Quelles sont les missions d’un administrateur de base de données ?


Actualité publiée le 10 novembre 2020

BDD

L’administrateur de base de données est responsable de la création, mais aussi de la maintenance, de l’optimisation et de la sécurité des données possédée par une organisation. En quoi consiste précisément ses missions ?

De nombreuses tâches à gérer

Les missions à remplir par l’administrateur de base de données (ou DBA) sont très diversifiées. En premier lieu, il est amené à travailler sur la conception de la base de données de son entreprise. Pour cela, il doit par exemple élaborer des standards à respecter, réaliser des choix d’implémentation de la base en se conformant au cahier des charges et aux exigences de ses collaborateurs, définir certains paramètres ou certaines règles de sécurité…

Il intervient également sur l’administration et la maintenance quotidienne de la base de données. Il est donc chargé de créer cette base et de l’intégrer à des supports physiques, tout en se portant garant de la qualité et la disponibilité des données contenues. Au quotidien, l’administrateur de base de données effectue un suivi de la volumétrie des données stockées. Il gère aussi les autorisations d’accès pour les différents utilisateurs et les mises à jour de sa version.

Le DBA offre un support technique régulier aux personnes utilisant sa base. Il effectue également une veille technologique permanente pour s’assurer que les performances du logiciel restent en adéquation avec les exigences de sa société.

Dans les grandes entreprises, il arrive que cet expert se concentre exclusivement à l’architecture des bases de données, et qu’il délègue le reste de ses tâches à une équipe d’administrateurs moins expérimentés que lui.

D’importantes compétences à maîtriser

Chaque jour, l’administrateur base de données manipule des milliers d’informations détenues par une entreprise. Il doit donc attester de solides qualifications techniques en programmation, mais aussi en sécurité informatique. A ce titre, une maîtrise parfaite des différents logiciels de système de gestion des bases de données est impérative.

L’administrateur base de données doit également avoir une connaissance optimale des activités de la société pour laquelle il exerce, car cela lui permet d’anticiper les besoins de ses collaborateurs et de s’y adapter de façon optimale.

Idéalement, il est pourvu d’un excellent sens de l’écoute et d’un bon relationnel. Il doit être en mesure de travailler dans l’urgence pour résoudre d’éventuels problèmes techniques.

Bien qu’en théorie, certains postes d’administrateur de base de données soient ouverts dès le niveau bac +2, la plupart des recruteurs favorisent de plus en plus les profils de candidat attestant d’un niveau bac +5 en informatique. Il est, à ce titre, possible de se former à l’ESGI, qui propose un Mastère exclusivement consacré à l’Architecture des Logiciels.

En moyenne, un administrateur base de données débutant gagne entre 35 000 et 45 000 euros annuels. A l’issue de plusieurs années d’expérience, ce salaire peut s’élever à 75 000 annuels.

Il semble pertinent de se former à la profession d’administrateur de bases de données aujourd’hui. Cette profession est en effet très recherchée par un nombre incalculable d’entreprises, qui ont besoin d’experts pour gérer le stockage de leurs informations numériques.

Etudier à l’étranger : témoignage de Paul-Eric Zaya-Diaku


Actualité publiée le 6 novembre 2020

étudiant à l'étranger paul éric

Paul-Eric ZAYA-DIAKU, étudiant de la filière Management et Conseil en Systèmes d’Information, a décidé d’effectuer une partie de ses études à l’étranger. Il a passé 10 mois à l’University of California à Riverside. Une expérience inoubliable pour lui.

Pourquoi avez-vous décidé de partir en échange ?

C’était ma dernière année d’étude et j’avais prévu de m’expatrier depuis un moment. Les conditions étaient donc parfaites pour aller à l’étranger.

Pourquoi avez-vous choisi ce pays ?

Tout d’abord pour l’anglais. Il n’y a pas de meilleur moyen pour progresser en anglais que d’aller à l’étranger. Ensuite les US (et surtout la Californie) est un endroit qui fait rêver.

Quels étaient vos objectifs avant le départ ? Ont-ils été atteints ?

Mon premier objectif était de valider mon année (stage en cours). Mon second objectif sera de trouver un bon métier afin de pouvoir rester ici.

Quelles sont les choses que vous avez remarquées concernant votre cursus dans une autre école ?

A chaque fin de module, qui dure 2 semaines, il y a une présentation orale et un written test (à faire sur PC). Pour ma part je trouvais que les cours étaient assez simples à valider.

