend le contrôle des autres programmes présents sur le système de l’ordinateur infecté.
Comme les virus biologiques, il est conçu pour s’étendre d’hôte en hôte et pour s’attacher à un nouveau système quand il le croise. En pratique, il reste dans le document ou le fichier téléchargé jusqu’à ce qu’un utilisateur l’ouvre. L’ouverture déclenche alors l’exécution du code malveillant et endommage l’ordinateur, les conséquences étant différentes selon le type de virus informatique.
Les macrovirus sont les types de virus informatique les plus courants. Ils s’attachent aux fichiers qui contiennent les programmes macros et les séquences de commande par touche de clavier. Ils se trouvent donc généralement dans les documents Microsoft Word et / ou Excel.
Les infecteurs de fichiers se trouvent dans les fichiers exécutables (extensions .exe et .com). En ouvrant ce type de fichier pour lancer le programme qu’ils sont supposés soutenir, on déclenche sans même le savoir le code du maliciel.
Les virus informatiques de type initialisation se trouvent dans les clés USB. À l’origine présents dans des disquettes, on les retrouve aujourd’hui sous différentes formes et dans divers supports, les disques durs externes ne faisant pas exception. La majorité des systèmes d’exploitation domestiques sont équipés de protecteurs du secteur d’initialisation du disque dur, ils ne créent donc pas autant de dommages qu’à l’époque où les ordinateurs étaient démarrés par disquette.
Les types de virus informatique présents sur le web
Certains types de virus informatiques s’attaquent aux navigateurs internet. Leur code prend le contrôle de certaines fonctionnalités : la page d’accueil est changée en une page de faux moteur de recherche. Ils sont détectables lorsque l’on effectue une recherche dans la barre du moteur et qu’en pressant la touche entrée le navigateur redirige l’internaute sur un site complètement différent qui fait office de filtre malveillant.
Les virus de cryptage web sont des types de virus informatiques présents sur les sites populaires. Ils écrasent le code original du site pour incorporer des liens et des vidéos qui installent un maliciel sur l’ordinateur de l’internaute. Les pirates informatiques écrivent un code malveillant qu’ils postent en commentaire du site pour infecter la plateforme si bien que les propriétaires n’ont pas conscience de contaminer leurs visiteurs.
Face au dynamisme du secteur informatique et l’acharnement des pirates informatiques, il est crucial de choisir une formation dans une école spécialisée. En effet, ces établissements sont attentifs à proposer des contenus pédagogiques toujours réactualisés afin de toujours refléter les réalités concrètes du monde informatique professionnel. À ce titre, l’ESGI propose des formations animées par une équipe pédagogique composée de professionnels du secteur. École n°1 de l’alternance en informatique, ses enseignements sont à visée professionnalisante et pratique.
Pour tout connaître des types de virus informatiques ou apprendre à nettoyer un ordinateur, il est nécessaire de se former. Secteur en constantes mutations et à l’évolution très rapide, il est crucial que même les professionnels en poste poursuivent leur formation ou du moins leur veille technique du domaine.
Meet-Up : Le Management 3.0 : Rendre une équipe productive et efficace
Actualité publiée le 18 juin 2021
Organisés par 4 étudiants de la filière Ingénierie du Webde l’ESGI, Kilian DIOGO, Alexis FAIZEAU, Christophe LE, Baptiste VASSEUR et Kamel ISKRANE, le Meet-Up Management 3.0 a accueilli trois experts du management venus partager leur expérience avec les participants.
Lors du premier talk, Foued TOUMI, Coach Management et Leadership, nous a abordé la philosophie du management 3.0, tout en évoquant les piliers de la méthodologie Agile. Dans un second temps, il a également défini qu’elle devait être la position d’un manager au sein d’une équipe.
Pour le second talk, Samuel ANTUNES, Consultant DevSecOps chez Octo Technology, est revenu sur son expérience personnelle en expliquant la transition de son équipe vers un travail en 100% remote (à distance). Il a détaillé comment son équipe a réussi à faire face à une transition forcée d’un travail à distance et ce qu’ils ont mis en place afin de garder une équipe soudée et productive.
Le 3ème et dernier talk a été animé par Mario LEUCCI, Coach en Développement Personnel et Formateur en Management et en Vente. A travers son témoignage, il a démontré à quel point il est important d’apprendre à se connaître pour être un bon manager. En effet Mario a insisté sur le fait qu’un manager se doit de favoriser la discussion entre ses collaborateurs, afin d’obtenir une équipe épanouie, forte et productive.
Pour clôturer ce Meet-Up, les étudiants ont animé un quizz en ligne, portant sur les différents sujets abordés lors des talks, et ont eu le plaisir de faire gagner des goodies offerts par leur sponsor Jet Brains.
Pour les étudiants, ce fut une belle expérience, nécessitant beaucoup de travail mais étant également très enrichissant. C’est, pour eux, l’occasion de se prêter à un exercice complexe mais permettant de renforcer leur esprit d’équipe, leur confiance en eux et leur capacité à se forger un réseau :
« J’ai été ravi de pouvoir organiser ce Meetup autour du management 3.0 avec mes amis de promotion, cela m’a permis de découvrir chacune des étapes du processus. En effet, la phase de recrutement des intervenants et des sponsors m’a permis de développer mon réseau professionnel ce qui est parfait pour un futur jeune diplômé. Lors de la gestion du déroulement du Meetup, j’ai pu me rendre compte à quel point il est difficile de mettre en place ce genre d’évènement en Live. Néanmoins, tous nos efforts ont été récompensés lors du Meetup, via le contenu de qualité que les intervenants ont apporté ainsi que les nombreux remerciements des spectateurs. »
Kamel ISKRANE – étudiant en 5ème année en Ingénierie du Web
Covid-19 : ces solutions numériques pour lutter contre la crise
Actualité publiée le 15 juin 2021
A l’heure de la transformation digitale, les solutions numériques inondent nos ordinateurs, tablettes et Smartphones. Avec la crise du Covid-19 et la généralisation du télétravail, le confinement et le couvre-feu, les applications numériques se sont davantage multipliées bouleversant le quotidien de nombreux utilisateurs.
Solutions numériques: une stratégie face à la pandémie du Covid-19
Les solutions numériques sont un ensemble d’outils gratuits ou payants, proposant des biens et services accessibles avec un ordinateur, une tablette ou un Smartphone dans le but de faciliter l’échange, la transaction ou la relation entre utilisateurs. Face à la pandémie du Covid-19 qui a fait son apparition il y a un an, la transition numérique s’est développée à vitesse grand V à travers le monde.
Le bouleversement des habitudes des individus au niveau mondial a engendré de nouveaux besoins pour remédier à la crise. Grâce aux solutions numériques, plus besoin de se déplacer pour accéder à un service ou de subir les contraintes du confinement ou du couvre-feu : tout est accessible depuis n’importe où et à n’importe quel moment de la journée à condition de posséder un appareil connecté à internet.
Les solutions numériques ont beaucoup fait parler d’elles depuis le début de la pandémie, certaines plus que d’autres avec des résultats plus ou moins concluants :
Les applications de traçage comme Stop-Covid en France ont été développées dans le but détecter, recenser et isoler les personnes porteuses du Covid-19.
Les plateformes de gestions de rendez-vous en ligne sont largement favorisées en périodes de confinement afin d’éviter tout déplacement de la population et la propagation du virus.
Avec la généralisation du télétravail, les plateformes de réunion et de conférence en ligne comme Zoom ou Teams ont largement privilégié le travail à domicile.
Une majorité de commerces, restaurateurs, libraires et autres boutiques ont mis en place le « click and collect » qui permet de commander un bien sur le site du commerçant et de le récupérer par la suite.
Les avantages des solutions numériques dans la crise du Covid-19
Si l’utilisation massive des solutions numériques peut parfois être sujet à des critiques, sa démocratisation en période de pandémie montre qu’elles sont indispensables et efficaces dans la gestion de la crise.
Les applications de traçage via un GPS ont démontré leur efficacité dans des pays comme la Corée ou Singapour. Elles ont permis de remonter les cas contacts pour mieux les isoler et briser progressivement la chaîne de contamination.
La mise à disposition des services de commande et livraison en ligne s’avère très utile car elle permet d’éviter de se rendre dans les lieux où la concentration d’individus est importante et le risque de contamination élevé comme les bars ou les restaurants.
Les plateformes de réunions ou de visioconférences qui favorisent le travail à distance permettent à un nombre important de collaborateurs issus d’une même équipe de continuer à travailler ensemble tout en créant du lien social au-delà des barrières virtuelles.
La transformation du digital ces dernières années a fait émerger de nombreuses solutions numériques dans la vie quotidienne des particuliers et des professionnels. Depuis 2020, la crise du Covid-19 a vu naître des solutions digitales innovantes qui ont démontré leur efficacité dans la lutte contre la pandémie.
La création de solutions numériques requiert des compétences techniques très pointues en systèmes informatiques. L’Ecole Supérieure de Génie Informatique (ESGI) propose des cursus adaptés à des étudiants pour les former aux évolutions de l’informatique en s’adaptant aux besoins et aux exigences du secteur.
Organisés par les étudiants en Ingénierie du Web de l’ESGI, les Meet-Up accueillent des professionnels de différents secteurs afin d’échanger sur des sujets en lien avec l’informatique.
Le Meet-Up MEAN VS MERN, organisé par Mehdi AKRIM, Lassana DIAKITE, Ayoub IBNOUCHEIKH, Yannick SEIGNEUR et Rémy VERDEYME, a accueilli 2 intervenants, Baptiste BECH, Tech Lead chez ApsideTOP, et Yann-Thomas LE MOIGNE, Technical Lead chez Apside TOP.
Cette conférence s’est déroulée en 3 parties.