La plupart des intervenants sont pertinents, ils arrivent à expliquer des concepts en se basant sur leur propre expérience, ce qui est très valorisant pour nous étudiants. Il y a aussi énormément de choix quant aux cours proposés.

Le seul « problème » était lié à l’anglais. Je n’ai quasiment jamais eu de problèmes de compréhension mais quand il s’agit d’exprimer ses idées cela peut être un peu difficile au début. Mais on s’améliore avec le temps.

Pouvez-vous nous décrire brièvement une journée type ?

Au 1er trimestre, j’avais cours de 9h à 15h, puis j’allais me détendre à la piscine avant d’aller parfois en soirée soirée.

Pouvez-vous nous citer trois endroits que vous fréquentez souvent ?

Sterling, Downtown (Mezcal), Dukes

Quel meilleur souvenir gardez-vous de vos sorties ou excursions ?

Mon road-trip Las Vegas – Grand Canyon – Horseshoe Band

Se loger : est-ce facile ? Comment avez-vous trouvé votre logement ?

Je n’ai pas eu de problèmes pour me loger, j’avais suivi les conseils d’une ancienne étudiante. Je loge à Sterling et paye $940 de loyer par mois pour 2 chambres.

Sterling est ce qui fait de mieux aux alentours mais c’est assez cher. Il est possible de choisir d’être logé par une famille pour économiser BEAUCOUP d’argent. Il y a également des logements beaucoup moins chers pas trop de loin de Sterling. De plus, nous avions un stage à effectuer de Mars à Juin qui peut avoir lieu partout aux US donc si votre lease se termine en août, cela limitera vos choix en termes de location.

Comment s’est passée votre arrivée dans le pays et comment avez-vous été accueilli(e) ?

Je suis arrivé à Riverside par taxi (préférez Lyft ou Uber) à 18h30 (2h30 à cause des bouchons), or le lease office ferme à 18h. J’ai donc dû passer ma première nuit chez un espagnol que j’avais croisé à mon arrivé. Ne vous faites pas avoir et calculez bien votre timing !

Vous êtes-vous intégré(e) au sein de l’université partenaire et avec les étudiants locaux ? A quels événements étudiants avez-vous participé ?

La plupart des évènements se passe à l’Extension qui est un bâtiment éloigné du Main Campus. Donc la plupart des gens que nous croisions étaient des étrangers comme nous.

Pouvez-vous nous donner trois adjectifs qui qualifieraient votre expérience d’expatrié ?

Fun, Enrichissant, Inoubliable

Consultant en informatique : un métier qui ne connaît pas la crise


Actualité publiée le 3 novembre 2020

consultant info

Le plus souvent, le consultant en informatique est un spécialiste externe à une entreprise. Il lui fait bénéficier de son champ d’expertise pour faire évoluer son système informatique, en lui présentant des solutions efficaces et organisationnelles dont il suit la mise en application. Remplissant une fonction des plus stratégiques, ce professionnel est très sollicité sur le marché de l’emploi.

 

 

Les missions du consultant en informatique

 

Le consultant en informatique (ou consultant IT) est un expert qui maîtrise à la perfection l’ensemble des systèmes d’information. Il est en mesure d’adapter ces systèmes aux besoins spécifiques d’une entreprise. Il détient à la fois un rôle de diagnostiqueur et de conseiller stratégique.

Le consultant en informatique occupe donc une fonction déterminante au sein de l’entreprise. C’est lui qui est chargé d’instaurer une cohérence entre la stratégie déployée par l’entreprise et celle utilisée en matière de technologies.

Au quotidien, il remplit des missions variées. Il peut notamment être amené à faire un diagnostic sur les technologies employées au sein d’une entreprise, ou établir une solution personnalisée destinée à la direction dans un cahier des charges.

Il lui arrive fréquemment de devoir sélectionner des technologies conformes aux demandes de son client, en réalisant un comparatif des différents prestataires, et il se charge de former ses collaborateurs lorsque l’entreprise change de technologies. Le consultant en informatique veille également au bon déroulement de son projet. Il en réalise le suivi régulier une fois les travaux terminés, de façon à mesurer l’impact des nouveaux dispositifs mis en place.

 

 

Un besoin d’experts en constante augmentation

 

Les consultants en informatique sont particulièrement recherchés par les cabinets de conseils et les entreprises de services du numérique, qui ont besoin de personnel formés sur ce domaine évoluant à toute vitesse. De nombreux consultants exercent leur activité en freelance. Ils collaborent avec des entreprises dans le cadre de missions plus ou moins longues, bien que certaines grandes entreprises peuvent aussi être amenées à embaucher des spécialistes en IT.

Le métier de consultant informatique est donc très demandé. Il exige néanmoins un important niveau de qualification. En moyenne, les postes à pourvoir sont ouverts à partir d’un niveau bac +5 en informatique et requièrent une connaissance experte des différentes innovations technologiques et du marché des IT. Pour y accéder, l’idéal est de suivre une formation spécialisée en informatique : l’ESGI par exemple, propose un cursus Mastère exclusivement consacré à l’Architecture des Logiciels ! De niveau bac +5, ce parcours contient de nombreux enseignements incontournables, tels que l’Architecture des Logiciels, le Cloud et l’Infrastructure, les Systèmes d’Information Décisionnels…
En moyenne, un consultant en informatique en début de carrière touche 2500 euros mensuels, mais ce salaire peut rapidement évoluer. A ce titre, un consultant informatique senior gagne près de 5000 euros par mois.

 

 

La présence d’un consultant en informatique est donc incontournable pour de nombreuses entreprises, qui ont besoin de bénéficier de conseils avisés pour orienter leurs stratégies. Ce dernier doit cependant posséder un niveau de qualification élevé et avoir suivi une formation poussée en informatique.

Focus sur les métiers autour de l’informatique décisionnelle


Actualité publiée le 30 octobre 2020

business intelligence

L’informatique décisionnelle, ou Business Intelligence, est le terme employé pour désigner un ensemble de techniques, de moyens, et d’outils informatiques destinés à piloter une entreprise, en l’aidant dans sa prise de décisions.

Aujourd’hui, quels sont les principaux métiers rattachés à l’informatique décisionnelle ?

 

 

L’ingénieur Décisionnel

 

Les métiers de l’informatique décisionnelle ont pour mission principale d’élaborer un ensemble de solutions informatiques, qui permettront d’exploiter de façon optimale les données récoltées par une entreprise. Il s’agit donc de professions particulièrement stratégiques, indispensables à de nombreuses sociétés.

Parmi les principaux métiers de l’informatique décisionnelle, on peut par exemple citer le poste d’Ingénieur ou de Consultant Décisionnel. Cette fonction vise à tirer parti des données d’une entreprise pour apporter un éclaircissement aux différentes directions de métiers. Pour cela, l’Ingénieur Décisionnel réalise une recherche d’informations poussée en s’aidant des différents systèmes informatiques de l’entreprise.

Concrètement, son travail quotidien consiste à tester différents outils de reporting, avant de les intégrer au système informatique de l’entreprise et de les rendre accessibles à l’ensemble des utilisateurs. Ceci dans le but de faciliter leurs prises de décision.

Très qualifié, l’Ingénieur Décisionnel doit impérativement justifier d’un niveau bac +5 en informatique. Il doit en effet être en mesure de collecter un grand volume de données, mais aussi savoir comment les analyser et les synthétiser. Au même titre que pour la plupart des métiers de l’informatique décisionnelle, une maîtrise de la langue anglaise est incontournable.

 

 

L’auditeur Informatique

 

La profession d’Auditeur Informatique, ou Auditeur SI, fait, elle aussi, partie des métiers phares de l’informatique décisionnelle. L’objectif principal de l’Auditeur SI est de contrôler l’ensemble des systèmes d’information dont dispose son entreprise, tout en veillant à la qualité des informations transmises. Son rôle est évaluer le matériel informatique, les logiciels et leurs systèmes, ainsi que la manière dont ils sont utilisés. Enfin, il dresse un diagnostic technique et organisationnel avant de la soumettre à sa hiérarchie, afin d’optimiser certains processus et corriger d’éventuels dysfonctionnements.

Un niveau bac +5 est là encore indispensable pour accéder à ce type de poste, qui requiert beaucoup de rigueur, mais aussi de solides compétences en informatique, réseaux, sécurité et comptabilité.