Dans un premier temps, Baptiste Bech a animé un pour présenter les stack mean et mearn ainsi que les technologies Angular et React. Yann-Thomas Le Moigne a ensuite fait un benchmark des autres technologies Front existantes.
Les participants ont ensuite pu échanger avec les intervenants lors d’une session de question-réponse. Ce fut un vrai moment de partage entre des professionnels ayant déjà un beau parcours derrière eux et de jeunes futurs diplômés, pour la plupart, pressés d’intégrer le monde du travail. Cette rencontre a également permis la rencontre entre l’expérience déjà bien ancrée de développeurs aguerris et l’empressement de leurs futurs collègues, qui a laissé sans voix plus d’une fois les intervenants sur certaines questions.
Le Meet-Up s’est conclu par un QCM afin de partager un dernier moment d’échange convivial et amusant avec les participants. Les questions portaient sur le sujet du Meet-Up ainsi que sur les interventions des invités.
Cet exercice, bien que compliqué, apporte beaucoup aux étudiants :
« J’ai trouvé que l’organisation de ce Meet-Up représentait un exercice plutôt difficile à mettre en place car dans ce contexte compliqué. La partie la plus ardue fut de trouver des intervenants sur cette période. Toutefois une fois le Meet-Up terminé, j’ai vraiment eu le sentiment d’avoir vécu une expérience enrichissante, tant pour moi que pour tous les participants, et je pense sincèrement que cela devrait être organisée régulièrement dans le monde de l’entreprise. »
Yannick SEIGNEUR – étudiant en 5ème année en Ingénierie du Web
Transition numérique : comment prolonger la vie des équipements informatiques ?
Actualité publiée le 7 juin 2021
Conduire une transition numérique représente une étape importante dans la vie des entreprises. Cette transformation n’est pas sans conséquences et nécessite de s’adapter pour mener à bien ce changement. Impact économique, social et environnemental. Quels sont les enjeux d’une telle transformation et les solutions adaptées pour y faire face ?
Transition numérique : un enjeu écologique
La transition numérique se caractérise par le passage des entreprises vers le digital via différents canaux de communication. Ordinateurs, portables, tablettes, Smartphones, tous ces objets numériques permettent de se connecter à Internet grâce à la technologie du Wifi et de la 4G depuis n’importe où et à n’importe quel moment. Si la transformation numérique permet à l’entreprise de croître sur le long terme, quels en sont les enjeux?
Le coût : la transition numérique coûte cher aux entreprises. Acheter du matériel informatique de qualité et les services qui vont avec, l’entretenir régulièrement nécessite un gros budget.
Le temps : digitaliser une entreprise nécessite de configurer tous les équipements informatiques, d’installer des antivirus, des logiciels adéquats et de les mettre à jour régulièrement, de transférer toutes les données de son ancien appareil vers le nouveau. Cette transformation coûte cher à l’entreprise en termes de temps.
L’impact écologique : l’utilisation massive des équipements informatiques engendre des répercussions non négligeables sur l’environnement.
Dans le cadre du processus de transition numérique, les fabricants de matériels informatiques ont un rôle à jouer dans la réduction de l’impact environnemental. Ils se doivent de concevoir du matériel favorisant une démarche écologique à chaque étape de leur cycle de vie. Prolonger la durée de vie des produits implique de concevoir des produits de qualité, solides, réparables, adaptables et faciles à entretenir.
Des solutions pour réduire l’impact écologique dans la transition numérique
Les consommateurs d’équipements informatiques ont eux aussi une responsabilité dans la réduction de l’impact écologique des produits qu’ils utilisent. Pour augmenter les chances de survie des équipements informatiques sur le long terme et réduire cet impact, il est indispensable de prendre soin de son matériel :
L’entretien : entretenir les équipements informatiques de façon régulière et les faire réparer en cas de panne permet de les garder plus longtemps
L’utilisation sur le long terme : avec l’obsolescence programmée et la sortie constante de nouveaux modèles d’appareils électroniques et informatiques, il est tentant de vouloir remplacer son matériel alors que l’ancien fonctionne toujours. Utiliser son matériel sur le long terme permet de le rentabiliser au maximum et de réduire son empreinte environnemental.
Le recyclage : lorsque le matériel informatique ne fonctionne plus ou n’est plus réparable, le rapporter en boutique pour le recycler ou le conduire à la déchèterie permettra de réutiliser les matières premières qui composent le matériel.
Afin d’alléger la transition numérique au sein de l’entreprise, la première étape consiste à prolonger la durée de vie des équipements informatiques. Cette décision implique de prendre soin au maximum du matériel informatique, de faire jouer au mieux les garanties des appareils, de choisir des fournisseurs de qualité et de renouveler les achats uniquement en cas d’extrême nécessité.
Pour être conduite de façon efficace, la transition numérique nécessite de faire appel à des compétences techniques et managériales spécifiques. La spécialisation Management et Conseil en Système d’information de l’ESGI (Ecole Supérieure de Génie Informatique) permet d’acquérir cette double compétence pour répondre aux exigences du secteur.