Pour acquérir l’ensemble de ces qualifications, il est vivement recommandé de se former via un cursus spécialisé en informatique : l’ESGI par exemple, propose un Mastère Management et Conseil en Systèmes d’Information. Ce cursus comprend notamment des enseignements portant sur la Stratégie d’Entreprise, la Gouvernance des SI, ou le Panorama des bases de données… Très spécifiques, ils permettent à l’étudiant d’acquérir toutes les connaissances indispensables à une carrière dans l’informatique décisionnelle. De plus, ce cursus est proposé sur la base de l’alternance, ce qui permet à l’étudiant de se forger une première expérience significative dans le monde du travail, et de mettre ses connaissances en application.

Le marché de l’informatique décisionnelle est actuellement en pleine croissance, et les postes à pourvoir dans ce secteur font l’objet d’une rémunération des plus attractives. Un Ingénieur Décisionnel par exemple, peut facilement gagner entre 50 000 et 60 000 euros bruts annuels.

 

 

L’informatique décisionnelle incarne un secteur prometteur. Il recrute de nombreux experts, qui doivent cependant attester de compétences solides en informatique… Il est, en ce sens, indispensable d’avoir suivi une formation spécifique pour y faire carrière !

Comment bien réviser les concours d’entrée aux écoles d’informatique ?


Actualité publiée le 27 octobre 2020

 concours

Les écoles d’informatique sont actuellement très prisées des étudiants. Elles permettent d’acquérir des compétences élevées, qui ouvrent l’accès à des métiers hautement qualifiés. L’intégration d’une école d’informatique requiert toutefois la réussite préalable d’un concours d’entrée visant à déterminer si l’étudiant a le profil adéquat pour suivre ce type de formation. Comment s’y préparer ?

Des connaissances à maîtriser

Les concours pour intégrer une école d’informatique permettent d’évaluer si l’étudiant possède le niveau requis pour accéder à des formations très pointues ; sécurité informatique, architecture des logiciels… Il doit donc posséder certaines bases fondamentales en informatique, ainsi que de bonnes aptitudes plus générales.

Dans certains cas, l’étudiant a le choix entre plusieurs spécialisations possibles et doit donc passer des tests de niveau liés à la spécialité choisie. L’étudiant est également évalué sur son niveau en anglais, qui est la langue de référence en informatique.

Afin de ne pas pénaliser les étudiants dans le contexte de crise sanitaire actuel, certains établissements ont instauré des dispositifs spécifiques pour le passage de leur concours d’entrée. C’est notamment le cas de l’ESGI, qui a mis en place une procédure 100 % online pour ses différentes épreuves. Les tests peuvent ainsi être réalisés en ligne, et le seul prérequis exigé pour l’étudiant est de posséder un ordinateur avec une connexion internet. A l’issue de ces tests, l’étudiant passe un entretien individuel en vision conférence afin d’exposer ses motivations.

Pour mettre toutes les chances de son côté, l’étudiant peut réviser en s’aidant de l’application mobile « Test de logique » de Nomad Education. Spécifiquement conçue pour la préparation des concours, cette application gratuite propose de nombreux exercices et QCM permettant d’améliorer ses aptitudes psychotechniques.

Ne pas négliger les matières secondaires

La plupart des étudiants souhaitant passer le concours d’entrée en école d’ingénieur possèdent un excellent niveau dans les matières scientifiques. C’est pourquoi les matières « secondaires » ou les entretiens oraux peuvent faire toute la différence. Les écoles de génie informatique sont en effet à la recherche de profils polyvalents, qui seront aptes à travailler à l’international ou à communiquer avec leurs équipes… Par conséquent, aucune impasse ne doit être faite, même sur les matières plus générales !

Il est également conseillé de bien préparer son entretien oral. Loin d’être une formalité, cette entrevue permet d’évaluer directement le profil du candidat : il doit donc s’entraîner à bien gérer son stress et savoir s’exprimer de manière suffisamment convaincante.

Durant la période de préparation au concours d’école informatique, l’étudiant doit s’organiser avec rigueur afin de ne pas se laisser déborder. Idéalement, il peut se constituer un planning pour lui permettre de répartir ses révisions de manière équitable, tout en se prévoyant des temps libres.

La période de révision du concours d’entrée en école d’informatique constitue une étape cruciale pour l’étudiant. Il doit en effet prouver ses connaissances en informatique tout en attestant d’un bon niveau d’aptitudes générales.

 

Intégrer une école de génie informatique : ai-je le bon profil ?


Actualité publiée le 20 octobre 2020

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S’orienter vers des études en école de génie informatique incarne aujourd’hui un choix très pertinent qui permet d’accéder à de nombreux postes hautement qualifiés. Quel est le profil idéal pour intégrer ce type d’établissement ?

Un goût prononcé pour les avancées technologiques

Le premier critère indispensable pour intégrer une école de génie informatique est d’avoir un réel intérêt pour le domaine des technologies du numérique et ses innovations (Big data, Cloud computing, etc.)

Idéalement, l’étudiant en informatique possède un tempérament curieux. Il est doté d’une bonne logique, et aime comprendre le fonctionnement des différents logiciels, appareils, ou systèmes informatiques qu’il utilise au quotidien.

Contrairement aux idées reçues, les métiers de l’informatique sont généralement très collaboratifs. En effet, l’Ingénieur en Informatique est régulièrement amené à travailler avec son équipe, et selon la nature de son poste, il peut aussi être en contact direct avec sa clientèle. Il est donc capable de manager une équipe et sait se montrer à l’écoute.

Outre ses connaissances techniques, l’Ingénieur Informaticien doit fait preuve d’une excellente adaptabilité et se montrer réactif sans pour autant céder à la pression. Ses fonctions l’amènent régulièrement à intervenir sur des domaines polyvalents. Il donc avoir le sens de l’observation et savoir s’organiser efficacement. 

Il est par ailleurs aujourd’hui indispensable de maîtriser l’anglais pour faire carrière dans l’informatique, puisque c’est la langue de référence dans ce domaine. Par conséquent, la plupart des écoles de génie informatique incluent désormais l’enseignement de la langue anglaise dans leurs cursus.

Des connaissances indispensables

Bien que les spécialisations en génie informatique soient aujourd’hui de plus en plus diversifiées, il existe un important socle de connaissances fondamentales que chaque informaticien doit impérativement maîtriser. Une spécialisation quelconque serait impossible sans une connaissance préalable des différents langages de programmation ou de l’architecture web.

Dans ce contexte, certaines écoles de génie informatique, comme l’ESGI, offrent la possibilité à l’étudiant d’acquérir toutes les connaissances essentielles en informatique avec un cursus Bachelor.

Accessible dès le niveau bac, ce cursus n’exige pas de prérequis particulier en informatique. Il se consacre exclusivement à l’enseignement de matières en tronc commun : Développement Web, Architecture des Systèmes d’Exploitation, Algorithmique et Structure des Données… Grâce à cette mise à niveau, l’étudiant est en mesure d’acquérir toutes les bases de l’informatique. Il peut ensuite choisir dans quel domaine il souhaite se spécialiser pour son cursus Mastère.

 Il a notamment le choix entre une spécialisation Architecture des Logiciels, Sécurité Informatique, Ingénierie du Web… Les qualités attendues pour intégrer ces différents cursus varient, et l’étudiant est libre de s’orienter vers le parcours lui correspondant le mieux. La spécialisation Intelligence Artificielle et Big Data, par exemple, est particulièrement adaptée aux étudiants passionnés par le domaine des statistiques.

Souvent cataloguées comme étant réservées aux profils de « geeks », les écoles de génie informatique sont en réalité ouvertes à une grande variété de profils, pour peu qu’ils fassent preuve de curiosité intellectuelle et d’esprit logique.

L’ESGI met à l’honneur l’Ingénierie de la Blockchain


Actualité publiée le 15 octobre 2020

Ingénierie-de-la-Blockchain

A l’occasion de sa Blockchain week, l’ESGI revient sur sa filière dédiée à la Blockchain, pionnière en France et en Europe. Johnny Dias, ancien élève de cette filière, nous parle de cette technologie d’avenir et de son parcours à l’ESGI.

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Johnny Dias, ancien élève de l’ESGI. Je sors de la première promotion Blockchain de l’école et j’ai été diplômé en juillet. J’ai fait mon alternance chez GFI et Accenture entre autres. En ce moment, je monte un projet avec des collègues pour faire du consulting en blockchain.

 

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la Blockchain ?

La Blockchain, c’est simplement la combinaison de plusieurs technologies comme les pair-à-pair, c’est-à-dire la connexion entre plusieurs points à l’image des logiciels comme BitTorrent. Ce sont aussi des registres ou encore de la cryptographie. Cela permet de créer un réseau de confiance entre plusieurs points sans intermédiaire.

 

À quoi sert la Blockchain ?

Il y a plusieurs utilités, la plus connue aujourd’hui, c’est le Bitcoin qui permet de faire des paiements, mais il y a d’autres utilités qui ont vu le jour comme Ethereum qui permet de développer des applications. Il y a aussi des protocoles plus spécifiques pour de la finance ou de l’immobilier, ainsi que de la traçabilité.

 

En quoi la Blockchain est-elle importante dans le milieu de l’informatique ?

A l’heure actuelle, si on regarde le marché, en France c’est encore un marché de niche. Ce sont beaucoup de start-ups qui font des choses avec la blockchain, mais il y a quand même quelques grands groupes qui s’y intéressent comme Cap Gemini ou Accenture. Il y a aussi des entreprises intermédiaires comme OCTO. Sinon il y a beaucoup d’opportunités à l’étranger, Etats-Unis, Canada, Europe de l’Est, Dubaï… Mais c’est un marché qui reste encore en plein développement.

 

Pourquoi avoir choisi cette filière ?

Au début, je ne connaissais pas du tout ce domaine, j’en avais entendu parler un petit peu, mais je n’étais pas intéressé plus que ça, je voulais faire du réseau. Monsieur Hennou (directeur de l’école) m’a convié à un Hackathon Blockchain qui a eu lieu en fin de ma deuxième année à l’ESGI, et finalement je me suis aperçu que c’était vraiment intéressant. À la fin de ma troisième année j’étais totalement convaincu et je savais que c’était ce que je voulais faire.

 

Quels sont vos projets professionnels ?

Du conseil, monter une infrastructure de conseil ou de consulting. Disons que j’ai quelques idées en tête mais je ne vais pas vous les partager tout de suite.

 

Etes-vous satisfaits de l’enseignement de la blockchain à l’ESGI ?

Oui, évidemment, sinon j’aurais changé de filière dès la fin de ma première année de Blockchain !

 

 

Kamal Hennou, directeur de l’ESGI, revient également sur la création de cette nouvelle filière au sein de son établissement.

 

 

Pourquoi avoir créé une filière dédiée à la Blockchain ? 

Il y avait un vrai besoin technique et d’expertise. On souhaitait être en première ligne pour former de vrais ingénieurs spécialistes en Blockchain. En comparant l’arrivée d’Internet sur le marché dans les années 90, les premières entreprises à l’avoir adopté sont aujourd’hui celles qui ont le monopole. Notre choix d’être la première école en France à former des experts en ingénierie Blockchain est justifiée.

 

Combien d’étudiants peut-elle accueillir ?

Il n’y a pas de limite car c’est une spécialisation qui monte, mais raisonnablement, je dirais qu’une classe par niveau d’étude est un bon chiffre.

 

Y a-t-il beaucoup de demande pour cette filière ?

Il y a une forte demande en effet, mais on essaye de prendre des gens passionnés ou qui ont une appétence pour la Blockchain, les cryptomonnaies ou le développement logiciel. Des personnes qui ont envie d’être sur cette première vague de l’intégration des Blockchain dans les start-ups ou les grandes entreprises.

 

Que pensez-vous de cette filière aujourd’hui pour l’école ? En êtes-vous fier ?

J’en suis ravi, on a de véritables experts Blockchain à la sortie. Les technologies en lien sont assez récentes, vous pouvez même en avoir qui sont sorties en 2020.  Pour les maitriser, il faut y travailler à longueur de journée, et l’avantage pour nous, c’est que nos élèves le font en classe sur de véritables projets pour être parmi les premiers consultants à la sortie.

 

Quels sont les débouchés ?

Ils sont larges, tels que développeur blockchain, architecte blockchain, chef de projet, ingénieur R&D, consultant en cryptomonnaie, directeur de l’innovation digitale ou encore consultant en sécurité et chiffrement des transactions. Certains de nos étudiants sortis de l’ESGI exerce actuellement ces métiers.

 

 

L’ingénierie de la blockchain a donc de belles années devant elle à l’ESGI et sur le marché de l’informatique, avec de nouvelles promotions qui seront diplômées chaque année et qui composeront les talents de demain.

Le Blockchain Day 2020


Actualité publiée le 12 octobre 2020

BC DAY

Flashback sur la dernière formule du Blockchain Day 2020 de l’ESGI. Pour cette 3ème édition, la filière a convié des partenaires technologiques et industriels majeurs, pour proposer une journée à l’image de son nouveau programme pédagogique : les standards des métiers informatiques, le meilleur des technologies distribuées, et les impacts sur les industries.

 

 

Chaque année, l’ESGI organise une journée d’échanges dédiée à chacune de ses filières. Ainsi la filière Blockchain a organisé avant l’été son 3ème Blockchain Day, depuis la création de la spécialisation en septembre 2017.

 

A l’été 2018, cette journée fut parrainée par Marc Bousquet, venu présenter la Vision Technologique d’Accenture. Celle de 2019 a été découpée en 2 temps forts, le premier avec l’intervention d’IBM et une démonstration Hyperledger Fabric, le second avec un échange autour des synergies entre technologies distribuées et de traitement des données.

 

Cette dernière édition 2020 s’est déroulée entièrement en ligne afin de l’ouvrir à tous et de respecter les mesures sanitaires et a été pensée selon 3 objectifs principaux :

  • Professionnaliser la filière pour fournir un secteur en manque de professionnels qualifiés. Les développeurs doivent acquérir les compétences basiques transversales à tous les développeurs, leur permettant d’être compétents et autonomes dans leurs travaux dès leur sortie d’école.
  • Garantir une ouverture technologique : si les Blockchain Publiques resteront les premières technologies de registres distribués, les Blockchain Privées correspondent à des besoins industriels et font l’objet de formations dédiées.
  • Répondre aux attentes du marché : les industriels appréhendent mal les Blockchains qui pâtissent d’une communication trop souvent centrée sur les cryptomonnaies, ainsi des cours métier sont intégrés à la formation, faisant le lien entre cas d’usages et valeur business créée, permettant aux développeurs de la filière de devenir les meilleurs ambassadeurs de cette technologie en devenir.

 

Malgré la crise sanitaire, le Blockchain Day a pu proposer un programme mêlant technologie et industrie, avec le concours de partenaires internationaux reconnus :

 

 

Reconnue comme la première école d’informatique en alternance, l’ESGI propose 9 cursus donnant accès à des diplômes de niveau 6 (Bac + 3) et 7 (Bac + 5) reconnus par l’État.

Elle est la première à proposer une filière entièrement dédiée  aux technologies de la Blockchain, qu’il est possible d’intégrer en 3ème année de Bachelor ou en première année de Mastère, via le formulaire de candidature.

Pour toute question sur la filière, vous pouvez envoyer un mail à direction@esgi.fr.

Etudier à l’étranger : témoignage de Louis Bertin


Actualité publiée le 8 octobre 2020

louis bertin

Louis Bertin, étudiant de 5ème année en Ingénierie du Web, s’est envolé pour le Canada afin d’étudier un an à l’Université du Québec à Chicoutimi. Une expérience qui l’a beaucoup marqué.

Pourquoi avez-vous décidé de partir en échange ? 

D’un point de vue personnel, c’était l’occasion de sortir de sa zone de confort et de découvrir une autre culture. D’un point de vue professionnel, je voulais être plus challengé. C’est pour cela que je voulais être confronté à des étudiants venant d’autres universités/écoles d’ingénieurs afin de m’améliorer.

Pourquoi avez-vous choisi ce pays ? 

J’avais une envie d’ailleurs, de changer de culture et le Canada était le pays adapté pour ce changement.  Par ailleurs, le côté bilingue du pays, cosmopolite, et son très bon niveau de vie m’ont attiré.

Quels étaient vos objectifs avant le départ ? Ont-ils été atteints ? 

Mes objectifs étaient de m’améliorer, sur le plan professionnel et personnel. Suite à de mon stage et à cette année passée à l’étranger, j’ai bien évidemment senti une évolution. Mes objectifs pour mon année au Canada ont été atteints, mais j’ai encore un long chemin à parcourir.

Quelles sont les choses que vous avez remarquées concernant votre cursus dans une autre école ?

La quantité de travail est correcte. Elle varie selon les matières que l’on a choisi. Mais il y a un travail personnel à fournir très important et de nombreux travaux de groupes. Contrairement à l’ESGI, les cours sont plus théoriques. Des évaluations pratiques existent, mais elles sont moins nombreuses.

Se loger : est-ce facile ? Comment avez-vous trouvé votre logement ?

Il est très facile de se loger, le service d’information aux logements de la fac est très compétent. En quelques heures, j’avais trouvé mon logement alors que je ne m’étais absolument pas renseigné avant d’arriver.

Où logiez-vous et quel a été le budget mensuel pour l’hébergement ? 

J’ai loué une maison avec trois colocataires, pour un montant de 430$/mois (environ 280€).

Comment s’est passée votre arrivée dans le pays et comment avez-vous été accueilli(e) ?

J’ai rejoint un ami qui était déjà au Québec. J’ai également participé aux soirées universitaires, beaucoup d’activités sont possibles à la rentrée.

Êtes-vous rentré en France durant l’année ?

Oui, je suis rentré en France pour les fêtes de fin d’année.

Pouvez-vous nous donner deux adjectifs qui qualifieraient votre expérience d’expatrié ? 

Enrichissante, Instructif

Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants qui souhaitent partir ? 

De le faire absolument, de ne pas hésiter. Dans tous les cas, ils en ressortiront grandis : c’est une expérience humaine très enrichissante qui va leur servir dans leur carrière.

Le développement du télétravail dans le secteur de l’informatique


Actualité publiée le 6 octobre 2020

Télétravail

Si la question du télétravail dans le secteur informatique se posait déjà depuis quelque temps, la période inédite de confinement a replacé ce sujet au cœur de l’actualité. Le télétravail est-il réellement envisageable dans le domaine de l’informatique ?

Télétravail et informatique, un duo gagnant

L’éventualité d’exercer en télétravail est de plus en plus fréquemment évoquée depuis plusieurs années, et les facteurs de cette remise en question sont multiples. Longueurs des trajets, grève des transports, empreinte écologique…. Bien que certaines catégories d’emploi soient actuellement incompatibles avec le télétravail, le secteur informatique en revanche, semble y être particulièrement adapté. D’après un rapport du Ministère du Travail, les télétravailleurs sont essentiellement des cadres (61 %), avec une part majoritaire dans les métiers de l’informatique et de la communication. De nombreuses professions, telles que Développeur Web, Administrateur de Base de Données, Support Client ou Testeur de Logiciel, offrent en effet l’avantage de pouvoir être exercées à 100 % en télétravail.

Selon une étude réalisée par la Banque de France fin avril 2020, le secteur de l’informatique est celui ayant le plus pratiqué le télétravail durant la période de confinement. En effet, 55 % des personnes travaillant dans les activités d’architecture, d’ingénierie, de contrôle ou des analyses techniques ont pu poursuivre leur activité durant le confinement. Dans les secteurs liés à la programmation informatique et au conseil, ce score a même dépassé les 70 % ! C’est donc sans réelle surprise que l’informatique incarne le secteur dont la marge d’activité a été la moins réduite durant la période de confinement.

Des spécialistes en informatique pour accompagner les entreprises

Il convient de noter que la démocratisation du télétravail pourrait sensiblement « booster » la croissance des sociétés informatiques. Concrètement, le passage soudain au télétravail a incarné un réel défi technique pour bon nombre d’entreprises. Elles ont dû faire en sorte de sécuriser leur réseau, former leurs employés, veiller à la maintenance de leur système informatique… Si le télétravail venait à se vulgariser, le besoin d’experts en informatique serait donc inévitablement amené à augmenter.

Dans un tel contexte, le fait de s’orienter vers une carrière en informatique semble donc plus stratégique que jamais, à condition de posséder de solides qualifications techniques et théoriques. L’alternative la plus pertinente est de suivre une formation dans une école d’informatique afin de maîtriser toutes les compétences nécessaires et de se spécialiser dans une discipline précise. Certains établissements du génie informatique, comme l’ESGI, proposent d’ailleurs à l’étudiant d’intégrer une formation Bachelor dont deux ans en Tronc Commun, durant laquelle il peut acquérir toutes les connaissances fondamentales en informatique. Dès sa troisième année d’études, il a ensuite le choix entre différentes spécialités : Ingénierie de la Blockchain, Mobilité et Objets Connectés, Sécurité Informatique… Il peut alors poursuivre sa spécialisation avec un cursus de niveau bac +5 pour obtenir un Mastère, dont le diplôme est reconnu par l’Etat, lui permettant d’accéder à de nombreux débouchés propres à son domaine.

Le contexte actuel semble donc très propice au développement du télétravail, et en particulier dans le secteur de l’informatique, qui était déjà le premier concerné par ce sujet avant même la crise du Coronavirus.

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